
Highland Park (Signatory) - Unnamed Orkney - 13 ans - 56,2%
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Savoureur
Aspect : Moyennement huileux, Riesling clair
Nez: Intensité faible à moyenne, alcool assez bien intégré, patissier, chocolat blanc, cumin, douceur tourbée, très peu de fumée
Bouche: Intensité moyenne, alcool assez présent, une fumée sèche domine la bouche, le côté pâtissier disparaît, moins complexe et équilibré que le nez
Finale: Moyenne sur la fumée sèche

juju cassoulet
C
Paille
N
fruits jaunes, banane Haribo
B
Sucré, miel, Bruyère
Puissance en bouche
Petite amertume, >55%

Jean-Michel
Couleur : Vin blanc.
Nez : Citron confit et fumée froide. Puis une pointe « rooty » (angélique confite ?), et quelque chose d’à la fois doux et salé. Abricot sec salé ? Ou ces prunes salées que l’on peut acheter dans les épiceries chinoises. Tout cela m’évoque ces Undisclosed Orkneys qui fleurissent ici et là depuis quelques temps, avec un petit « je ne sais quoi » en plus. Et une bonne dose de vanille également. Vraiment pas mal du tout.
Bouche : Grosse attaque bien grasse et archi-envahissante. Ca envoie le pâté grâââve à défaut de faire dans la finesse ! On retrouve toute l’aromatique du nez (citrons fumés au barbecue), mais avec une concentration et une intensité assez inattendues. La puissance alcoolique (57.2% ?), comme souvent, apporte une sensation sucrée. Le caractère « rooty » est bien présent, surtout en deuxième partie de bouche.
Finale : S’éteint doucement sur la fumée froide et une fine amertume végétale.
Commentaire : Un whisky des îles en pleine adolescence joliment élevé en fût de Bourbon. Je mettrais une pièce sur un HP qui ne dit pas son nom, mais ne rougirais pas si nous avions affaires à un jeune Caol Ila fougueux. Certainement un excellent rapport Q/P.

Canis_Lupus
Robe: Or jaune.
1er Nez: Sous un voile de fumée, de la bruyère ? Miellé et vanillé. Des notes pâtissières, sur la pâte à baba (mais sans rhum), la génoise. Agace un peu le nez, du à l'alcool ?
Nez (sans eau): Le côté pâtissier a pris le dessus. La vanille a évolué en crème brulée, particulièrement la cassonade grillée en surface. Une note un peu aigrelette également. Hum, petit à petit, le côté aigrelet prend le dessus.
Nez (avec eau): Moins ronde que ne le laissait supposer le nez, on démarre sur les mêmes notes pâtissières. Cette bouche ne cesse de se renforcer et prend de plus en plus de caractère. On finit sur la croute de gâteau brûlée. Et puis, est-ce que je rêve ou ne serait-ce pas de la tourbe qui pointe le bout de son nez ?
Bouche (avec eau): La bouche est sympa, mais la dilution est bien pressente.
Finale (sans eau): La finale est dans le prolongement et là, plus de doute, y'a de la tourbe.
Finale (avec eau): La finale démarre dans le prolongement de la bouche, un peu trop diluée mais comme le nez, gagne paradoxalement une pointe acidulée un peu exotique.

Elskling
Nez assez expressif, sur des fruits bien mûrs.
En bouche, c'est puissant, avec plein de fruits et des épices douces qui enrobent les fruits avec élégance. Belle rétro-olfaction, un peu céréalière. Ca envoie des watts, mais toujours avec le raffinement suffisant pour rendre l'ensemble très agréable. Gourmand.

LaFronde
Nez: Fermier, terreux et herbacé
Bouche: Tourbée, acidulée et épicée
Finale: Moyenne-longue sur les épices

