Lagavulin ( Officiel) - Distillers Edition 1991 - 16 ans - 43,0%6 4
4 notes available in English
Nulty
Nez : la tourbe est là, délicate et en même temps bien présente. Quelques fruits l'accompagnent : banane, entre autres.
Feu de bois.
Bouche : des cendres, celles-ci se faisant moins pressante ensuite pour laisser la place à des notes de noix. Elle est douce, avec des notes fruitées intéressantes (oranges ?).
Final : court, passe par une période sherry plus douche avant que la tourbe ne reprenne le dessus.
Un whisky très plaisant, mais je ne sais pas, j'ai toujours cette impression de linéarité avec les Lagavulin.
Cher.
2011
Henrik Johansson
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2008
Couleur: Vieil or
Le nez est marqué par le poivre et de jolies notes de céréales, avec une légère amertume en arrière-fond. Des notes de prunes, se mélangent à quelques soupçons de tourbe et de fumée. Après quelques instants d'aération, des notes salées apparaissent, embruns qui viennent s'ajouter aux sensations de sherry et aux fruits secs.
La bouche est très complexe également. Après une première impression de fraîcheur, les notes légèrement amères apparaissent très vite, entre la noix et le bois d'une boîte de cigares. Un incessant va-et-vient entre fraîcheur et amertume lui donne une remarquable complexité. Une tourbe discrète se fait sentir tout au long.
La finale est très longue. L'amertume de la bouche s'amplifie d'abord, pour laisser la place au bout de quelques instants à de très intéressantes notes de sherry. Entre fraîcheur et chaleur, cette finale est exceptionnelle.
Une bouteille en tout points remarquable.
2011
Kell
Fumé, légèrement viandé. Des prunes caramélisées sur fond de tabac, de brise maritime et de tourbe fine. Comme d'habitude chez Lagavulin c'est super élégant.
PX oblige c'est assez caramélisé mais le sucre reste en dessous de ma limite. Comme le 16 OB ça manque légèrement de punch à mon goût.
2012
Dede
Couleur : Ambre soutenu. Collerette régulière (entre 43% et 46%?)
Nez : Expressif, bien qu'un peu alcooleux, le nez s'ouvre sur des effluves marins prononcés d'iode et d'embruns avant d'exhaler des parfums fermiers, viandés (hot-dog) et tourbés, ainsi que du caoutchouc, une acidité citronnée et une belle présence de l'orge maltée fumée. De légères notes fruitées (sherry ?) évoquant un jus multivitaminé ou une purée de fruits exotiques se manifestent fugacement. L'aération ne le modifie pas notablement mais fait disparaître la sensation d'alcool perceptible au 1er nez.
Bouche : Elle manque un peu de puissance en fin de bouche, malgré une attaque franche. La texture est fluide, les arômes marins et tourbés du nez se retrouvent, ainsi que les agrumes, quelques épices apportées par le bois et un léger viandé.
Finale : Longue, marquée par la céréale fumée et la tourbe, avant un retour des notes iodées du nez. Puis cet arrière-goût de hot-dog qui revient en bouche. Miam !
Conclusion : Un Islay, mais lequel ? J'ai énoncé presque toutes les distilleries avant de trouver la bonne... Un très bon whisky, au nez complexe et remarquablement fondu (j'ai eu du mal à démêler les arômes) mais manquant d'un peu de peps en bouche.
2009
Alexandre
Le nez est remarquable de complexité et de fondu entre le sherry, la tourbe et la fumée. On a aussi quelques saveurs viandées (jambon cru), ainsi que des oranges amères. Rapidement, des senteurs marines apparaissent également (iode, algues séchées). L'aération permet au sherry de s'affirmer un peu plus (fruits rouges bien mûrs), sans pour autant masquer les autres arômes. On note aussi après quelques temps dans le verre un petit penchant 'Talisker', avec de fines notes de poivre et de l'iode un peu plus affirmée. En dépit de la réduction, c'est du très haut niveau.
L'attaque en bouche est tourbée, dans un rayon fumée de tourbe. Une pointe de sherry également, qui s'affirme bien plus largement après aération, où l'on perçoit un peu de chocolat amer, le tout sans manquer de puissance, même à 43%. La tourbe, quant à elle, est finalement très délicate, s'alliant avec des braises chaudes et un peu de goudron. Etrangement, cette bouche supporte mal l'aération, ayant tendance à devenir aqueuse.
La finale, puissante et longue, est dominée par le sel et le goudron/caoutchouc, qui est la seule saveur un peu trop présente à mon goût dans ce whisky. Ce goudron va s'assagir avec le temps, laissant place à de la tourbe plus consistante qu'en bouche et à des peaux d'oranges.
En conclusion, un whisky très bien fait, même si personnellement, ces saveurs goudronnées ont toujours dans ce dram du mal à passer. Mais cela n'enlève rien à sa qualité intrinsèque, surtout qu'il est relativement abordable.
2011