
Bunnahabhain (The Whisky Mercenary) - 35 years - 35 ans - 48,8%
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Ptitdadou
Nez: Le nez est d'abord assez frais, avec de la poire, quelques épices. Il se développe ensuite sur des notes plus fruitées avec du melon, de la cerise et du sucre glace.
Bouche: Attaque sur les épices, on retrouve ensuite les fruits ainsi qu'une pointe de tabac.
Finale: Moyenne, sur le poivre et le bois.
Commentaire: Très belle évolution sur les fruits, dommage que le poivre soit un peu trop présent en bouche

Nulty
Goûté en aveugle.
Nez : léger et frais, sans être trop jeune. Beaucoup de fruits jaunes, un pointe d'exotisme à cheval entre le pamplemousse et l'ananas. Egalement des fruits rouges ? Le bois est discret mais présent, quelques notes florales, de parfum. Riz au lait, cannelle. Noisettes vertes.
Bouche : attaque épicée, même un peu trop boisée. Les fruits sont toujours là mais largement cachés par cette dose d'amertume qui ne se dissipe pas. Acacia. La puissance est assez faible et la texture plutôt aqueuse. Pour le coup cela fait jeune et cheap. On a quand même de la confiture de fruits rouges qui n'est pas mal.
Finale : courte et verte, amère.
Le nez a des aspects sympathiques, avec de jolis fruits et un bois bien dosé, aux accents floraux. En bouche c'est nettement moins bien, alors qu'on ne partait pas de bien haut : c'est amer, aqueux et faiblard.
Mais au final ce whisky a un défaut rédhibitoire pour moi : c'est vert.

Dagde
Nez : C'est très rond grâce à une grosse présence de miel. Il y a aussi de la banane verte et de la noix de coco. L'ouverture permet de faire venir des notes de pâte d'amande. Il y a également des touches de vernis à bois et de citron qui arrivent tardivement. Une jolie gourmandise, riche mais qui donne envie de s'y replonger. L'eau fait bien ressortir le citron.
Bouche : C'est assez riche avec du miel de citronnier,des touches végétales et du chocolat au lait. La note citronnée devient omniprésente est peut-être un peu trop rentre-dedans, donnant un aspect piquant à la bouche. L'eau donne une place à ce boisé (présent en fin de parcours) et le rend beaucoup moins glamour mais tout de même très intéressant (pointe de coco).
Finale : Pas ultra puissante. Pourtant elle est plus incisive avec une coco fugace, du citron et du chocolat et on finit bien sur une note amère (léger boisé). L'arrière bouche revient sur le duo chocolat-coco par moment (quand ce n'est pas la touche de bois/ coco pas mure).
Conclusion : Un dram qui manque simplement de constance pour être vraiment très bon. Le déséquilibre sur le citron rend la bouche un peu trop confuse (piquante). Les touches de miel et de coco avaient pourtant de quoi faire saliver.

Jean-Michel
Couleur : Or pâle.
Nez : Plutôt séduisant, ce nez nous propose un bel équilibre entre la pureté de la céréale et la modernité du fût neuf. De jolies notes de sucre d’orge et de guimauve, relevées d’une pointe de poivre. Evolue sur plus de douceur encore, voire une pointe d’exotisme, avec une rasade de jus d'ananas, comme dans certains de Gleturret ou Benriach distilés au début des années 80. Oui, l’ensemble est assez engageant.
Bouche : Démarre sur des notes douces de sucre glace et de vanille, rapidement complétées par une jolie dose de réglisse douce. Le fruit est plus discret qu’au nez, et l’alcool, plus présent (54% ?), pique un peu. La bouche se fait poivrée, plus végétale, et plus rêche.
Finale : Longue, elle est portée par une amertume végétale de plus en plus prononcée. Faut aimer la Suze...
Commentaire : Un whisky qui marque la rencontre entre tradition et modernité. Un nez séduisant, une finale compliquée... C'est la modernité du nez que je préfère ici. Mais ça ne suffira pas à me faire oublier l'amertume finale.

Amor57
Le premier nez part sur la pomme à couteau, la guimauve, le caramel. Une impression de douceur et d'onctuosité tempérée par la faible acidité de la pomme. L'aération développe quelques fruits supplémentaires, mais renforce la sucrosité au point d'initier un écœurement. Heureusement un discret sherry fait lentement son apparition diminuant d'autant cette douceur. Et puis avec les agrumes et de rares tannins, tout rentre dans l'ordre. Vient alors un beurre fondu intense, presque excessif, mais il agit comme un agent liant des autres arômes. C'est plaisant et équilibré après une vague d'impressions douteuses. En bouche l'attaque est douce. On attend les tannins qui n'arrivent pas. Du sel, et de rares fruits dont la grenade et l'abricot, mais légèrement blets. La bouche est très précise, mais pas très riche. La finale de longueur moyenne, est dominée par la noisette. C'est plaisant, équilibré mais encore une fois pas très riche.

Bishlouk
Couleur: Paille.
Nez: Des notes citronnées, un léger air marin. Cet air marin s'efface; de la résine et des fruits verts cuits se développent. Après aération, du thé vert et de la pêche fraîche. Après un long moment apparaît du massepain. Dans l'ensemble un nez assez doux et subtil, sage mais très complexe.
Bouche: Doux et liquoreux d'abord; beaucoup d'agrumes ensuite. La bouche manque cruellement de complexité après un nez si prometteur. C'est bon, mais inférieur au nez.
Finale: Assez longue. Une pointe alcooleuse revient faire "coucou" avant de se retirer pour laisser place à une légère amertume. Assèchement léger du palais. La gorge chauffe assez longtemps ensuite.
Verdict: Difficile de croire qu'il a 35 ans, je le croirais plus jeune. Clairement le meilleur Bunna que j'ai pu boire jusqu'ici, sans toutefois me séduire outre mesure. Il faut le laisser respirer longtemps pour exploiter toutes ses facettes.

Savoureur
Aspect:
Riesling
Nez:
intensité moyenne, alcool assez bien intégré, citron avec acidité qui vire direction ananas après aération, malté, vanillé, ambre, cumin, beurre de lait non pasteurisé, ganache au chocolat brun, pain fortement grillé après aération, finesse et arômes intensément mélangés sont au rendez-vous
Bouche:
intensité moyenne, alcool bien intégré, plus boisé et épicé que le nez et avec une légère amertume sur base d'une douceur maltée
Finale:
moyenne

Caribou
Couleur: or pâle
Nez: assez léger sur les agrumes (pamplemousse) et la poire. pas très expressif. traces de fumée
Bouche: côté maritime (salé, iodé), mais pas vraiment de tourbe, contrebalancé pas des fruits murs ou compotés (pèches, pommes)
Finale: assez longue, retour sur le côté maritimes soutenu par quelques épices douces

Jeep
N : Très végétal, herbacé, tomates vertes, sève. Le nez devient plus résineux à l’aération. Peut-être quelques touches florales (géranium ?). ça se prolonge sur des notes fruitées telles que la pêche blanche. C’est assez sympa, mais pas fou (pas trop ce que je recherche).
B : Woh !! On a l’impression de mâcher un bâton de réglisse. Assez dingue. Du coup, j’ai du mal à y déceler autre chose mis à part quelques épices (les quelles ?).
F : Assez longue entre douceur sucrée/vanillée, poivre et réglisse.
C : La bouche est assez particulière (j’aime beaucoup sur 1cl), mais doit s’avérer « fatigante ».

PatGVA
N : fleure, réglisse, léger
B : simple long droit
F : courte mais précise

