Ardbeg ( Officiel) - Provenance, first release - N.A.S - 55,6%3
Nulty
Nez : tourbe, agrumes (citron), algues, feu de bois, très jolie fumée. Pommes cuites un peu caramélisées, confiture d'abricots. Très légère vanille, un peu sucré, quelques notes florales.
Bouche : très épaisse et huileuse, couvrante. Tourbe piquante et maritime, fumée un peu industrielle. Rappelle par certains aspects un vieux calva. Un peu vert également, de la menthe. Épices (gingembre, poivre).
Finale : longue, fumée plus que tourbée, jolie sucrosité.
Très bel Ardbeg, puissant mais surtout doté d'une texture en bouche incroyable.
2012
Alexandre
Le nez, frais, recèle beaucoup d'agrumes (citron glacé) et de la pomme. La tourbe est dans un premier temps discrète, comme dans un écrin qui serait enrobé par ces senteurs sucrées. L'intégration est parfaite, même si ce nez est un peu discret. En cherchant bien, la tourbe se fait assez rapidement très douce, végétale. On a aussi quelques céréales et du chocolat amer, avec toujours cette présence sucrée et acidulée. Après aération, on observe du caramel et du chocolat qui se fait davantage sucré. Un excellent ensemble, qui manque juste un peu de présence.
L'attaque en bouche, plus puissante que le nez le laissait à penser, est sur le végétal et le chocolat noir. On a ensuite une belle tourbe fumée, des agrumes (orange) avec un petit côté piquant / herbacé, et une belle cendre froide. Le défilement des différentes arômes, excellemment intégrés entre eux, est impressionnant. On a aussi du chocolat amer, du café, et un petit quelque chose faisant penser à du sucre glace. Avec l'aération, un côté plus effervescent et ferreux se montre, toujours dans une très belle fraîcheur. L'eau lui apporte du goudron.
La finale, très longue, est plus marine que le reste. On y retrouve de la tourbe, du varech et un peu d'anis. L'ajout d'eau la rend plus florale.
En conclusion, un très bon whisky aux arômes excellemment fondus et intégrés. Dommage que le nez manque de puissance et que la bouche montre un petit côté monolithique après quelques temps dans le verre.
2012
Kell
Nez: pommes acidulées, tourbe, fumée mais pas celle de viande séchée qu’on trouve chez d’autres cousins Islay, plutôt de l’encens ou du papier d’arménie. A ça s’ajoutent des notes maritimes (huître, algues séchées) et médicinales (camphre) pour un tour complet de l’ile.
On est pas à des années lumières des marqueurs des OB récent, notamment le Ten mais avec un coefficient multiplicateur de 2 ou 3.
Le nez est assez protéiforme, les notes varient d’un instant à l’autre ce qui le rend particulièrement ludique.
Bouche: Le plus extraordinaire mélange pommes acidulées, thé fumé et tourbe maritime (jus d’huitre) le tout rehaussé aux épices: gingembre, poivre, cannelle.
Le corps est dense, proche des huiles d’olive de grande qualité, les arômes sont puissants mais équilibrés, la tourbe ne prédomine pas comme sur les OB récents.
Finale: tourbée évidemment mais alliant puissance et élégance, épicée, interminable
2012