Clynelish (Signatory) - Prestonfield 2nd ed. for LMDW - 33 ans - 54,6%3
Pompix
Plus présente que jamais, une fumée délicate accompagne à merveille le profil de la distillerie (cire/fruit) qui est également appuyé par l’apport du fût (vanille/épices piquantes).
Fin de bouteille, la fumée a mangé un peu le pas sur le fruit, mais l’équilibre, la finesse, et la structure de la bête sont toujours au rendez-vous. Aucun Clynelish 82 que j’ai pu goûter n’arrive à la cheville d’un pareil bazar !
2011
Alexandre
Le nez dégage de fortes autant qu’agréables senteurs de cire, d’épices, de fruits exotiques et de fraicheur. C’est ample et excellemment fondu. Ce côté fruité va aller en s’étendant au fur et à mesure de l’aération. On a alors de la poire bien mûre qui est mise en avant, avec les épices qui vont devenir plus chaleureuses. Apparaissent également du loukoum, du café, du salé et des embruns en fin de nez. C’est tout simplement terrible. La cire devient plus douce, et un peu de tourbe se montre suite à une bonne aération. Une complexité remarquable. L’eau laisse apparaître de la céréale.
La bouche débute sur une grosse attaque fruitée (pêche, ananas, poire) et pâtissière (gâteau au café) avant de faire place a des épices, de la cire chaude et une pointe de minéralité. Ce beau voyage s’achève sur de la fumée et une influence fermière marquée. L’aération met en avant des agrumes (orange, citron) et rend ce bel ensemble robuste et présent (piment), même si l’ensemble est hyper bien équilibré et puissant. Un équilibre et un fondu exceptionnels. L’eau développe encore les saveurs d’agrumes.
La finale, très longue, est sur les fruits séchés (oranges) et la cire, avec un peu de fumée. L’ensemble est chaleureux, avant de devenir un peu plus rocailleux suite à l’aération (pierre mouillée). Le souvenir est d’ailleurs minéral et végétal.
En conclusion, un whisky excellent bien construit et fondu. C’est ni plus ni moins terrible.
2011
Dede
Couleur : Vin blanc
Nez : Bien que plus fumé que le SMOS, on retrouve un profil présentant un indéniable air de ressemblance avec ce dernier. Les notes cireuses sont très marquées, le fruité "verger de chez nous" est bien présent, l'alcool un peu plus agressif. Attendons un peu. L'aération fait ressortir des notes marines et surtout épicées de gingembre confit, un petit côté fermier aussi. Ce nez est moins fondu, plus viril que le précédent, mais on reste en famille, du côté Clynelish. Quelques gouttes d'eau accentuent encore ces derniers aspects.
Bouche : L'attaque est étonnamment plus douce que le SMOS, puis les degrés se font sentir. La fumée aussi est bien présente, à défaut de tourbe. La texture, grasse, fait que le whisky vous tapisse agréablement la bouche. La cire, les fruits du verger, le poivre blanc se marient harmonieusement. Avec un peu d'eau : oh oui, le profil est toujours aussi agréable, mais la brûlure alcoolique disparaît.
Finale : Longue, elle est d'abord phénolique avant de se développer sur le fruit (mirabelle, pomme) et les épices. On retrouve la tourbe à la rétro-olfaction. Elle est également légèrement asséchante, mais bien moins que celle du SMOS.
Conclusion : Encore un top vieux Clynelish, cette fois en version velue pour nous les hommes. Et que c'est bon d'être un homme !
2010