Laphroaig (Signatory) - Un-chillfiltered collection 1988 sherry - 15 ans - 46,0%6 6
6 notes available in English
Un parfait équilibre entre la fumée, la tourbe, l'iode et certains relents de fruits de bois, probablement dus à la finition en fût de sherry associé à une grande complexité de saveurs et d'odeurs fait de ce Laphroaig une nouvelle réussite extraordinaire. Un nouvel exemple de la symbiose qui peut exister entre le savoir-faire embouteilleur indépendant de grande qualité avec celui d'une des distilleries les plus mythiques qui soient. Une parfaite réussite. Un très grand moment.
2004
Un nez où se mêlent la tourbe, la mer et des relents animaux, viande et vieux cuir sur fond d'agrumes légèrement acides.
En bouche, d'abord une agréable et fraîche sensation avec une pointe d'acidité, faisant rapidement place à des notes fumées, viandées et ensuite tourbées pour revenir sur l'acidité des agrumes (orange amère).
La finale est chaude, relativement longue entre la tourbe sèche et l'agrume, entre l'amertume et le sel.
2006
La fumée et la tourbe sont bien présentes, et derrière se profilent des relents d'agrumes et des notes animales assez marquées, même si l'ensemble semble un peu fatigué, probablement parce que la bouteille est ouverte depuis fort longtemps.
En bouche, cette tourbe diluée dans un jus de prunes et d'oranges reste agréable, mais semble avoir perdu de sa superbe.
La finale qui est assez longue fait ressortir des notes de café et de chocolat.
La cote attribuée est légèrement exagérée par rapport au plaisir, mais la perte de qualité est due à l'oxydation et non à la qualité d'origine de cette bouteille. Une note plus basse (qui serait méritée par le plaisir procuré) ferait baisser la cote moyenne, alors que dans mon souvenir il s'agit ici d'une très belle bouteille.
2008
L'iode et la tourbe mêlée à des relents de fruits légèrement acides sur un arrière fond de fumée caractérise le nez légèrement médicinal.
En bouche, c'est d'abord la fumée qui apparaît, suivie de près par les relents de tourbe et un tourbillon de saveurs alliant des notes de cuir et des touches de fruits des bois.
La finale commence sur des relents de tourbe et évolue vers des notes légèrement acidulées.
2005
La seconde dégustation confirme entièrement la première. Quelle grande bouteille, proche de la perfection, du moins pour les amateurs de Laphroaig.
2004
Un très beau nez où se mêlent des relents marins, fumés et tourbés, agrémentés de notes fruitées.
En bouche, derrière les premières impressions fumées, se développent de très agréables notes fruitées mêlées à des touches animales sur un arrière-fond médicinal.
Une très belle finale, salée et fumée où des relents acidulés viennent ajouter des notes colorées.
2005