Tobermory (Ian McLeod) - Ledaig, aged 31 years - 31 ans - 47,8%18 16
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Mars
Nez : Feu d'artifice qui disparait après une longue aération, café, fruits murs, marin.
Bouche : Citronnelle, citron, agrumes, fruits secs, café, moka.
Finale : Feu d'artifice qui disparait à l'aération, agrumes, citronnelle, café au lait et amertume qui s'estompe avec l'aération. Longue finale
Commentaires : Bon sherry agrumique avec un très longue amertume. J'aime beaucoup! Gagne à l'aération.
2012
ALouis
Couleur : Ambre
Nez: gros sherry avec des notes de caoutchouc accompagnées par une belle tourbe.
Après une bonne aération, le caoutchouc n'est presque plus présent.
Des notes résineuses apparaissent, la tourbe devient plus de la fumée, des notes terreuses, de la bruyère ainsi que de l'orange et du chocolat.
Bouche: La tourbe est un peu plus présente et joliment fondue au sherry avec encore pas mal de caoutchouc.
Après une bonne aération, on a du miel, un peu de caoutchouc, de la fumée, des épices, du chocolat noir et quelques agrumes en fond.
Finale : très longue sur des notes terreuses et sucrées.
2012
Mapi
Couleur: ambre
Nez:Le nez est fruité (fruits blancs) et tout particulièrement sur de la prune. L’alcool apporte une bonne tension et permet le développement des arômes de caramel, de cuir et de torréfaction.
Bouche : la bouche débute tout en douceur. Vient ensuite la piqûre de l'alcool et enfin une belle rondeur. Le tout se développe par vagues successives. Une bien belle structure. Un whisky bien construit.
Finale: la finale repart sur les notes fruitées présentes au nez avec encore une fois des notes de prune (Vieille Prune de Louis Roque à Souillac). Ces arômes sont soutenus par une certaine sucrosité. Vient ensuite une pointe de torréfaction un peu comme avec un expresso. Belle longueur.
2012
Malt1972
Couleur: ambre foncé
Nez: sherry, le malt, la tourbe fumée en arrière-plan.
Nez: fruits sucrés et le sherry avec de la fumée en développement. Un peu de tourbe
Finale: longue, riche, lisse, tourbe douce.
2012
Johannes_Sauer
Couleur: brun clair, ambre. Nez: fruits séchés avec du miel de forêt et des relents doux de caramel (crème brûlée). Goût: Les fruits secs (bananes séchées sucrées) maintenant combinant très bien avec des notes de bois amères (cacao). Toujours très doux et agréable, pas besoin d'ajouter de l'eau ici. Finale: Longue et de plus en plus sèche. Très agréable. Devinettes: Ce pourrait être un bon et vieux whisky de la région de Speyside, je pense qu'un fût de sherry ou de porto a été impliqué ici.
2012
Roblanza
Couleur: ambre nez:
caramel, frais du bois et du cacao
bouche: goût sucré, très doux, boisé, se termine avec des épices, un peu asséchant.
2012
Jmputz
Couleur: Vieil or
Un nez tout en finesse avec des notes de noix grillées, du sherry, des épices, du pain grillé. Une subtile complexité se dégage du tout. Voici un whisky qui demande de l'attention. Un genre de whisky très raffiné mais assez peu spectaculaire. Sa qualité n'est pas dans le spectacle.
En bouche cette subtilité se confirme, même si la bouche est moins ciselée que ne l'était le nez. Ici les notes de pain grillé et de noix sont bien présentes mais de façon moins discrète qu'au nez. Quelques fragrances plus acides viennent s'ajouter au tableau et l'alcool sans être dérangeant montre bien qu'il existe. Excellente bouche.
La finale est très longue et prolonge parfaitement la bouche. Cette agréable sensation de pain et de noix grillées est omniprésente. La longueur de cette finale est un véritable délice.
2012
Nulty
Goûté blind.
Nez : joli combo tourbe et sherry. Tourbe salée un peu minérale. Des épices, du bois léger, un peu de terre. Caramel, fruits jaunes frais, agrumes. Tabac. Très beau nez.
Bouche : bien plus orientée sherry que le nez, la tourbe se trouve vraiment en arrière-plan. Bois en quantité, jolies épices, terre sèche. Légère amertume, toujours un peu de fruits, sucre candy.
Finale : sèche, fumée, un peu de tabac et de noix.
Très joli whisky, malheureusement un peu trop boisé en bouche.
2013
Canis_Lupus
Robe: Or Profond, ambre.
