Ce soir, c'était ...

[dede]

Ca ressemble assez à ce que tu as décris un Redbreast 12yo. Plutôt cassis que fruits rouges pour moi, mais c'est assez subjectif à ce niveau. Une touche de vanille et un léger boisé en prime peut-être.

[Yaka]

Cassis? Peut-être en effet. Mais là ça devient trop pointu pour mon humble niveau. Que j'ai déjà réussi à relever tout ça, j'en suis tout étonné...et pas peu fier.

[canis lupus]

Première dégustation avec note... Il faut bien commencer à travailler le nez et le palais. Désolé si je n'ai pas encore les bons termes!

Redbreast 12 yo
Robe or ambrée.
Nez généreux et doux à la fois, marqué par les fruits rouges si je ne m'abuse.
Bouche riche, consistante, toujours le côté fruits rouges, avec peut-être un léger côté dessert (type caramel ou praline).
Finale plutôt longue, plus épicée.

Faut que je note ça quelque part, histoire de faire une comparaison entre mes 3 mois d'expérience actuels et bien plus tard...

Bah, pour un premier essais, c'est franchement pas mal. Tu as trouvé l'essentiel. Après, c'est comme tout, une question de pratique.

[bpoujol]

Faut que je note ça quelque part, histoire de faire une comparaison entre mes 3 mois d'expérience actuels et bien plus tard...

Oh oui !
Dingue comme le temps file... et les gout évoluent avec !

[Yaka]

Disons qu'il va aussi falloir que je fréquente assidument les dégustations. Et peut-être que j'intègre un club, pourquoi pas?

[Jean-Michel]

Ô grand Yaka, que voici de pertinentes notes !
Perso, je sens plus le sirop des boîtes de conserve d'oreillons de pêche pavie au sirop (me suis toujours demandé pourquoi les pêches des boîtes de conserve étaient toujours "Pavie"), ou le chewing-gum pêche-abricot, mais "Fruits rouges" revient souvent dans les notes de dégustation du Redbreast, qui est du reste moins pêche au sirop que le Bushmill ou le Jameson. Tel est en tout cas mon avis.

Bonne continuation dans tes dégustations

[canis lupus]

Effectivement, il y aussi le style Jean-Mi. Ca consiste à citer des aliments (enfin je crois que ça en est) inconnus de tous, et d'utiliser un français fort châtié du temps d'avant.
Bon, faut avouer que c'est donné qu'à une infime élite de maîtriser un tel style, et que lorsque tu t'exprimes ainsi en public, tu dois t'apprêter à faire face à des "Ahhhh ouaiiissss ..." qui ne signifient rien d'autre qu'une poignante détresse mentale, une globale multi-déconnexion neuronale instantanée et irrémédiable, généralement accompagnées d'un œil bovin (l'autre aussi), d'une bouche torve et béante, et d'un filet de bave à l'une des commissures des lèvres (mais pas l'autre, faut pas pousser quand même) .

[canis lupus]

Je poursuis mon entraînement/remise en forme en vue du witch.
J'ai choisit complètement au hasard, limite les yeux fermés ... j'ai jamais été chanceux:
- Tamdhu Dun Bheagan 15yo 1990/2005 43% Port Finish casks 90711/90712 2250 bottles UCF
- Auchroisk Chieftain's 13yo 02/1994-10/2007 43% American/Spanish Oak casks 90271/90274 3120 bottles UCF
- Ardmore Douglas Laing OMC 11yo 11/1996-10/2008 50% refill hogshead DL Ref: 4691 331 Bottles UCF

Ces trois whiskys ont une caractéristique communes, c'est d'avoir été gâchés. Tous trois laissent entrevoir de jolies notes fruités mais tout cela est chaque complètement couvert par une détestable note piquante (rien à voir avec le poivre d'un Talisker ou le gingembre qu'on rencontre parfois dans certains whiskys) et amer qui gâche tout. C'est vraiment dommage.
Je me demande si cela ne vient pas de mauvais fûts ?

[mars]

Ce soir :
Littlemill 1990/2010 (54.3%, Malts of Scotland, bourbon barrel, cask #915, 142 bottles)
L'aération lui a fait du bien. Il est encore plus fruité que la première fois. Aussi bien au nez qu'en bouche et en finale(longue la finale, d'ailleurs).
J'ai de belles notes de prune rouge et de citron vert. Un petit peu de menthe qui donne un petit coté mojito en finale(coté contrebalancé par un panier remplis de fruits exotiques bien mur).
L'alcool est tout à fait supportable et il a gagné en équilibre. Légère amertume en finale(un coté thé infusé un peu trop longtemps)

Pour la suite, je vais regouter le caroni.(si je suis en forme)

