Rosebank (Ian McLeod) - Chieftain's Choice 11 years - 11 ans - 43,0%4 3
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Dagde
Nez : Très léger sur des notes de biscuit au beurre (type Lu), de violette, un peu de foin et un soupçon d'orange. Ca manque franchement de puissance, c'est très spectral. L'ouverture renforce l'aspect calme de ses effluves.
Bouche : Encore de la violette (en bonbon), un peu d'orange, un peu de chocolat et de la bergamote. Plutôt épuré avec une consistance réduite à son minimum. La seconde partie de la bouche est bien amère.
Finale : On finit sur le malt caramélisé et une pointe florale ainsi qu'une arrivée d'épices et de bois (qui reste sur l'arrière-bouche). C'est aussi très court.
En résumé : Un whisky assez transparent, qui amène des touches progressives (les végétales/florales sont plus nettes), toujours discrètes. La seule marque est l'amertume en toute fin de parcours. Difficile d'en garder un souvenir ému, il faut le reconnaître.
2013
Le nez décèle des odeurs discrètes de fruits et de vanille.
En bouche, de doux parfums exotiques le disputent à une vague odeur de foin coupé.
Une finale assez longue et revenant sur des notes rappelant un goût de noix vient parachever cette excellente bouteille, qui fait une fois de plus regretter que cette distillerie semble fermée à tout jamais.
2004
Le nez assez discret est marqué par les fruits doux (poire) et une agréable odeur de fleurs.
En bouche un étrange mélange d'épices douces, de poivre avec une très légère touche de bois en arrière-fond, et un mélange d'agrumes et de chocolat (où l'un et l'autre se fondent parfaitement, perdant leurs arômes particuliers pour créer un goût difficilement définissable, à la fois chaud et légèrement acide).
Une belle finale, quoique relativement courte, d'abord sur les fruits, et finissant sur un léger relent boisé.
2005
Un nez fruité légèrement épicé avec un soupçon de fumée en arrière plan.
La bouche est très agréablement marquée à la fois par les fruits (pomme mûre) et les épices (poivre) avec de légers relents amers, noix. Une grande douceur domine.
Cette douceur domine également la finale et en fait un whisky un peu trop sirupeux, assez éloigné de la traditionnelle fraîcheur des whiskies des Lowlands. Dommage, car l'attaque était des plus prometteuses.
2006