
Bowmore (Berry Bros and Rudd) - 14 years, 1994 - 14 ans - 56,2%
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Dede
Couleur : Vin blanc très pâle. Collerette fine laissant envisager un bdf.
Nez : Bon, y'a de la tourbe là, beaucoup de tourbe. Et puis de jolies notes d'agrumes, tout plein de citron en fait, et des pelures de pomme. Un fond de vanille aussi, et trois bouffées de café dues à la teneur en alcool, car il y a du voltage. Seconde dégustation : idem avec peut-être quelques effluves marins en plus. Un peu cartonneux. Quelques notes d'alcool blanc rappelant un new-make. Sec, cela demeure tout de même bien alcooleux. Avec beaucoup d'eau, la tourbe ressort plus sèche. Il est plus agréable, même si le profil ne change pas fondamentalement. Bouche : Gnnn, ça dépote ! Un peu moins tourbée que le nez ne le laissait entendre, on y retrouve le citron ainsi qu'une amertume iodée, un soupçon de poivre en fin de bouche. Du bon vieux (heuu, jeune) Islay des familles. L'eau accentue l'amertume et la verdeur de ce whisky. Seconde dégustation : même constat. Avec beaucoup d'eau, il devient plus intéressant. Apparition de notes végétales, de tabac. L'ensemble demeure toutefois plutôt monolithique.
Finale : Longue, fortement citronnée, elle se développe sur les bonbons acidulés et une légère amertume iodée. On retrouve la tourbe à la rétro-olfaction.

Gaxmalt31
Nez : Jeune whisky, Tourbé, Herbe coupée, Chaud
Bouche: Résineux, Réglisse, Tourbe fraîche, Léger fruit jaune
Final: longue et agréable sur la tourbe et le réglisse.

Savoureur
Aspect: Riesling clair, jambes fines
Nez: intensité légère à moyenne, alcool assez bien intégré (se remarque par un picottement quand on penche le nez trop dans le verre), tourbe, fumée (mais moins que la tourbe), air maritime, poisson frais, touche antiseptique (devient plus prononçée à l'aération), floral en arrière fond
Bouche: intensité moyenne, alcool assez présent (poivre) mais les autres aromes arrivent à se faire remarquer
Finale: moyenne à longue, bouche picotante et chauffante Avec eau: Alcool bien plus présent au nez et en bouche. Je préfère largement sans eau

Amor57
Autant être franc de suite : au moment de servir je me suis senti pris par une tourbe intense et agressive. Je présume que ce whisky ne sera pas un plaisir pour moi, mais poursuivons cette dégustation afin d'essayer d'invalider cette présomption. Au nez, de la tourbe intense. J'ai du mal à émerger de ce nuage. De temps à autre une trouée laisse passer du café et du pin. Laissons-le s'aérer. En vain. Au bout d'une demi-heure, toujours autant d'hermétisme mis à part un trop rare fumé. En bouche l'attaque est nette et douce, et part immédiatement sur la menthe poivrée, l'iode, les épices, l'air marin pour retomber inexorablement dans des bras tourbés. Boisé et asséchant. La finale, de longueur moyenne est aussi orientée vers cette tourbe puissante, avec des traces de caramel et d'épices. Vous l'avez compris, ce whisky est loin d'être ma tasse de thé, tout autant par son caractère tourbé mais aussi par son aspect monolithique.

ALouis
Couleur: Vin blanc
Nez: Un islay, avec ses notes marines et tourbées sur la cendre froide et médicinale. Les agrumes apportent de la structure en fond.
Bouche: La tourbe est très présente en bouche, un mélange de fruits de mer et de notes médicinales. Ensuite la bouche évolue sur de discrètes notes fruitées, assez exotiques. L'eau apporte un peu d'anis et de réglisse caractéristique des Laph IB.
Finale assez longue sur la tourbe et la réglisse.

PatGVA
Nez : insulaire, corinthe, maritime, tourbe, végétal, tourbe
Bouche : fumé froide, charbon, marin olive, gras
Finale : longue, douce, huile point de salinité.

Korova
Robe: Vin blanc Nez: Tourbé, Médicinal (Éthanol léger/gaze) , Fruité (me fait penser à une eau de vie de mirabelles tourbée!!!),l'aération le rend plus fruité (Poire, Fraise) plus léger. Toujours cette touche de gaze! Un peu d'amande également! Bouche: Attaque tourbée, assez médicinale, boisé (brûlé... amer) avec un peu de fruit en milieu de bouche puis re-bois cramé et note médicinale! Finale: Sur la cendres, jolie amertume entremêlée de fruit puis retour sur le bois brûlé

