Bowmore ( Officiel) - 16 years, vintage 1989 - 16 ans - 51,8%17 3
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Un nez franchement "Islay", avec tout ce qu'il faut de fumé et de relents délicieusement complexes, allant de la noix à l'orge en passant par des relents de nougat.
En bouche, c'est d'abord une belle impression de fumée qui se développe très rapidement sur les fruits et même les agrumes, avant de s'assagir et de revenir sur la malt, le tout restant abrité derrière un agréable voile de fumée.
Une très belle finale tout en douceur qui contraste avec le feu d'artifices qu'est la bouche. Aucune trace de violette comme dans bien des bouteilles de cette distillerie. C'est probablement le meilleur Bowmore que j'ai goûtés.
2006
Savoureur
Aspect : Très huileux, jaune clair
Nez: Intensité faible à moyenne, alcool bien intégré, tourbe et fumée en avant-plan, jus d’huitres, pomme verte, fraicheur iodée, perd beaucoup à l’aération longue (plus d’une heure)
Bouche: Intensité moyenne, alcool bien intégré, fumée, iodé, anesthésiant en bouche, très « straight » et « punchy », bien dans son registre (mais pas mon style de whisky préféré)
Finale: Moyenne
2016
Elskling
Nez: frais, du fruit derrière une bonne couche tourbée ?
Bouche: belle entrée en fumée, citrique aussi, quelques agrumes, la fumée se prolonge, petit picotement alcooleux.
C'est précis, puissant, très fumé, trop peut-être pour moi ?
Finale un peu trop sèche.
En y revenant, amertume en bouche, notes végétales.
Avec de l'eau, le nez se calme, se radoucit, gagne un peu en complexité, mais toujours une sécheresse métallique (genre vieux Glenfiddich des années 70).
Pas trop mon truc.
2016
Un nez assez franc qui présente un aspect d'abord légèrement médicinal, avant d'évoluer sur des notes discrètes de fumée et de tourbe. Le nez évolue lentement vers des relents fruités relativement complexes (fruits exotiques, abricots) mais très subtilement discrets
En bouche, la première impression est celle d'une belle complexité, allant de la céréale à de franches notes de violette (façon Bowmore...) avant de revenir sur des notes fruitées plus classiques... Décidément le fantôme de la violette poursuivra la production des années 1980/1990 de cette distillerie encore longtemps. Dommage, cette prédominance qui retire tout de même beaucoup du charme de ce whisky par son caractère assez nettement dérangeant pour beaucoup. Ceci dit, je me souviens d'une époque où j'appréciais beaucoup ces notes qui m'apparaissent aujourd'hui comme saugrenues.
La finale présente une belle longueur et ici aussi, ces notes florales exagérées viennent gâcher la fête des papilles.
A la relecture de la précédente note de dégustation (qui date de plus de deux ans, je suis extrêmement étonné d'y avoir insiste sur l'absence du côté "violette" de ce whisky, alors que cette fois, il m'a franchement rebuté. Serait-il possible qu'un effet "bombe à retardement" puisse exister? Parce que si j'ai noté cette absence avec insistance, c'est forcément que je lui ai prêté attention, alors que au cours de cette dégustation, cette caractéristique m'est apparue d'emblée à l'aveugle (d'où la mention "à la Bowmore" au niveau de la bouche...
2008
Arnaud89
couleur : jaune clair
Nez : la tourbe légère, délicate, fait lit commun avec les fruits, tout en restant chacun dans son coin, tel un jeune couple qui se retrouvent pour la première fois au lit, c'est frais, tendre.
Bouche : l'alcool est bien intégré (46°), la tourbe fumée du nez disparaît quasiment pour laisser place à un fruit/herbe assez indescriptible en détail
Finale : Assez longue sur le côté herbacé, picotement en fond de gorge.
Conclusion : un Islay simple, plaisant à souhait
2016
LaFronde
Nez: Citronné, salin, légère tourbe
Bouche: Tourbée, épicée, chaude
Finale: Moyenne
2016
Un joli nez discrètement tourbé avec quelques notes fumées et viandées.
La bouche est agréable, avec une dominante de tourbe et des notes chocolatées.
La finale est longue et chaude, prolongeant les impressions de moka, de chocolat et de fumée pour le longues minutes.
Près de deux ans sont passés depuis la dégustation précédente... Effet de l'aération...? Le côté "violette" s'est notablement estompé et je ne l'ai pas détecté à l'aveugle. Après avoir pris connaissance de la bouteille, de légère réminiscences de violette sont apparues... L'effet de l'autosuggestion? Toujours est-il que malgré les 4 ans d'ouverture de cette bouteille, l'impression générale reste très bonne.
2010
Aw-Lyaka
Forte présence de nougat ,de vanille ,avec des pointes citronniques ,un nez enchanteur marqué par les fruits confits ,les fruits secs ,ambiance autômnale au rendez-vous enveloppée d'une délicate fumée à peine perceptible. La bouche est délicate ,gourmande ,voluptueuse ,un net parfum d'agrumes évoquant de l'écorce de citron macérée.Des notes pâtissières sur le nougat , une très douce acidité agrumique ,des touches de chocolat noir.Une impression de sécheresse ,dans le sens où il ne paraît pas huileux.Il m'évoque cette chaleur fraîche que l'on rencontre par jour de beau temps au loch Lomond. La finale est somptueuse ,la fumée ressort d'avantage ,le citron est nettement présent ,les arômes pâtissier ne ressortant qu'après une petite minute.Un côté floral (lila ?) se découvre totalement.C'est démesurément bon et apocalyptiquement renversant. Après adjonction d'eau ,le nez évoque les bois autômnaux et ses champignons divers ,la bouche est plus florale ,toujours cette petite acidité agrumique déclinant plus vers l'orange et la mandarine.Un soupçon plus printannier ,pêche ,bois vieux ,sensation évoquant la rose ,c'est absolument incoyable.La finale est plus forêstière (champignon) ,des pointes florales et d'orange amères en fond.Un côté maritime et iodé-salé de mer calme qui dévoile tout son altruisme.Altruisme qui se mérite ,s'entend.Le chocolat passe du noir au lait ,c'est un festival d'arômes aussi divers que sublime. Vraiment une bouteille de référence en matière d'élégance et d'originalité.
