Pas de crachoir, Juju ?
Y'a bien 500m2 de crachoir, chez dede, non
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon/lol.gif)
?
Bon. Ca, c'était tant qu'on était sur la terrasse. A l'intérieur, mon petit crachoir à petit déjeuner n'avait pas l'air de mettre en appétit mes voisins. Mais ça, c'et une autre histoire.
Comme il a été dit, nous avons mis beaucoup de temps avant de franchir les 46%. Faut dire qu'il y'avait plein de trucs vieux :
- F2F inattendu entre 2 Bowmore Bicentenary ; celui d'Amaury, d'une concentration étonnante, était juste formidable.
- Les 2 Glen Grant, un 45yo au nez sublime, et à la bouche un peu étrange (effet sample ?), marquée par une pointe de liqueur de violette, et un 42yo pré-WWII qui m'a fait lâcher deux grands "Ouf !!!" de soulagement. Le premier quand Mathieu et Le Michetral parvenaient à en faire sauter la capsule, et un deuxième en constatant qu'il n'y restait pas qu'un peu de flotte poussiéreuse aromatisée à l'orange.
- Le Glendronach 1970 Samaroli, épicé et aromatique, plein de cacao, de cuir, et de confitures diverses (figue, mûre...).
- Le poisson du Talisker, c'est moi. Je me suis même hasardé à une ballade dans le port de Saint-Jean de Luz à la saison de la fête à la sardine, je crois bien... Un Talisker de caractère !
- Plus délicat, mais avec une belle tourbe, un vieux Laphroaig 10yo issu d'un (très !) ancien échange avec PatGVA. Aucune idée de l'année d'embouteillage et du pedigree de la bouteille.
- Le Glen Mhor BBR proposé par Dede, fin et fruité au nez, plus malté en bouche, était facile à boire. Et puis ce n'est pas tout les jours qu'on a l'occasion de goûter un Glen Mhor.
- Le Glenlivet 1965 G&M du Michetral, malheureusement, je suis passé un peu vite dessus. J'avais du retard à rattraper. Faudra qu'on se revoit, lui et moi.
Finalement, seul un Rosebank G&M un peu trop rooty m'a laissé froid.
Après, nous sommes passés à des choses plus puissantes. En vrac, le Speyside 1973 TWA "Art Nouveau" de Yoan, gourmand à souhait. Et que dire de son Glendro 1972 qui m'a scotché : Moins âpre, peut-être plus épicé et marqué par des arômes plus originaux que le C#713, ma référence jusqu'à ce jour. Son Brora 6th Release, en revanche, m'a un poil moins convaincu. Mais j'en ai quelques bouteilles en stock pour confirmer ou infirmer. Le St Magdalene 1982/2015 Cadenhead proposé par Dede avait une saveur particulière. D'abord parce-que provenant du bar de Dekyriel, ensuite parce-que très classe et très complexe. Un joli combo de fruit blanc acidulé (granny smith ?), de noisette fraîche, et d'herbe humide. Ensuite, c'est avec un énorme plaisir que j'ai retrouvé le superbe Lochside 1981/2010 DD apporté par Mathieu (je crois) et dont je dois d'avoir une bouteille à Mars. Claque exotique en bouche, d'autant mieux mise en valeur qu'elle contraste avec un nez un peu paresseux, et une certaine sécheresse, une austérité classieuse. J'adore. Un peu moins amateur des Port-Charlotte Sherry (blood tub et Meteor de Ralphy) et de leurs gros bras musclés.
Pour ce qui est des vins, très beau blanc, droit et tendu, proposé par BBQMan (les références ?). Le Picque Caillou 2000, encore très en forme, onctueux et épicé, ne s'est pas laissé écraser par les belles charcuteries descendues de la Montagne par BBQMan. Et le Vieux Télégraphe (BBQMan?) puissant, velouté, gourmand, ne s'est pas laissé impressionner par le Crayeux de Roncq, un Saint-Nectaire particulièrement poussé en affinage, une fourme grasse et savoureuse, un Gorgonzola qui ne demandait qu'à rentrer tout seul à la maison, et une espèce de vacherin made in Ariège dont le nom m'échappe, à manger à la petite cuillère.
Bref, tout cela était royal.
Même les courgettes de Delphine, je les ai aimées, c'est dire !