Strathisla (Gordon & MacPhail) - 8 years old - 8 ans - 57%8
Ptitdadou
Nez: On retrouve d'abord du citron et du cuir, il évolue ensuite vers des notes fruitée (poire, pamplemousse), noix de pécans, pour finir avec des odeurs de cendres et de kirch.
Bouche: Dans la continuité du nez, mais les épices dominent tout de même (bois)
Finale: moyenne, assez herbacée
Commentaire: Le nez est assez original et prometteur, malheureusement la bouche est trop dominée par les épices.
2013
Mars
Nez : New make, poire, pomme, cassonade, raisin, légèrement tourbé, floral, noix de muscade et carambole/physalis. Le tout se marie assez bien.
Bouche : Sucré, amer, très fruité, mielleux, menthe, floral. La balance est encore mieux qu'au nez, ce qui n'est pas peu dire.
Finale : Sucré, cassonade, raisin, floral, noix, new make qui disparait à l'aération, fruité. Longue.
Commentaires : La balance est clairement le point fort de ce whisky, pour moi. L'alcool est assez bien présent sans être gênant pour autant. On a ici un whisky d'un style que d'habitude je n'aime absolument pas mais pourtant j'ai bien aimé, comme quoi. J'ai hésité a mettre 89pts.
2013
Jean-Michel
Couleur : Vin blanc.
Nez : De la jeunesse, dans ce nez-là. Fruits confits artificiels. Angélique confite. Brioche à l’eau de fleur d’oranger (mouna). Après une (très) longue attente, un peu de la douceur d’un sucre d’orge, peut-être. Pas du tout le répertoire que j’affectionne (même type de blocage que face à un plat de cardons, me demandez pas pourquoi), mais je dois dire que dans son genre, s’avère plus intéressant et plus riche que la plupart des malts qui jouent sur ce registre, grâce à une certaine puissance (on doit naviguer autour des 50%) et un certain « gras » qui semblent ne demander qu’à se manifester.
Bouche : ...Ce que la bouche confirme. Effectivement, c’est chaud, et cette chaleur va se développer, s’amplifier, tout au long d’une bouche qui manque un peu de variété, mais pas de caractère. A la fois végétale et sucrée, riche en réglisse salée, avec pas mal d’ammoniac . Pour une fois, j’ai bien envie d’y ajouter une goutte d’eau. La goutte d’eau calme la bête, mais n’apporte pas plus d’arômes. Dommage.
Finale : La vague d’alcool se retire et laisse derrière elle une nette amertume végétale.
Commentaire : Rien d'indigent dans ce malt-là, mais une végétalité et un équilibre limite en bouche qui me bloquent un peu.
2013
Dagde
Nez : C'est plutôt fin. Le tout est bercé par des vagues fermières timides et une impression crémeuse. On perçoit successivement de la pomme, du miel, des notes de vin blanc, de légumes (poireau) et enfin de l'orange et de la pâte à tartiner. Ca reste un peu trop discret mais la délicatesse est là. L'ouverture renforce la crème d'orange fermière (fromager). Ca fait par moment un peu old school.
Bouche : Une claire dominante de chocolat au lait à l'orange et d'épices (cannelle en tête) rappelant l'ambiance hivernale.
Étrange bouche qui explose d'entrée (partiellement grasse) tout en ayant un cruel manque de diversité quand elle se rétracte (avec un peu de citron et de ferme lointaine). C'est plutôt bien fait quoique composé d'un alcool moyennement intégré.
Finale : On se retrouve avec une dissociation entre du lait au cacao (Candy'up), un bruit indistinct rappelant le fromage du nez et les épices qui viennent en force et imposent leur amertume sans que ce soit astringent (ajout de notes chaudes : paprika, piment). La finale n'est pas très conséquente mais l'arrière-bouche orange-épices est agréable.
Conclusion : Un dram cyclique. Après son nez plutôt classieux mais foutraque, la bouche possède des hauts et des bas, des explosions et des périodes de creux plus ennuyeuses. On reste donc sur un avis assez mitigé, d'autant plus que les notes fermières disparaissent en cours de voyage.
2013
Amor57
Le premier nez est marqué par la rose, le camphre ou l'acétone, en bref un parfum de salle de soins. Des tannins dont je n'arrive pas à déterminer s'ils sont juste présents ou agressifs, mais aussi de la vanille. Et, j'allais oublier, une tourbe intense, celle sans doute qui me cache la puissance des tannins et qui confirme ainsi son défaut majeur, à savoir de masquer l'essentiel. L'aération renforce les tannins – dont je ne sais toujours pas s'ils sont agressifs – et fait apparaître quelques épices, un côté fermier. C'est vraiment peu engageant. Aussi du soufre, du bois brûlé et loin derrière de la noisette. En bouche l'attaque est douce (serait-ce un effet secondaire de la tourbe ? En tout cas c'est un avantage pour un whisky qui doit faire ses preuves). De l'alcool, puis du sucre et une légère âpreté.La finale reste sur cette même absence de note.
Non pas que ce soit un mauvais whisky – il en existe – mais celui-ci présente une absence de caractère, quelques notes déplaisantes mais l'ensemble est cohérent, et stable dans le temps.
2013
Caribou
Couleur: paille
Nez: tout d'abord alcooleux, il s'assagit avec l'aération et laisse apparaitre des notes de céréales, gâteau au beurre ainsi que quelques notes fruitées: poires, écorce de citron. Il reste toutefois trop peu expressif à mon goût.
Bouche: comme pour le nez l'alcool ne se cache pas, difficile de passer à côté! viennent ensuite des notes de biscuit de malt, une certaine douceur sucrée ainsi qu'une amertume citronnée.
Finale: assez longue, dans la continuité de cette amrtume avec quelques notes poivrées
2013
Savoureur
Aspect:
Riesling
Nez:
intensité moyenne, alcool assez bien intégré, mélange de légumes frais et de fruits jaunes, étoffe humide, gingembre, fraicheur genre air froid en hiver ou bonbons glaçons canadiens, profil assez inhabituel mais (ou justement à cause de ce fait) plaisant pour moi
Bouche:
intensité moyenne à forte, alcool bien intégré, bouche plus sur les légumes et le gingembre, les fruits viennent en fin de bouche, bouche plaisante et easy drinkable
Finale:
moyenne
2013
PatGVA
N : sherry précis riche gras
B : fleur fruit blanc précis
F : précis long bien
2013