2008
Alex Kooby
Nez : Du fruit, du miel, de la fumée, de la cendre, du citron. Une petite pointe de bergamote surprenante. Un nez facile et agréable.
Bouche : La tourbe s'installe confortablement et prend beaucoup de place. La fumée, la cendre se mélangent à des notes de fruits frais, du miel et une pointe de menthe. Simple et efficace.
Finale : La fumée s'impose encore au détriment du reste. Un léger manque d'équilibre mais un bon whisky plaisir.
2017
Dagde
Nez : on a une petite fumée légèrement végétale et terreuse avec des relents de chien mouillé. Les herbes légèrement fumées se conjuguent avec un peu de bacon. C'est assez droit mais on a l'impression qu'il n'y aura que peu de place pour les arômes secondaires. On retrouve également une pointe de violette, de la pierre froide salée, de la pâte à tarte, de la vanille et un peu de menthol. C'est plutôt simple et puissant. L’ouverture apporte un peu d’amidon (patate). L’eau le rend plus neutre avec une composante plus plastique. La violette est plus présente ainsi que la pâte à tarte et un léger poivré.
Bouche : l’entame est bien végétale (réglisse) et minérale avec toujours cette composante florale (violette) qui vient avec une pointe de citron, de la bergamote et quelques fruits blancs. La seconde partie de bouche nous ramène sur le bacon mais l'aspect « violette » légèrement savonneux est encore présent. Les épices sèches (poivre présent) et les céréales arrivent mais tardivement. Si l’eau n’avait pas arrangé le nez, elle permet de donner un peu plus de variété avec un regain d’agrumes et de minéralité.
Finale : elle est plutôt longue et persistante mais avec un relent d'alcool. C'est encore au tour de la composante végétale amère de se mettre en avant. L’arrière-bouche est plus florale avec du sucre raffiné. L’eau nous ramène du chocolat mais surtout du citron et une pointe plastique. L’ensemble semble plus harmonieux même si ce n’est pas réellement équilibré.
2017
Dede
Couleur : Or pâle
Nez : Austère. Notes minérales, carton mouillé, tourbe légère. Se fait plus plaisant à l'aération avec l'arrivée d'un peu de pomme et d'agrumes. Une touche de parfum floral chimique.
Bouche : Tout est est comme noyé par des notes de violette chimique. Peut-être un peu de tourbe, de pomme et de réglisse derrière tout ça.
Finale : Longue, amertume de gentiane et toujours ce parfum floral chimique.
Conclusion : Je n'aime pas du tout… Un Bowmore des 80's ?
2016
Piksi
N: très léger, cireux,
B: cireuse, citronnée, légèrement tourbe, diluée
F: mielleuse, citronnée et courte sur la légère tourbe de la bouche
2016
StephA
Nez : tourbe grasse, fumée, citron confit, très rond et intense
Bouche : puissante, chaude, presque alcooleuse, sucrée/salée, dans la droite ligne du nez
Finales : citron et amertume
2016
ManoCornuta
Nez: tourbe légère , poussière, vernis de bois , coté métallique, caramel, sucre roux, confiture de figue, citron confit , thé ..
Bouche : Légère fumée , tourbe, fruits cuits , caramel , fruits secs, mirabelle , prune, réglisse, citron confit, maritime ....
Finale : légère tourbe élégante, mirabelle , réglisse, citron confit camphre, thé
2016
Jean-Michel
Couleur : Paille
Nez : Démarre sur une tourbe sèche, avant de s’ouvrir sur les agrumes. Gentiment citronné et délicatement vanillé, il semble trahir un vieillissement en fût de Bourbon de premier ou deuxième remplissage.
Bouche : L’attaque est plutôt douce, d’abord dominée par la boule de gomme à la vanille. La tourbe ne revient en scène qu’un peu plus tard, avant de prendre plus franchement les commandes. La bouche est agréablement fluide, savoureuse, marquée par le développement d’une fine amertume. Bel équilibre pour un malt qui doit jouer avec les 48%.
Finale : Longue, elle est portée par la cendre et la fine amertume de l’écorce de pamplemousse, et peut-être même une petite pointe florale.
Commentaire : Un Islay sans chichi et sans défaut. Sans doute pas une référence des plus prestigieuses, mais certainement un beau rapport qualité/prix. Un Laphroaig Signatory ou BBR en pleine adolescence ?
2016
PatGVA
Couleur : paille foncée
Nez : vanille, maritime, iodé, intéressant huileux
Bouche : aille c'est savonneux lavande maritime et huitre aussi
Finale : c'est dommage
2016
Jeep
N : Bouillon de volaille, biscottes. Très étonnant n’est-ce pas ? Il y a pas mal de profondeur, c’est gras. Oui c’est ça, un bon gros bouillon pas dégraissé et du beurre un peu rance. Très léger OBE (métal) et carton humide et de façon plus lointaine quelques fruits fumés.
B : Du réglisse à mâcher, des cendres froides, fumée de cigarettes et herbes aromatiques. Bien puissante et très agréable.
F : Longue cigarette et cendres. Saline.
C : Le nez est difficile à cerner et dort totalement des sentiers battus. Le reste, bien que plus classique, n’est pas sans intérêt. Loin de là
2016