
Laphroaig ( Officiel) - Cairdeas, Feis Ile bottling 2008 - N.A.S - 55,0%
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3 notes available in English

Un nez marqué à la fois par des notes d'agrumes et de la fumée de tourbe à caractère médicinal. Ce côté austère semble évoluer assez rapidement vers quelque chose de plus convivial.
La bouche est nettement plus intéressante que le nez. Une très belle complexité, avec des notes de chocolat et de poisson semblant passer sous d'autres plus fraîches et fruitées. Un entrelacement de goûts assez peu commun . Des relents camphrés viennent s'y ajouter, faisant de l'ensemble quelque chose de très spécial et de très agréable. L'impression en bouche est celle d'un whisky très huileux, ce qui ne fait qu'augmenter le plaisir.
La finale est très longue et les relents de tourbe grasse et de chocolat prolongent le plaisir pour de longues minutes.

ALouis
Couleur: Or soutenu, à reflets dorés. Nez: Tout d’abord de la tourbe puis les fruits, les agrumes et les fruits secs, un refill sherry. Nez équilibré, sur la fumée et les fruits, légèrement vineux. Après ajout d’eau des notes de fruits frais apparaissent. Bouche: Tout d’abord la tourbe, feu de bois et cendre froide. Des notes médicinales en bouche. Viennent par la suite les fruits, frais et cuits. Après ajout d’eau, le côté médicinale s’atténue pour laisser la place aux fruits exotiques et aux épices, cannelle.

Amor57
Rien qu'en versant le dram, la tourbe fait son apparition. J'ai donc déjà un a-priori négatif. Mais je vais essayer d'être le plus objectif possible. Et de fait, la première chose qui me saute au nez c'est la noisette, certes bien vite submergée par la tourbe. En cherchant bien, un léger fruité se dégage, avec quelques agrumes. Et puis un fumé. Je cherche du sel mais n'en trouve pas. En bouche l'attaque est douce avec des épices. La tourbe est encore ici manifeste et dominatrice. Une montée alcooleuse précède un retour de la suavité. Du piment doux et ici encore un fruité lointain. La finale est d'abord absente puis une explosion de menthe et d'anis, de la tourbe et puis un large panel d'épices. Il n'y aurait pas cette maudite tourbe qu'elle serait bien belle cette finale ! L'alcool est étonnant : la bouche en révèle une quantité importante et globalement il est assez peu discernable. Rien ne m'accroche dans ce whisky, excepté l'arrière-plan de la finale. Reconnaissez que c'est bien peu !

Bugsbunna
Rien qu'en versant le dram, la tourbe fait son apparition. J'ai donc déjà un a-priori négatif. Mais je vais essayer d'être le plus objectif possible. Et de fait, la première chose qui me saute au nez c'est la noisette, certes bien vite submergée par la tourbe. En cherchant bien, un léger fruité se dégage, avec quelques agrumes. Et puis un fumé. Je cherche du sel mais n'en trouve pas. En bouche l'attaque est douce avec des épices. La tourbe est encore ici manifeste et dominatrice. Une montée alcooleuse précède un retour de la suavité. Du piment doux et ici encore un fruité lointain. La finale est d'abord absente puis une explosion de menthe et d'anis, de la tourbe et puis un large panel d'épices. Il n'y aurait pas cette maudite tourbe qu'elle serait bien belle cette finale ! L'alcool est étonnant : la bouche en révèle une quantité importante et globalement il est assez peu discernable. Rien ne m'accroche dans ce whisky, excepté l'arrière-plan de la finale. Reconnaissez que c'est bien peu !

Canis_Lupus
Robe : Or pale. Nez : Tout d’abord de la tourbe sèche, puissante, massive, sur le grenier à foin. Une pointe d’acidité de citron jaune. De la céréale pâtissière, un peu de menthe. Un peu végétal. Bouche : Alcool de poire, tourbe et un peu de fumée. Une touche anisée, sur les herbes de Provence, plus sur le fenouil que sur l’anis. Astringent quand on le garde en bouche. Finale : L’astringence ressentie en fin de bouche donne une finale très sur la fumée de tourbe. Retour de menthe et d’herbes de Provence.
Robe : Or jaune Nez : C’est très fin, très léger, sur la tourbe et le citron jaune. Puis ça s’alourdit un peu et dérive vers la tourbe aromatique. De la menthe verte également. Une infime note de croute de viande rôtie. L’ajout d’eau amène ce nez sur le thym et le romarin. Peut-être un soupçon d’agrume persiste-t-il ? La note mentholée réapparaît au bout de quelques minutes. Bouche : Assez harmonieux, fondu, presque d’un seul bloc, mais bizarrement pas monolithique pour autant. Une impression d’une certaine complexité, du coup. De la tourbe à tous les étages, bien sur, cette typique note de tourbe aromatique. Une très légère note picotant tirant sur du bonbon au gingembre. L’ajout d’eau amoindrit toutes les saveurs et laisse un peu plus ressortir le gingembre. Une légère amertume apparaît. Finale : Marquée par la cendre, et toujours cette tourbe. L’ajout d’eau banalise un peu cette finale et laisse la place à une amertume douçâtre

Corbuso
Couleur: Or Nez: Très tourbé, propre et maritime. Bouche: Doux, sucré, jeune, floral, tourbé. Immature. La finale est courte, douce, sucrée, sur la réglisse et la tourbe.

