Venez parler ici de tout ce qui n'a aucun rapport avec le whisky: autres alcools, bières, vins, etc...
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Eliphas a écrit :
Contrairement aux malts Ecossais dépendant plus d’un savoir faire
Un peu plus c'est vrai, mais pas tant que ça : l'eau, l'orge (locale ou non), les levures (bis) le climat sont fondamentaux dans la constitution d'un Whisky, comme l'élevage pour un vin.
Eliphas a écrit :la France a cette notion de terroir, défendons nos produits !!!!
Oh que oui ! Je ne comprends pas bien certaine propagande qui voudrait faire croire que pour dix euros on a des vins aussi bons que nos crus classés ; j'en ai essayé pas mal, certains notamment espagnols sont très plaisants, voire opulents mais ce n'est pas le seul critère de qualité ! Je vais mettre un post dans "le monde du whisky" pour éclaircir mes idées à ce sujet .
La curiosité m'a fait acheter 2 vins dont je venais de découvrir l'existence (je suis jeune pardonnez moi)
Je suis donc allé me ruiner (bien ruiner même, hem hem) samedi dernier et ai donc emporté 2 vins inconnus au bataillon que je réserve pour une très prochaine bonne occasion ... :
La coulée de Serrant (Chenin, monopole de Nicolas Joly gourou de la biodynamie, en Loire) ( http://www.coulee-de-serrant.com/fiche%20technique.html ) vin dont il faut parait il une vingtaine d'heure de carafe (!!!) et minimum 10 ans avant de le consommer. curieux curieux, il parait que c'est grandiose.
Kleine Constantia ou Vin de Constance (afrique du sud, liquoreux de muscat petit grain), je ne connaissais pas non plus. Il parait qu'on résucite un breuvage en vogue au 19eme, se raprochant des grands liquoreux français ... en tout cas ça douille un max pour 50cl ... aaargh.
Oui, une coulée de Serrant bien préparée (âge, température, ouverture ; laisser la carafe fermée pour conserver les arômes floraux, pas trop d'aération qd même , 3h devraient être suffisantes) c'est génial. De façon générale les Savenières sont actuellement sous-estimés ; ces vins blancs qui vieillissent bien sont très typés, il faut faire un petit effort pour aller vers eux.
[quote="mikadisa"]La curiosité m'a fait acheter 2 vins dont je venais de découvrir l'existence (je suis jeune pardonnez moi)
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Bonjour,
Pour un début d'apprentissage ( si je comprends bien) ce sont des vins pas facile d'approche, surtout le Coulée de Serrant.
Mais la curiosité........ !
Bonne dégustation
Régis
Il paraît que ce Joly se la "joue" un peu ! Sinon la biodynamie est une approche excellente, d'ailleurs tous les vins devraient être produits en biodynamie ou au moins en AB.
whiskye a écrit :Il paraît que ce Joly se la "joue" un peu ! Sinon la biodynamie est une approche excellente, d'ailleurs tous les vins devraient être produits en biodynamie ou au moins en AB.
Ce qui est sur, c'est qu'il a du tempérament
Quand à savoir si toute la production française ou mondiale devrait être produite en AB, c'est un doux rève, je peux te dire que c'est très contraignant et cher. il faudrait aussi revendiquer de l'orge bio, de la farine bio pour les pâtes, la semoule et le pain, du riz, bref toute l'agriculture et l'élevage.
Paralèllement, la Terre doit nourrir 6 milliards d'individus, pas facile.
sur le fond, plutôt d'accord avec toi.
Régis
C'est ce que soutiennent les tenants de l'agriculture traditionnelle, mais a t-on déjà essayé de produire du bio à grande échelle ? Rien ne dit que ça ne marcherait pas, mais ce qui est sûr, c'est que ça ne ferait pas plaisir aux fabricants de produits phyto-sanitaires. J'ai vu des installations assez grandes au Maroc pour la production de tomates bio. Et que penser de l'Europe ou des USA qui produisent pour des pays qui pourraient parfaitement s'auto-suffire en agriculture, mais qui ne peuvent vendre leurs autres produits à cause de prix d'achats trop bas ? Je crois qu'il faudrait essayer pour le savoir vraiment.
En ce qui concerne le vin plus particulièrement, certains sont obligés d'arracher, il y a surproduction, donc je ne pense pas que ce soit une question de quantité, mais que les consommateurs ne recherchent pas encore massivement ce type de produit. Mais cela viendra, le prix n'est pas un obstacle essentiel, je parviens à manger bio sans me ruiner, et à boire du vin lui aussi bio. Bien sûr, le mode de culture ne suffit pas à faire du bon vin, c'est avant tout une question de santé et d'environnement. Je suis passé en courant dans un chemin de vigne que le propriétaire traitait à la machine, je crois pouvoir dire que ce ne sont pas des conditions de travail agréables, j'ai eu vendangé des vignes traitées, c'est très dur de respirer le produit collé sur les feuilles, et de se dire après qu'on boit un vin qui contient même de manière parcellaire plusieurs de ces produits. Mais je suis d'accord, cela demande beaucoup de temps et d'investissements. Il faut donc que le consommateur suive.
