---

Ce qui nous sautes au nez, au premier abord, c’est ce côté suave, complexe, tirant sur les caramels mous ou les toffees et tout cela malgré ses quasi 60% M’sieurs dames . . . Tout ça enveloppé de cette aura vineuse, très flatteuse et qui vient épaissir le voile de mystère autour de ce flacon. L’iode est passée par là, les fruits séchés aussi (abricots secs).
La bouche nous explose le palais avec une palette aromatique à faire pâlir toute corbeille de fruits qui se respecte ! Ça par sur les abricots, puis la poire, la vanille . . . . . Quelques réminiscences fumées mêlées à cette petite touche d’iode.
Une finale longue, musclée, avec un penchant animal, sur le cuir et la réglisse (les petits cachous de Zan pour être plus précis !) Le caractère ARRAN ne manque pas à l’appel . . . À mettre entre toutes les mains . . . .
2006

---

Le premier abord est surprenant pour un Arran : Il est très boisé et suave. On sent ensuite la vanille et l'abricot, avec des relents de caramel, celui qu'on fait chez soi. Les tannins sont assez forts et couvrent en fin l'iode, le sel et le varech. C'est un nez tout en rondeur.
On retrouve en bouche le caractère marin d'un Arran : l'iode est omniprésent. Suit ensuite le cassis et un fond légéer de banane. La bouche est beaucoup plus simple que ne le laisse supposer le nez. L'alcool est légèrement agressif.
La deuxième surprise vient de la finale : elle est longue et fait sortir des arômes de fruits avec une dominante abricot suivie d'un peu de fraise et accompagnés toujours de l'iode. Assez curieusement la finale est plus forte que la bouche. La rétro-olfaction est en complète harmonie avec cette finale.
2006