Laphroaig (The Whisky Agency) - Liquid Sun, 20 yo - 20 ans - 53,3%2
Dede
Couleur : Ambré
Nez : Du gros peaty-sherry qui tâche : tourbe grasse et médicamenteuse, sel en abondance, goudron, cacao amer, grenadine, orange amère, cuir neuf, viande fumée. Pas spécialement subtil, mais loin d'être monolithique.
Bouche : La toube est grasse et terreuse, marquée par l'amertume fraîche de la réglisse, l'orange amère et le sel. Beaucoup de goudron et de fumée de charbon aussi, ainsi que du tabac, puis du poivre et du quinquina en fin de bouche. Moins complexe que le nez, mais la superbe intégration de l'alcool la rend extrêmement plaisante.
Finale : Longue, tourbée (fumée de charbon), fortemement marquée par la réglisse, la gentiane, le quinquina, ainsi qu'une sympathique note de mûre qui parvient avec peine à surnager au milieu de ce maelström de cendres.
Conclusion : Un bon gros Laph au sherry comme on les aime.
2013
Alexandre
Une tourbe bien grasse et diffuse enrobe le nez, accompagnée d'un sherry bien présent également (fraise, raisins secs). On a aussi quelques arômes fermiers, le tout dans une belle fraicheur. C'est du bon boulot, d'autant que la tourbe et le sherry sont très bien équilibrés entre eux. Après aération, on voit apparaître du goudron, du sel, des fruits (banane), et aussi un petit côté médicinal (éther). Une belle bestiole bien complexe.
L'attaque en bouche est sur les fruits rouges (mûres), avant une puissante vague tourbée fraiche, rapeuse et grasse qui se montre. Il y a aussi de la fumée de tourbe, et toujours ce petit quelque chose de goudronné. Le sherry se montre par la suite, avec un beau chocolat noir et des raisons secs, puis pour finir on aura de nouveau de la tourbe, plus discrète et cristalline. Le tout est très bien fondu, précis, presque collant. On le sent passer. L'aération rend cette bouche entière plus diluée, presque effervescente.
La finale, de longueur moyenne à longue, est sur le chocolat et la tourbe grasse, avec une petite influence ferreuse et la présence de quelques agrumes ainsi que du café.
En conclusion, un très bon Laph' sherry, où les deux acteurs principaux se fondent à merveille.
2012