
Caol Ila (Cadenhead) - 1991-2013 + E-150a - 22 ans - 46%
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Ptitdadou
Nez: D'abord très frais, floral, avec du citron confit, il évolue après quelques instants vers une tourbe fermière. On retrouve également de la réglisse, du pamplemousse et une belle fumée.
Bouche: L'attaque est vive, sur la tourbe et le citron, les notes fermières arrivent par la suite, avec également de l'amande douce , de la pomme et des épices.
Finale: longue sur la tourbe et la noisette
Commentaire: Belle évolution au cours de la dégustation, le tout est assez gourmand même si la bouche manque un peu de puissance.

Mars
Nez : Fruits frais et secs(plus frais que sec), malt, pêche.
Bouche : Fruits frais, gras, aqueux. Vanille, chocolat blanc, pêche.
Finale : Fruits frais, galette de riz, floral, épicé(trop à mon goût), anis et réglisse. Courte.
Commentaires : C'est avec celui-ci que j'ai eu le plus de mal. Pas assez de complexité, alcool moyennement intégré, trop d'épices, un peu dirty. Cela dit, cela reste buvable.

Dagde
Nez : Tourbe végétale légère, un peu chimique, pas mal de sucre candy, de la crème pâtissière, un peu d'orange, un peu de banane Haribo. Il y a également de la cire (bougie). L'ouverture ajoute du chocolat au lait.
Bouche : Tourbe végétale, timide, avec beaucoup de sucre candy, de la vanille, de l'orange, une pointe d'ananas, de la camomille. C'est un peu agressif (alcool moyennement intégré) mais également beurré. Un peu d'eau égalise le tout et ajoute des notes de noisettes. C'est pas plus intéressant mais c'est plus aisément buvable, avec une texture assez douce.
Finale : Tourbe végétale mais encore avec trop de sucre mais de jolies notes de camomille. La longueur est bonne. La tourbe redevient chimique (plastique brûlé) sur l'arrière-bouche.
Conclusion : Un whisky très épuré, jouant sur une palette végétale allant de la camomille à la tourbe. L'ensemble possède du sucre artificiel trop présent et cela manque globalement de corps et d'originalité. Un profil un peu ennuyeux au global.

Jean-Michel
Couleur : Or pâle.
Nez : Petits phénols légers et fruités. Un titre alcoométrique (43% ?) dans le bas de la fourchette pour un nez fringant et très agréable. Ce sont les notes d’agrumes qui dominent : Citron confit, citronnelle, et une bonne dose de bergamotes de Nancy, comme dans ces anciens Port Ellen réduits de G&M.
Bouche : Beaucoup de douceur, et une belle amplitude malgré le faible degré alcoolique. Crémeuse et savoureuse, elle se construit autour de cette tourbe légère, complétée par la douceur vanillée de la boule de gomme, mais aussi une touche de bonbon au café au lait, comme dans certains Refill Sherry. Ça se boit tout seul.
Finale : Longue, très longue, portée par ces phénols délicats, elle s’évanouit doucement sur une touche poussiéreuse, comme dans ces whiskies tourbés réduits qui ont respiré longuement.
Commentaire : Un malt tourbé facile et charmeur qui séduira les nostalgiques du Laphroaig 15 ans et des Port Ellen accessibles. J’aime !

Amor57
Le premier nez est poussiéreux. Après vérification du verre, l'origine en est bien whiskyesque. Poire, pomme et humus semblent signer au premier abord un whisky assez jeune dans un fût de qualité douteuse. Vérifions. Du beurre fondu, de rares agrumes et une tourbe qui monte en puissance, du fumé, des fruits rouges en quantité. Me serais-je trompé ? C'est plus que probable. Ou alors un faux vieux, genre élevage en quarter ou en octave ? Bref j'arrête de faire des supputations qui n'apportent rien et je me concentre sur la dégustation. L'attaque en bouche est dominée magistralement par le sel. La tourbe apparaît derrière, avec des tannins et des fruits suffisamment lointains pour que je n'arrive pas à les identifier. La finale, d'une très belle longueur, présente dans l'ordre : alcool, tourbe puis fumé. Heureusement des fruits arrivent ensuite en quantité. Une très belle longueur. La tourbe s'évapore plus vite que les fruits.
Un whisky dominé par un duo fruits – tourbe qui jouent à cache-cache tout au long de la dégustation. C'est frais et fort plaisant.

Savoureur
Il s'agit du même whisky que le numéro 5 avec la seule différence que j'ai ajouté un petit peu de colorant E150a dans ma bouteille avant de verser les échantillons.
Je suis curieux de voir s'il y a eu des différences d'appréciation.
Merci pour votre participation a cette expérience.
Aspect:
Riesling
Nez:
intensité moyenne, alcool bien intégré, tourbe (surtout le côté doux de la tourbe), fumée fraiche, léger massepain, plat de fruits de mer sur glace, thé froid au jasmin, pas très complexe mais bien équilibré et sexy (donne envie de remettre le nez dans le verre de multiples fois même s'il n'y a plus rien de nouveau à découvrir)
Bouche:
intensité moyenne, alcool bien intégré, en ligne avec le nez tout aussi bien pour les arômes que pour l'équilibre et se boit comme du petit lait
Finale:
courte à moyenne

Caribou
Couleur: Or
Nez: tourbe très légère accompagnée de poires et de pèches. apparaissent ensuite des notes de cendres froides, de menthol, réglisse, bonbon aux plantes. très agréable
Bouche: très maritime avec du sel de l'iode mais également des notes fruitées (raisins, pèche).
Finale: sur les notes salées et iodées

Jeep
N : Le nez est d’abord sur la tourbe « verte », végétale puis il évolue vers quelque chose de beaucoup plus minéral, cendré et légèrement agrumique. Pas d’une puissance extraordinaire, mais c’est maitrisé sans aucune trace d’alcool.
B : Un peu plate, ou délicate dirons-nous… C’est étonnement sucré et la tourbe semble d’un coup très secondaire. Et puis, c’est presque tout. Je trouve cette bouche fatigante à cause de ce côté sucré. Bof
F : Etonnante !! C’est long ! Alors que la bouche ne casse pas 3 pattes à un canard, quelle finale ! Longue, très très longue sur la tourbe légèrement cendrée et les bâtons de réglisse à mâcher.
C : La finale est vraiment renversante. Tout de même pas de quoi me donner envie d’acheter cette bouteille.

PatGVA
N : fleur sherry sureau propre
B : beau pâtissier florale
F : court florale

