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Nez : Tout simplement superbe, sur des notes de fruits exotiques murs : litchi, mangue, passion, goyave. Je m'aperçois ici que je n'ai plus beaucoup de nom de fruits exotiques dans la musette. De la vanille, de la pêche de vigne, très peu de bois. Tout en finesse, en exubérance fruitée (une explosion). Une belle acidité (salade de fruits) et une superbe fraicheur. A la Benriach 76, avec une jolie longueur et une complexité incroyable.

Bouche : On retrouve ces belles notes de fruits frais (ananas, mangue). De l'amande verte. De la pêche de vigne à foison (genre liqueur de pêche de vigne avec des morceaux de fruit de la passion dedans). Encore beaucoup d'acidité (cassis, groseille). L'alcool est parfaitement intégré. Les 50/50 trouvent ici leur plus belle expression. Le bois, que l'on aurait pu craindre, vient souligner la droiture de ce Longmorn. Ca remet tout ça d'aplomb et évite que le tout ne devienne trop agaçant pour le palais.

Finale : C'est long et plaisant. Pas de bois, mais l'acidité et la fraîcheur d'un jus de fruits tropicaux frais. Un brin végétal.
On y retrouve des notes proches de certains Grosperrin vénérables.

Conclusion : ça faisait longtemps que je n'avais pas bu un dram. Ce whisky me rappelle pourquoi j'aime autant ce breuvage et qu'il est simplement irremplaçable. Exceptionnel moment de plaisir. Tout en équilibre.

2013