Nez: Le 1er nez démarre en douceur mais fait déjà preuve d'une belle expressivité. On sent déjà la promesse de la complexité à venir, c'est très équilibré et homogène, mais pas facile à disséquer à ce stade. Ce nez gagne en puissance lentement mais surement puis semble ne plus faiblir indéfiniment (on a joué avec pendant bien une heure, et on aurait pu continuer longtemps). D'une très grande évolutivité, il passe par un très grand nombre d'arômes différents. Successivement, de l'amande, du pralin, du vieux cuir, du tabac, de la torréfaction, du cacao, du viandé, du pain d'épice, de la croûte de pain bien cuite, pas mal de fruit, mais plutôt confis ou secs, tout cela sous-tendu d'un boisé fumé dosé à la perfection, à tel point qu'il faut du temps pour mettre le doigt dessus. Et tout cela n'arrêtant pas de changer et de se fondre avant de se renouveler. C'est vraiment grand.
Bouche: avec les vieux malts ayant un nez magnifique, on est souvent déçu par la bouche. Mais que nenni avec cet énergumène. Ces "modeste" 47.8% sont bel et bien tous là sans exception, mais intégré à la perfection, ne s'imposant jamais mais portant à bout de bras un profil en bouche aussi complexe et évolutif que le nez. Avec pas mal de temps, on se rend compte que ce whisky est bien un authentique Ledaig car la tourbe apparait. Mais une tourbe à nulle autre pareil, qui évoque plus un Ardmore, non mieux, un Brora fermier-waxy de grande cuvée, voir certains Port-Ellen également. A l'instar du nez, cette bouche semble ne pas faiblir et évoluer sans cesse. On finit par y trouver pas mal d'agrumes, citronnés, qui ne sont pas sans évoquer Laphroaig. Cet équilibre fermier/waxy un peu terreux est vraiment du tonnerre. On retrouve le pain d'épice également. Et le tous dans une rondeur extrême et fondu juste ce qu'il faut pour ne pas que les saveur se combattent, mais se marient tout en restant perceptibles et identifiables. Du velours.
Finale: Ben j'avoue être à court de vocabulaire après un tel nez et une telle bouche, mais elle est tout à fait à la hauteur, encore une fois bellement expressive, longue, interminable (mais dans le bon sens), envoutante ?
Commentaire: C'est un magnifique grand whisky, fabuleux voir même. A la fois un whisky "d'étude" tant il est riche et évolutif et tant il mérite de lui consacrer du temps, mais en même temps accessible car il commence très tôt à raconter son histoire et se montre non pas bavard, mais intarissable. Le genre de rare bouteille qui vous fait découvrir combien un whisky peut être grand. A aucun moment ne nous est venu à l'idée d'essayer de lui ajouter de l'eau. A noter que nous avons pour l'occasion comparé nos habituels verres référence, les C&S "Cool", par leur grans frères quasi identique à la taille près, les "Ambient". Si l'Ambient met beaucoup plus de temps à démarrer, au bout d'environ u1/2 heure, le nez devient carrément grandiose, même si la bouche y perd un peu en complexité, en précision, et en puissance.
Donner une note à ce niveaux là n'est pas facile, mais c'est pas moins que 92, et certainement 93, voire 94/100.
Ah oui, c'est un sherry cask, un vrai de vrai et là, c'était l'ouverture de la bouteille. Quand on sait l'énorme potentiel d'évolution de ce genre de whisky, difficile d'imaginer le niveau qu'il est capable d'atteindre au bout de quelques semaines, mois ... années ?
Au final, même si ça pourrait sembler un peu cher eu égard à l'âge ("seulement" 31yo), à l'embouteilleur (pas le plus ni le mieux réputé sur l'ensemble de sa production), voir la distillerie (sauf ceux qui connaissent), son millésime lui commence à être respectable et c'est en fait un excellent rapport q/p à ce niveau de prestation.. Pour moi tout simplement l'un des meilleurs whiskys que j'ai pu goûter ET acheter dans ce type de profil. Le genre qui vous fait vraiment comprendre c
Piazzolla
Nez : hyper élégant avec un mélange de fumée type old fashion et quelques fruits compotés en arrière plan. Simplement beau même si limite passé (ou surdilué).
Bouche en phase avec le nez même si frustrant par son manque de densité. Fluide et souple. Trop fondu.
Finale assez longue et en phase avec le nez (fumée élégante, mix de fruits très murs). Légère amertume.
Conclusion Le meilleur de ce WDTS. Bon, même si un peu passé peut être. Mérite que l’on s’y attarde.
2012
Amor57
Au nez : noisette, réglisse, craie, sable chaud ou silice, tarte au citron meringuée. Avec de l’aération, vinaigre, tabac. Frais et plaisant, classique.
Bouche : attaque franche et nette, pruneau, boisé, humus, poire.
Finale : longueur moyenne. Pruneau, humus, poire (comme la bouche) avec une touche légère d’acidulé et de lait chaud.
Un whisky très classique, plaisant et bien fait, mais sans aucune originalité.
