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Le nez est dominé par deux marqueurs traditionnels de la distillerie, on a énormément de fruits et de cire. De la pêche et de la mirabelle bien balancés par cette cire chaude, presque brûlante. On a aussi un peu d’iode, donnant à ce nez une belle influence minérale. L’ensemble en ressort un peu rugueux pour un whisky de 35 ans. L’aération développe encore le côté fruité et chaleureux (nectarine, mandarine), d’autant que des épices et du café font leur apparition, avant de le faire virer vers un côté plus exubérant, avec du poivre, des épices et un peu de sherry (noisette). Tous ces arômes sont parfaitement intégrés, avec cette dominante fruité / cire. Un très beau nez.

La bouche est dominée par les mêmes saveurs. L’attaque est énorme sur les fruits exotiques (ananas, mangue), avant de devenir un poil monocorde sur la cire et le minéral. L’ensemble est toutefois bien puissant et très chaleureux. L’aération laisse apparaître un peu de tourbe et de fumée, et du bois en milieu de bouche. On est quand même un cran en dessous du nez.

La finale, longue, est dominée par la cire, accompagnée d’un effet effervescent pas dérangeant. On y trouve aussi un peu de tourbe et de cire. Le tout est très chaleureux, à défaut d’être extraordinairement complexe.

En conclusion, un très bon Clynelish 1972, finalement sans surprise. Une bouche un peu monocorde cependant.

2011