
Highland Park (EldVatten) - EldVatten Warehouse Experience #2 - 13 ans - 58,1%
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Jeep
N : Le premier nez est sur un sherry légèrement organique voire soufré mais agréable : caoutchouc, chambre à air de bicyclette. Devient ensuite étonnamment floral et herbacé. L’alcool (54% ?) se fait alors un peu présent. Après une longue aération, café, moka et fruits à coque, ainsi que du chocolat et du cacao en poudre. C’est alors bien mieux.
B : L’alcool est un peu marqué et c’est dommage car ce qui se cache derrière est bien agréable : caramel au beurre salé, café au lait, sherry, toffee, pain toasté et très légère fumée en rétro olfaction. Vraiment dommage pour l’alcool.
F : On retrouve les premières notes organiques du nez ainsi que des notes plus grillées et gourmandes.
C : Arf, difficile de noter ce whisky. Très intéressant par instant, mais difficile à d’autres notamment à cause du déséquilibre de l’alcool. Je vais être clément

Imbula
Nez : Caramel, praliné, cuir, raisin sec, toffee, rancio
Bouche : huileuse, rancio, cuir, sherry, tabac
Finale : épicé, longue et toujours sur le sherry

Very_bad_day
Nez: Tarte tatin, fruits confits, copeaux de bois, café !
Au premier nez, je me suis dit, ça pue (souffre)
Bouche: Très boisé, très moelleux mais très fort (alcool).
C'est bon mais c'est assez différent du nez.
Finale: Courte
En bref: La finale est décevante

Savoureur
Aspect : huileux, or rouge
Nez: Intensité moyenne, alcool bien intégré, gourmand, doux, pâtissier au premier nez, puis poivre, miel de bruyère et ananas grillée, après aération sherry oloroso sec
Bouche: Intensité moyenne, alcool assez bien intégré, début sur l’oloroso sec, puis le miel et l’acidité de l’ananas, un peu de tourbe (bouche sèche à la fin et en finale), l’ensemble est accompagné d’une touche de soufre / caramel limite brûlé qui, dans le présent cas, me plait bien. D’habitude je n’apprécie pas ledit arôme. Ce whisky est une rare exception et c’est la raison pour laquelle je l’ai choisi pour l’édition de ce blind.
Finale: Moyenne

jnpons
N : Gourmand, boisé, fruit rouge, note vineuse, sur du chocolat et amande.
B : un nez plus prometteur que la bouche, Cependant gourmand, pomme acidulée
F: Une finale moyenne sur la chocolat

Elskling
Nez sur du sherry caramélisé, un peu caoutchouteux, il y a de l'alcool, ça inspire la méfiance !
Bouche: gros sherry un peu d'alcool en effet, mais tout à fait gérable, plutôt bien fait, fait moins jeune qu'au nez, pas mal du tout en fait, une finale correcte.

LaFronde
Nez: Caramel, floral
Bouche: Épicée, tabac, légèrement soufrée
Finale: Longue sur les épices

Jean-Michel
Couleur : Ambre foncé.
Nez : Démarre sur une jolie trame de caramel dur à l’orange. Puis s’enrichit de plein de jolies petites choses. Brioche. Miel de pissenlit. Eau de fleur d’oranger. Bergamotes de Nancy. Ananas au sirop. Une touche de lessive propre, et même une pointe de bois humide qui se consume. Ca peut sembler partir dans tous les sens, mais à cette grosse complexité répond un bel équilibre, et un certain raffinement.
Bouche : Les fruits mènent la danse, mais sont solidement secondés par des phénols plus présents maintenant. Comme si un pâtissier fou s’était échiné à fumer des mandarines confites, ou à rôtir des ananas à la broche, dans son âtre. Petite âcreté d’un thé qu’on aurait laissé infuser trop longtemps, doublée d’une belle fraîcheur mentholée. Les 53% sont bien intégrés.
Finale : Légèrement plus asséchante et astringente, maintenant, elle s’éteint sur la douceur d’un berlingot à l’orange. Un berlingot fumé, bien sûr !
Commentaire : Un whisky à la personnalité affirmée, mais très cohérent dans sa singularité. Un Bowmore boosté au Sherry ? Un HP qui sort du rang ?

