
Caol Ila (Samaroli) - 1968 - 14 ans - 57%
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PatGVA
Putain quel est le c.. qui a proposé cela
N : tourbe, très dense, maritime, huileux, fruit blanc, énorme, céréale grillée 2ème nez goudron camphre
B : goudron, tourbe, maritime à mort, longueur, salin, les fruits viennent ensuite,
F . longue immense, goudron maritime fait plus penser à un Laphroaig qu'à un Caol Ila, bravo à Mr Samaroli pour son choix.

Pépé
Ouuuuf ! Sacrément expressif ce nez. Immédiatement happée par une tourbe massive et complexe. Pétrolifère à souhait, grasse et sombre. Du charbon, du pétrole, du caoutchouc.
Y'a tout un pan végétal qui se réveille, du tabac, du mentholé, de l'eucalyptus, du camphre .... souvenir de vestiaire immédiat après un match sous la pluie. Le végétal devient herbes de provence durant quelques molécules.
La tourbe revient à l'assaut, sous forme d'air marin. Le tabac nous oriente vers un aspect plus fumée, cendres. Quel jeu, quelle intensité aromatique. Cà, c'est du gros !
Les fruits on fait leur apparition, citron concentré surtout, pomme légère. Avec le temps çà glisse vers de l'exotique sans jamais être très franc.
La tourbe refait un passage, plus médicinale maintenant.
En bouche, çà attaque fort en sensations encore. Y'a des watts aussi, comme le laissait présager le nez, sans être un seul instant dérangeant.
Très tourbé à l'attaque, caoutchouteux, dark au possible. Puis c'est le bulldozer camphre and co' qui essaie de faire place nette. Dans son sillage arrive le citron, les herbes de provence.
Cette bouche se prolonge vraiment très longtemps. Des fois on se dit, hmmm finale assez longue ou truc du genre. Ici c'est vraiment long, avec des remontées de réglisse, de thym.

Piksi
N : tourbe, agrumes, fruits exotiques, menthe
B : poivrée, herbacée, les fruits du nez
F : poivrée et fruitée
Pour chipoter un peu, c'est dommage que le poivre soit si présent, ça cache un peu les fruits mais ça reste quand même très bon.

Elskling
Couleur or.
Nez tout en finesse, tourbe délicate. Un peu fermier, quelques fruits bien cachés.
Bouche sur la fumée et quelques agrumes, très équilibrée, persistante. Un petit côté fermier se mêle à des notes légèrement médicinales. Feu de bois. Se boit tout seul.

Jean-Michel
Couleur : Ambre clair.
Nez : De la tourbe, canal teinture d’iode historique. Terre grasse (refill sherry ?) et hydrocarbures à la Caroni. Bétadine sucrée. Rien d’agressif en dépit d’un titre alcoométrique qui doit ici jouer avec les 61%. Délicieusement too much.
Bouche : Incroyablement grasse, veloutée, et tourbée. Un caramel dur à l’orange fumé (si ça peut se faire). Beaucoup de sucres résiduels, qui se sont comme concentrés tout au long des années. C’est gras, crémeux, immensément satisfaisant, incroyablement nourrissant, jusqu’à l’écœurement. Comme avaler une tablette entière de chocolat fourré praliné en une fois. Alcool et tourbe ont été ici polis par une bonne vingtaine d’années de bouteille.
Finale : Longue, portée par les vestiges de l’âcreté d’une tourbe parfaitement fondue, et la crème aux amandes.
Commentaire : Plus un whisky de sensations que d’arômes, auquel on pourra reprocher de manquer de vivacité et de fruité, mais pas de spectaculaire. M’évoque curieusement les anciens Lagavulin 12yo étiquette blanche, la puissance en plus.

Jeep
N : C’est bon ça ! Tourbe grasse, légèrement pétrolée avec des herbes de Provence et quelques épices (safran). Devient ensuite plus marin : embruns, coquillages… et aussi des olives !! C’est gras, huileux maintenant : vieille graisse, huile de moteur, graisse industrielle… et des agrumes ! Des oranges, je pense. Ça part dans tous les sens. A chaque inspiration on croit deviner une nouvelle facette. Pfiou ! Devient de plus en plus sharp à l’aération.
B : Ce n’est pas brutal mais tout de même bien présent et puissant. Liquoreuse, salée, fumée, eau de mer. Là aussi c’est grand. La deuxième « gorgée » est top. Plus grasse, plus résineuse et huileuse. Le poivre, léger et délicat, apparaît à son tour, puis le goudron et le moutarde et la pate à modeler…
F : Longue peut-être un poil sèche et poussiéreuse. Plus camphrée maintenant.
C : Sans commentaire

Mars
Nez : Tourbe dirty (terreux) avec des agrumes en arrière plan. Très fondu.
Bouche : Fondue, sucrée, agrumique, complexe, puissante et phenolique.
Finale : Tourbe terreuse, légèrement agrumique et phénolique. Longue.
Commentaires : Très agréable au premier passage, nettement moins au deuxième avec le coté terreux qui prend de l'ampleur. J'ai pensé à un laphroaig au début, j'en suis nettement moins sur maintenant.

Savoureur
Nez:
intensité moyenne à forte, alcool bien intégré, vieille tourbe bien évoluée, locomotive à vapeur avec sa vieille graisse, fruits grillés, touche antiseptique, air marin, etc.
Bouche:
Intensité moyenne à forte, alcool bien intégré, dans la suite du nez, énorme richesse
Finale:
Moyenne à longue

LaFronde
Couleur: Or
Nez: Légère tourbe, Fermier, carné
Bouche: Tourbe subtile, vieux papiers, herbacée
Finale: Longue, cendrée sur la fin

Arnaud89
couleur : jaune franc
nez : Riche, dans les céréales, floral, légèrement herbacé. C'est frais (un poil mentholé), un peu cireux.
bouche : Sans être violent, ça envoi un peu (50/52°) on distingue un combo fruits/réglisse mentholé/léger piment. C'est super bien fait. C'est gourmand, aucune astringence.
finale : très longue avec des notes d'agrume
conclusion : Très très beau whisky, d'une complexité géniale, d'une densité et riche à souhait

Dede
Couleur : Or soutenu
Nez : Le premier nez est une merveille. Fruits compotés, cire, encaustique, vieille bibliothèque, bois précieux... Un malt Chesterfield. Un soupçon de fumée aussi. Et surtout une grosse puissance aromatique. Il se fait rapidement plus austère à l'aération, nettement moins fruité et gagne une dimension médicinale, mais aussi quelque chose d'exotique, du citron confit. La tourbe, élégante, se fait sa place. De la térébenthine. L'impression d'être passé des rives de la Spey aux côtes d'Islay. Etrange… mais loin d'être déplaisant ! Deuxième passe : idem…
Bouche : Puissante (on doit bien taper das les 55%), complexe et fondue. Un côté salin, de la tourbe très fine, du sirop pour la toux, des agrumes doux, un peu d'ananas et une belle amertume réglisse/gentiane, notes résineuses. Deuxième passe : idem.
Finale : Longue, intense, marquée par la gentiane, le malt tourbé, la résine.
Conclusion : Un malt magnifique. Un vieil Islay ? Ardbeg ??