Canis_Lupus
1ère dégustation – 02/10/2010
Robe: Très pâle.
Nez: 1er nez sur une tourbe très légère, évanescente, très fine. La tourbe se développe lentement et prend des notes sucrées, sur le miel, légèrement fruité, sur des fruits jaunes confits. La tourbe continue de se développer mais s’accompagne maintenant de notes très fraîches, sur la menthe glaciale. Finalement, la tourbe s’estompe devant cette note sucrée-fraiche. L’ajout d’eau n’apporte pas grand-chose.
Bouche: Onctueuse, attaque douce et sucrée, miel, un soupçon de fruit à peine discernable, quasiment pas de tourbe. Puis la puissance grimpe et apparaît une vague très minérale, sur la pierre à fusil qui balaye tout, en même temps que monte la sensation d’alcool, avant de laisser la place à une vague de tourbe. L’eau adoucit et harmonise la bouche, mais on perd la distinction entre les différentes composantes
Finale : Dans la continuité de la bouche, la tourbe s’évanouit lentement. L’ajout d’eau rend la finale plus chaleureuse, plus fumée, moins tourbée, et un poil astringent. Mon impression : Je pencherais pour un tourbé sherry, sans doute un Islay, j’opterais pour un Lagavullin. Agréable et sympathique, de bon aloi, mais pas révolutionnaire ni exubérant. 86/100 2ème dégustation – 13/11/2010
Robe: Très pâle. Nez: 1er nez sur la tourbe assez délicate et de la menthe verte. Puis viennent s’ajouter du sel et un peu de poivre vert, voir même une infime touche vinaigrée. Légères notes de croûte de pain. La tourbe devient par la suite un peu plus sèche et poivrée, sur le poivre noir maintenant. Les notes salines se développent également. L’ajout d’eau arrondie ce nez et donne des notes plus douces à la tourbe. Le poivre est beaucoup moins perceptible. Apparaissent des épices et des herbes de Provence, très sèches. Devient également plus vert, herbacé. Un petit peu d’âcreté.
Bouche: L’attaque est relativement vive et sucrée. La tourbe est à peine perceptible, et le poivre du nez est remplacé ici par du gingembre confit. Peut-être un soupçon de réglisse. Avec de l’eau, on ressent un peu mieux la tourbe et un peu moins les épices. Peut-être plus easy drinkable mais moins de caractère.
Finale : Très tourbée, avec de la fumée. Chaleureuse et assez longue. Avec de l’eau la finale s’adoucit, devient plus sucrée, mais moins tourbée et quasiment plus fumée. Toujours assez chaleureuse. Mon impression : Ca fait vraiment penser à Talisker. Et dans ce genre, c’est vraiment bien fait. Mais ce n’est pas le profil dont je raffole le plus, même si j’aime bien. Manque peut-être un peu de complexité, de surprise. L’eau amoindrit la typicité de ce whisky, le rend plus banal. 86/100

Bugsbunna
Nez : forte tourbe fermière, relents d'alcool de poire qui trahissent la jeunesse
Bouche : idem. Paille et foin. Equilibré. Jeune mais prometteur.
Finale un peu courte

Jean-Michel
Couleur : Très pâle. Vin blanc.
Nez : Robuste. De l'alcool. Beaucoup de phénols un peu "verts". Bouillie de céréales. Quelqu'un a versé du Laphroaig dans mes flocons d'avoine. Lacté et vanillé. Une pointe agrumique. Manque de complexité. Pas vraiment l'extase.
Bouche : Attaque plutôt douce. Boule de gomme à la vanille et fumée de cigarette. Puis la bouche se fait plus puissante, un peu brûlante. On est sur les 60%.
Finale : Longue. Evolue sur une certaine amertume et l'âcreté du tabac froid. Commentaire : Un jeune tourbé CS un peu fruste. Pas vraiment mon truc.

Corbuso
Couleur : Paille. Nez : Jeune, très propre, sur la vanille et le caramel. Bouche : Jeune, tourbé, avec un peu d’algue et de sel. La finale est courte à moyenne, ronde, jeune, tourbé et maritime.

Bpoujol
Robe paille. Nez un peu fermé. Un peu fruité, un peu pâtissier. Fumée en arrière plan. Avec le temps, évolue sur des notes plus classiques, agrumes, herbacé, fumé, cendré. Assez déroutant.
Bouche puissante, vanillée, fumée. L'eau fait ressortir des fruits.
Finale assez longue, un peu de vanille, de la fumée.
Islay ? env 10y ? 52% ?

Mars
Nez : Puissant, très fumé avec beaucoup d'agrumes. L'alcool est toutefois relativement bien intégré. C'est aussi terreux, épicé, savonneux avec des notes de fleurs (violette?) et de cuir, animaux.
Bouche : Moins puissante que le nez. C'est doux avec une belle balance et des notes sucrées de céréales mêlées a un léger fumé/fruité. Légère note de new make.
Finale : Moyenne. Explosion de fumée. Pas mal de fruits bien sucrés mêlés à des agrumes (surtout du citron vert). Léger coté herbeux et de liqueur de plante avec les épices qui vont avec.

Piazzolla
Nez: mélange de tourbe + pomme + iode. Note de métal par la suite. Sel. Chien mouillé ! Côté végétal également (menthe ?).
Bouche = attaque (limite brûlante) sucrée/salée, tourbe délicate, iode. Délicat mais pas très complexe. Plus fruité avec un peu d'eau (pomme).
Finale = sur la tourbe et l'iode. Moyennement longue.

