
Port Ellen (Douglas Laing) - Provenance: 19 years, Spring distillation - 19 ans - 43,0%
4
4






4 notes available in English

Un nez remarquable d'équilibre et de complexité, avec de la tourbe et de belles senteurs marines, sur un arrière-fond malté et fumé.
En bouche, une belle tourbe grasse, des relents d'agrumes, de la fumée, du sel, le tout parfaitement balancé. Un grand équilibre malgré une très belle complexité. Une légère âcreté, un goût de noix discrètement dissimulé derrière les autres arômes.
Une très belle finale, longue avec des relents à la fois marins et chocolatés. Une bouteille très étonnante. Une bouteille vraiment très près de la perfection. L'enthousiasme de la première dégustation est revenu.


Cette distillerie de l'Ile d'Islay a fermé ses portes (définitivement?) en 1984. Il s'agit là de la plus triste nouvelle qui puisse affecter un amateur de whisky de l'ile d'Islay. La perfection n'étant pas de ce monde, il est extrêmement difficile de donner une cote à cette pure merveille, sans être obligé à revoir l'ensemble des whiskies ayant déjà été notés. Port Ellen surpasse tout. La qualité de ce whisky vieilli durant 19 ans dans des fûts de chêne au bord de la mer est absolument surprenante. Elle fait même oublier son prix qui hélas ne le met pas à la portée de toutes les bourses. Mais le plaisir de goûter cette merveille justifie tous les sacrifices consentis pour son acquisition. Une pure merveille, un whisky proche de la perfection!!!!


Aussi étrange que cela puisse paraître, une seconde dégustation a eu un 18/20 comme résultat. L'influence de l'humeur du moment est décidément très grande.
Une odeur de fumée très agréable et relativement discrète suivie d'un goût subtile de malt tourbé en font une merveilleuse bouteille.
La finale m'a parue nettement moins longue que la première fois. Ceci prouve bien que pour arriver à une cote objective, une seule dégustation est insuffisante


Un nez très complexe marqué par la tourbe et l'iode avec des relents plus âcres dûs probablement au séjour dans le fût. Un ensemble d'une rare qualité.
En bouche, d'abord un goût assez marqué par le bois, qui s'estompe assez rapidement pour faire place aux agrumes avec toujours la tourbe et la fumée assez marqués, mais parfaitement en équilibre avec les autres arômes.
Une finale longue et agréable, avec un mélange de saveurs entre le miel et le citron, et la mer qui n'est jamais loin. Vraiment, une bouteille merveilleuse