MARS

[Jean-Michel]

Effectivement, il y aussi le style Jean-Mi. Ca consiste à citer des aliments (enfin je crois que ça en est) inconnus de tous, et d'utiliser un français fort châtié du temps d'avant.
Bon, faut avouer que c'est donné qu'à une infime élite de maîtriser un tel style, et que lorsque tu t'exprimes ainsi en public, tu dois t'apprêter à faire face à des "Ahhhh ouaiiissss ..." qui ne signifient rien d'autre qu'une poignante détresse mentale, une globale multi-déconnexion neuronale instantanée et irrémédiable, généralement accompagnées d'un œil bovin (l'autre aussi), d'une bouche torve et béante, et d'un filet de bave à l'une des commissures des lèvres (mais pas l'autre, faut pas pousser quand même) .

Ouaip, je confirme : la pêche est un aliment.
Le chewing-gum, c'est moins évident. Mais ça se met dans la bouche, en tout cas. Et parfois ensuite dans les cheveux si le prof est un salaud, ou sous le bureau si le prof est bigleux.
Pour les oreillons de pêche Pavie, c'est une réminiscence de quand j'allais au supermarché avec ma mère. J'avais remarqué que toutes les boîtes d'oreillons de pêche au sirop précisaient qu'il s'agissait de pêches Pavie. Et ça n'a pas changé (voir la section "composition"). Chez St Mamet aussi, on donne dans la pêche Pavie. Et puis ici aussi.
Méfiez-vous ! La Pavie est parmi nous !

[Jbrice]

Hier soir, lundi atypique autour d'une beuverie marathon avec un collègue. Je passe les détails mais c'est la 2ème fois que je bois une bière vraiment très intéressante dans un bar associatif :

La Grihète, existant en blonde, ambrée et brune. Je n'ai gouté que l'ambrée. C'est fort bon et désaltérant. Brassée dans la Drôme provençale pour ceux qui connaissent.

[canis lupus]

Ouaip, je confirme : la pêche est un aliment.

Evidemment.
Par contre, le coup des "oreillons" de pêche, tu es la seul et unique personne que j'ai jamais vu utiliser cette expression. D'ailleurs, je ne sais toujours pas ce que c'est. Enfin, tant que la pêche l'a choppé avant sa puberté, j'imagine que c'est sans conséquence.

[Jean-Michel]

Ouaip, je confirme : la pêche est un aliment.

Evidemment.
Par contre, le coup des "oreillons" de pêche, tu es la seul et unique personne que j'ai jamais vu utiliser cette expression. D'ailleurs, je ne sais toujours pas ce que c'est. Enfin, tant que la pêche l'a choppé avant sa puberté, j'imagine que c'est sans conséquence.

Pour le reste, je te rassure : je ne parle jamais "d'oreillons" de pêche, si ce n'est quand je veux faire référence aux conserves (avec, je te l'accorde, une connotation délicieusement surannée), car c'est le terme employé par l'industrie agro-alimentaire. Encore une fois, je crois bien n'avoir jamais vu de pêches en boîte sur laquelle il n'y avait pas écrit "Oreillons de pêche Pavie", et je pense que d'autres sur ce forum pourront également en témoigner. Et ça m'a toujours paru bizarre. Un peu comme ça me paraissait bizarre, à la fin des années 70, que l'on ne puisse pas acheter de chips en France, mais uniquement des "Blondes à Croquer". Et j'avais beau retourner le paquet dans tous les sens, nul part il n'y avait indiqué "Chips". Pourtant, ça y ressemblait drôlement. Tous comme les "Oreillons de pêche Pavie" ressemblaient bougrement à... des pêches... Sont bizarres, ces industriels, des fois, tout de même...

[pompix]

Y en a encore de nos jours des "blondes à croquer", mais elles ne sont toujours pas "cheap"...

M'en fous, j'préfère les brunes !

[canis lupus]

Pour le reste, je te rassure : je ne parle jamais "d'oreillons" de pêche, si ce n'est quand je veux faire référence aux conserves (avec, je te l'accorde, une connotation délicieusement surannée)

Ah non alors, des oreillons sur acnée, ça devient franchement dégueu.

, car c'est le terme employé par l'industrie agro-alimentaire. Encore une fois, je crois bien n'avoir jamais vu de pêches en boîte sur laquelle il n'y avait pas écrit "Oreillons de pêche Pavie",

Amha, le premier gars qui a pondu ça a voulut faire une contrepêterie à partir de "pêche aux pavillons d'oreille", et ces collègues n'y ayant rien compris, continuent d'écrire la même chose.

Sont bizarres, ces industriels, des fois, tout de même...

Tu n'imagines pas combien.