Couleur : vieil or / caramel, très gras sur le verre.
Nez : Tourbe, grillé, bacon. ça envoie sacrément au nez, même un peu trop à mon goût (je suis pourtant pas une chochotte). Après aération, je trouve du menthol et même des notes de fromage. Peut-être ce que Stéphane appelle "fermier" (pour moi c'est plutôt le foin, l'écurie mais là ça ne m'y fait pas penser). En revanche, je ressens une certaine âcreté qui me dérange un peu. C'est dommage car ce nez aurait été fantastique (comme souvent avec les peaty sherry)
Bouche : Piquante de premier abord. Se calme après une longue aération mais je pense que soit c'est vraiment un haut degré d'alcool, soit il est mal intégré. Le bouche est l'exacte prolongement du nez, avec ses qualités mais aussi ses défauts notamment une impression de vinaigre balsamique et je n'aime pas tellement ça. C'est à la fois gras, sucré et gourmand, mais aussi très frais.
finale : vraiment sur le menthol et un soupçon de soufre.
Je ne sais pas quoi en penser. Ce n'est pas mon style préféré, c'est très bon c'est clair mais je lui trouve quelques défauts qui ne font pas monter trop haut. 88-89. C'est certainement le genre de whisky que j'aurai surnoté avec l'étiquette connue.
Je ne vois pas comment ça ne peut pas venir d'Islay. Déjà ça en a toutes les qualités et en plus il me semble qu'il devait y avoir un sample de chaque région d'écosse et qu'islay n'y est toujours pas passée

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peut être un Laphroaig mais je n'y trouve pas le côté médicinal. ça pourrait être assez jeune vu le possible degré d'alcool. Je doute qu'ils en utilisent bcp à l'époque mais aussi un fût de porto qui aurait pu apporter ce coté balsamique.
Port Ellen parce que c'est quand même très fumé/tourbé et que ceux que j'ai goûté étaient bien dans ce style mais maintenant que je connais le pedigree des précédents, j'ai du mal à croire que Gérard ait pu y inclure un sample de cette distillerie pour le tarif payé.
Je reste sur :
Laphroaig, sherry cask (amontillado), 15 ans, 60.7 degrés et...1984 (c'est la seule année pour laquelle je trouve un degré aussi élevé chez laph sur WB mais de tte façon ce n'est pas un sherry...ce qui me fait remarquer que PE était bien plus souvent embouteillé à de hauts degrés d'alcool...Car je l'aurai bien mis au dessus des 60°)
Et ben, j'ai fait une Von Barton sur ce coup tiens !!