2012
Pompix
Une évolution dans le verre très surprenante avec un premier nez sur le caoutchouc et des végétaux pourris qui dérive sur un mix d’écorce de résineux et de pierre à fusil pour arriver à du chocolat, une légère fumée et de la terre.
En bouche, après aération, on retrouve du bois fumé, du fruit et du chocolat.
Finale cohérente et de longueur convenable.
Ensemble fort agréable après une première impression atroce.
2012
Arno
Nez : première impression sur le roquefort ! Etonnant ! Je retrouve aussi du fromage de chèvre, du foin, des odeurs de vieille cave. Le fond est plus conventionnel, sur le sherry, la noix, les fruits secs et le sel.
Bouche : épices, sherry sucré & fruits secs, se prolonge sur un malt fumé avec des notes de cuir, de sel. L’ensemble se poursuit avec du bois et une pointe de soufre, pour rester ensuite longtemps sur la cendre.
Finale : cendre & résurgence des notes sucrées du sherry
Conclusion : Intéressant ne serait-ce que pour le roquefort au nez. Malgré cela, la bouche est bien trop commune, quoique assez fondue.
2012
Jbrice
Nez: Raisins & cacao, des prunes
Bouche: Sucrée, un peu tannique et beaucoup de cacao
Finale longue et boisée
Agréable et facile à boire
2012
Savoureur
Aspect: or rougeâtre
Nez: intensité moyenne, alcool bien intégré, charbon, vieille graisse, arômes d'étable, fruits secs, épices exotiques doux, fruits rouges, relents de fromage munster
Bouche: intensité moyenne, alcool bien intégré, bouche surtout sur les épices exotiques et les fruits, les arômes sales (vieille graisse, charbon) sont présents mais restent en retrait
Finale: moyenne à longue
Conclusion: Un excellent whisky sur toute la ligne. Je suis enchanté.
2012
Canis_Lupus
Robe : Vieil or, ambre clair.
Nez : 1er Nez sur du caoutchouc âcre, puis des fruits secs acide, vinaigre de noix. Evolue vers le vinaigre de xérès. Pralin et chocolat au lait très légers. Un peu beurré. Après quelques minutes, café au lait, et des épices.
L’eau affaiblit ce nez sans le transformer.
Bouche : Bien qu’on y retrouve les principales notes perçues au nez, ce sont les épices qui prennent le dessus. Un peu d’alcool en fin de bouche.
L’eau a le même effet que sur le nez, mais en ajoutant une note un peu savonneuse.
Finale : Une brève impression d’alcool puis … plus rien, comme si la finale s’était évaporée d’un seul coup. Mais on se rend vite compte qu’elle est essentiellement composée de fumée.
L’eau ne change pas le profil de cette finale mais baisse son intensité déjà faible.
Commentaire : Pas grand-chose à en dire, rien de déplaisant, pas de grand défaut, mais rien qui ne ressorte non plus, et cela, sans eau. Alors avec …
2012
Jean-Michel
Couleur : Ambre à reflets de Porto Tawny.
Nez : J'aime ! Pas vraiment complexe, mais assez racoleur, avec plein d'abricots secs. Puis devient plus acidulé, marqué par le zeste de mandarine et les kiwis. Et les nounours Haribo.
Bouche : Démarre sur de jolies notes fruitées (les mêmes qu'au nez). Puis devient un peu brûlant malgré un titre alcoométrique sans doute raisonnable (45% ?). Puis le bois brûlé attaque en force. S'assagit avec le temps.
Finale : De longueur moyenne, elle est marquée par un joli retour des notes acidulées.
Commentaire : Un whisky plutôt simple mais savoureux, élaboré avec soin (sans filtration à froid, si j'en crois l'opalescence du contenu de mon verre en fin de dégustation). Ca ne suffira pas à en faire un coup de coeur.
2012
Dede
Couleur : Ambre
Nez : On a ici à faire à un de ces sherrys légèrement soufrés que j'affectionne souvent. Notes organiques de champignons noirs, têtes d'allumettes, raisins secs, vinaigre balsamique, noix, liqueur de café. L'alcool se fait toutefois ressentir.
Bouche : Puissante et expressive, bien marquée par le sherry et là aussi légèrement soufrée. On y retrouve les principaux parfums décelés au nez auxquels s'ajoutent des notes fraîches d'eucalyptus et de menthol en fin de bouche, ainsi que des agrumes confits.
Finale : De longueur moyenne, elle est marquée par las agrumes confits et la fraîcheur du menthol.
Conclusion : Un bon sherry légèrement soufré, mais pas caricatural, et même un peu de pelure de pomme.
Note post-dégustation : cette bouteille nécessite probablement plus de temps que je ne lui en ai laissé dans le cadre de cette dégustation. L'aération l'embellira très probablement.
2012