Glendronach ( Officiel) - 1972-2011, cask #712 - 39 ans - 49,9%2
Nulty
Nez : vieux boisé, cuir, épices (muscade, cumin), moutarde "à l'ancienne". Betterave ou carotte. Raisins secs, purée de figues. Des fleurs. Quelques notes tertiaires de terre humide, de feuilles mortes. Légère fumée.
A l'ouverture, pâte de fruits rouges, l'aspect tertiaire grandit.
Bouche : Oh. Superbe finesse, belle texture couvrante. Fruits secs, du bois un peu pourri, des champignons, humus. Noisettes, praline. Fruits tropicaux (kiwi, passion), menthe. L'intensité ne faiblit pas. Tabac. Un peu la même évolution qu'au nez, on va vers un combo fruits/sous-bois.
Finale : longue, sur un vieux bois épicé, des fraises, du laurier.
Pas mal du tout cette affaire ! Demande du temps et une lichette d'eau pour s'exprimer totalement.
Le nez est superbe mais pas aussi expansif qu'on le voudrait, le palais par contre est génial.
2013
Pompix
Avec un premier nez légèrement brut, sur un boisé puissant teinté de vernis, le bestiau s’ouvre vite sur des fragrances plus douces telles que la praline caramélisée et cette inextricable touche "Glendro 70’s" vraiment unique et reconnaissable entre mille que j’assimile au mélange complexe entre rhum vieux au citron, viande rassie et humus enrobé de fumée chocolatée. On retrouve également les épices et le cuir, le tout arrosé d’une touche vineuse (sherry) et accompagné d’une note acidulée apportant de la fraîcheur à l’ensemble. Un tableau à la fois noir et sexy… bluffant !
La bouche parait un poil plus sèche mais reste magnifique, reprenant le bois, la fumée, la terre et la noisette, le tout agrémenté d’une touche fruitée à tendance exotique (passion) mais aussi plus traditionnelle avec la prune.
La finale est boisée, épicée et un poil rooty (réglisse) sans qu’aucune astringence désagréable ne vienne vous assécher le palais. Ce malt n’est que velours à siroter au coin du feu pendant les longues soirées d’hiver tout en prenant son temps, car l’aération est si bénéfique à ce type de whisky qu’il serait un crime de ne le laisser nous dévoiler tout son panache.
2013