Jean-Michel
Nez : Elégants phénols fruités. Agrumes (kumquat fraîche) et bûche qui se consume. Et une belle végétalité (persil haché, coriandre). J'apprécie beaucoup l'équilibre entre la vivacité du citron et la douceur du miel et de la gelée de coing. Citronnelle et gingembre confit. Ginger ale. Gumy Bären Haribo. Sensation beurrée. Thé à la menthe ? Belle maîtrise de l'alcool (55% ?) Attaque sur la cendre froide. D'abord puissante et très astringente, la bouche s'arrondit sur le berlingot au citron. Belle présence de la vanille, et toujours ce côté un peu "beurré" (Galak ?). Equilibre alcoolique plus tendu qu'au nez, mais reste très consommable sans ajoût d'eau. Suffit de prendre de plus petites gorgées. Belle présence en bouche grâce à l'équilibre de la douceur, de l'acide, et de la fumée. Avec de l'eau, des notes plus florales se développent (pétales de rose). La finale est longue, avec un retour sur l'âcreté du bois brûlé, et une pointe de réglisse à la violette. De la très bonne camelotte, qui me rappelle le Bowmore Dewar Rattray for Bresser & Timmer gouté chez Jean-Marie à l'occasion du Witch 3.

Jmputz
Une belle tourbe caractérise le premier nez. Des notes agrumiques émergent cependant, lui donnant un petit caractère piquant. De discrètes notes de fumée. En bouche, les notes acides et les tourbées dominent tour à tour. Bel équilibre entre des goûts assez contrastés. Equilibre des contrastes... donc complexité. Des notes chocolatées l'emportent vers la fin. Présence indéniable d'alcool.. La finale est chaude, garde le souvenir de l'alcool et des notes chocolatées

Jmputz
Voici un nez qui évoque indiscutablement l'ile d'Islay. Une tourbe discrète comme le nez d'ailleurs, masquant des odeurs d'agrumes fort agréables. Quelques notes de cire également. En bouche , un étonnant mélange d'agrumes et de tourbe. Elle est tour à tour marquée par la fraîcheur acide du fruit et des notes chaudes et chocolatées. Au final, c'est la tourbe qui se retrouve dans les souvenirs. Avec une légère impession d'alcool.

PatGVA
Nez Tourbe, jambon fumée, animal, vanille, torréfaction, chocolat Bouche Fumé, tourbe, salin Finale Tourbe, longue, nez et bouche sont trés proche, salin

Pompix
Au nez, des agrumes(citron), fumé et léger tourbé. En bouche, tourbe, fumée, fruit, épices, piment. Finale sur le charbon et les épices.

RX21
Couleur: Jaune paille Nez: Bois de cèdre Bouche: Brou de noix, manque de force au milieu, cerneaux de noix, tourbe et fumée après dilution Finale: Tourbe assez persistante

Savoureur
Aspect: Jaune paille, jambes fines qui s’écoulent rapidement Nez: Moyennement à très intense, alcool présent mais pas gènant, tourbe, fumée (le plus des quatre tourbés), vanille, fraicheur (eucalyptus), léger glée de fruits, pas beaucoup d’arômes mais quand-même plaisant Bouche: Fumée et chilli, confirme mon impression d’un jeune monstre tourbé que j’avais déjà au nez Finale: moyenne Avec eau: Nez et bouche plus équilibrés mais ça reste un profil de high peat / low age

TTN
Doré Dès la première approche au nez, c'est la fumée de tourbe séchée et le jambon fumé qui s'installent avec insistance. A ce stade je pencherai pour un Caol Ila. Le nez devient ensuite plus médicamenteux. En bouche je perçois d'abord l'herbe fraiche, le citron puis le réglisse et l'orge malté avant qu'une avalanche de fumée n'envahisse la bouche. La finale est longue et toujours sur la fumée qui colle littéralement au palais pendant de longues minutes. Un malt sans concession. Il me parrait encore être dans sa jeune adolescence. Finalment, peut-être un Laphroaig? Je n'imagine pas proposer ce malt à un novice!


Un nez délicatement marqué par la tourbe avec en arrière plan de délicieuses notes à la fois fruitées et acides. De belles notes de fumée par dessus le tout dissimulant des discrètes effluves de chocolat. Un nez d'une très belle complexité.
La bouche est d'abord marquée par une tourbe sèche assez présente, mais évolue assez rapidement vers des notes amères complexes, toujours dans le registre tourbé, un mélange entre la fraîcheur acide de l'agrume et la rusticité de la tourbe. Très agréable en tout cas.
La finale est longue, et là où la bouche détectait une certaine sécheresse tourbée, la finale semble plutôt marquée par une tourbe grasse, moins austère.
Une excellente bouteille.

Dede
Couleur : Or pâle
Nez : Dans la même veine que le 18yo. Très Laphroaig, sur la tourbe médicinale avec la vanille en fond. Toutefois plus marin (iode et embruns), plus citronné et moins fruité que le 18yo, plus puissant aussi (normal, vu le degré d'alcool).
Bouche : L'alcool est très bien intégré. On retrouve l'alliance de la tourbe, de l'iode et du citron, avec en arrière-plan une touche sucrée qui adoucit l'ensemble. Des notes de bois neuf apparaissent en milieu de bouche, ainsi qu'une amertume de gentiane/réglisse.
Finale : Longue, médicinale, amère et tourbée, elle se fait malheureusement asséchante sur la durée.
Conclusion : Pas mauvais, mais cette sensation de sécheresse en finale n'est franchement pas plaisante. Je préfère de loin le Cairdeas 12yo 2009, sans parler du bon vieux 10yo CS Red Stripe.

