Ce soir, c'était ...

Il y a mille et une façons de boire le whisky. Comment préférez-vous boire le votre?

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jazza
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Re: Ce soir, c'était ...

Message non lu par jazza »

Pfiou ce Glenrothes en mode "sherry bomb" : https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... s-1997-w-f

Un nez fantastique, avec quand même un peu de soufre, mais sinon vraiment sur la poudre de cacao, des fruits secs, le tout bien large et expressif.
La bouche n'est pas au niveau du nez, sinon tout est vraiment bien fondu avec un alcool quasi "absent". La finale est assez courte et termine sur une certaine sécheresse.
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canis lupus
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Re: Ce soir, c'était ...

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Bon, vu que j'ai l'air en forme, on va continuer sur le trucs un peu jeunes, de distilleries inconnues. Des trucs sans grand potentiel, quoi. Que d'ailleurs, j'avais délaisser depuis un certain temps:
- Rosebank Dun Bheagan 20yo 46%, 02/1990-2010, french oak finish, casks #90721/90722, 762 bottles. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... nk-1990-im
- Brora Dun Bheagan Vintage Bottling 24yo 48.5%, 12/1981 - 2006, fino sherry butt n°1524, 726 bottles. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... ra-1981-im
- Dallas Dhu Dun Bheagan 26yo 50%, 04/1981-2007, sherry butt #90711, 342 bottles. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... hu-1981-im
- Linkwood TWA "Liquid Sun" 27yo 53.2%, 1984-2011, Bourbon Hogshead, 108 botlles. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... od-1984-ls
- Inchgower Dun Bheagan Vintage Bottling 29yo 54.5%, 06/1982 - 2011, hogshead n°6993, 223 Bottles. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... er-1982-im
- Ledaig Chieftain's 31yo 47.8%, 04/1973-05/2004, sherry hogsheads #1711-1712, 120 bottles. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... ig-1973-im
- Glen Moray Duncan Taylor Rare Auld 36yo 53.1%,10/73-04/10, Cask 7037, bottle 228/328. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... ay-1973-dt
- Caperdonich Duncan Taylor 37yo 53.4%, 11/1972-01/2010, cask 7420, botlle 96/136. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... ch-1972-dt
- Highland Park Duncan Taylor 39yo 41.8%, 3/1968-4/2007, Cask no.3460, Bottle 142/183. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... rk-1968-dt
- Black Bull Duncan Taylor 40yo 41.9%, Batch n°2. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... ear-old-dt
- Black Bull "Duncan Taylor" 40yo 40,2% Batch n°1 Bottled 11/09, CS UCF 90% Single Malt 10% Single Grain. https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... ear-old-dt

Le Rosebank est très subtil, vraiment floral, féminin. C'est vraiment très fin. On est vraiment sur la rose, la confiture de pétale de rose, avec un fond de litchi. Un peu pâtissier aussi. Avec le temps, on parvient à sentir des notes d'oranges sanguines ou de pomelos, mais faut vraiment aller les chercher. Ça n'est pas très complexe, mais c'est le genre de chose auxquels je pense quand j'entends Rosebank. La bouche est dans la lignée. Je ne sais pas si les 46% sont le résultat d'une dilution, mais ça manque de punch. Mouais, plus j'y pense, plus je passe de temps dessus, et plus je me dis qu'il a subit une dilution qu'il n'a pas très bien digéré, et c'est bien dommage. 86

Le Brora est assez particulier. Ici, point de senteurs fermières, et pour tout dire, la tourbe y est extrêmement discrète. Non, là, on a une impression de ..."vieux". Des vieux fruits notamment. C'est très classieux. L'impression de vieux meuble, de vieux bois précieux. en fait, si, à la réflexion, on perçoit bien la tourbe, mais elle est tellement fondue. Belle élégance. La bouche est dans la lignée mais curieusement, assez fugace, de même que la finale. Il a quand même du mal à se libérer, mais dans ce contexte, on ne lui en veut pas vraiment. 89

Le Dallas Dhu s'exprime sur de belles notes de sherry, fruits à la fois compotés et un peu acidulés. La encore du bois précieux et du vieux meuble. C'est à la fois très sherry et en même temps d’une grande finesse, délicat. Avec le temps, le nez se renforce un peu et développe des fruits secs. La bouche est dans le prolongement et révèle en plus une belle note de fruits rouges cuisinés, et amène vers une finale qui ne dépareille pas. 89

Le Linkwood exprime des fruits tropicaux, mais de façon vraiment délétère, et pour tout dire, a du mal a percer l'alcool. En bouche, l'équilibre est un peu meilleur, mais on sent quand même l'alcool. Ça ne va pas jusqu'au franc défaut d'intégration. Ah, ce Linkwood. Depuis le début j'ai du mal avec lui. La plupart du temps, comme ce soir, je le trouve difficile. Et de temps en temps, c'est un vraie bombe. Mais pas ce soir. 87.

Ah, l'Inchgower ne joue pas les timides, lui, au moins. De belles notes d'encaustique, de fruits jaunes acidulés. Et cette note de sous-bois qui le caractérise tellement. L'ensemble est harmonieux et gourmand. Et en bouche, c'est pareil. De la puissance, mais à la façon des malts vénérables. la bouche et la finale jouent sur les même notes que le nez, et c'est une excellente chose. Quelle concentration, ce nez. C'est joliment pommadé. 91.

Le Ledaig est notablement différent de ce qu'on trouve en IB ces dernières années. La encore, on est dans la finesse. Un jolie tourbe ciselée. Et en même temps, c'est légèrement fermier. Et cendré. De subtiles notes de fruits rouges. Très pommadé également. La bouche s'exprime sur les même notes, mais en un peu plus expressives, et l'équilibre met plus en valeur les fruits rouges. Un whisky pas si facile, mais à sa manière, très beau. 89.

Le Glen Moray est comme je m'en souvenais, des belles notes de fruits tropicaux pommadés accompagnées de notes de vieux bois. C'est vraiment très beau. De notes de grains de cafés viennent enrichir le tout. La bouche est harmonieuse et dans la lignée du nez et se prolonge dans la finale qui s'avère longue et chaleureuse. Ce vétéran a du punch. L'eau le rend encore plus gourmand. 92.

Ah que de souvenirs liés à ce Caperdonich. Duncan Taylor avait sorti une sacrée série de Caperdonich 72 de haute volée. Comme celui-ci. De très belle notes de fruits exotiques, mais à la fois pas old school comme j'aime rarement, et pas non plus hyper gourmand, comme j'aime beaucoup. On reste quelque part entre les deux, et c'est une sorte d'expression de la perfection. On a également cette patine fumée digne des grands malts vénérables. Et pâtissier également, sur la génoise, presque le financier. De la poudre d'amande. Et en même temps, toujours une sacrée puissance en bouche. Ce malt est à la fois tout à fais digne de son âge, et en même temps montre encore une certaine fougue qu'on attendrait d'un malt plus jeune. 93.

Le Highmand Park est d'une très grande finesse, sur un combo de fruits rouges et exotiques. Du bois précieux également. Il manque un peu de puissance par rapport au Caperdonich et au Glen Moray, mais il joue encore dans une autre dimension. Ce n'est pas une question d'être meilleur ou pas. C'est juste une autre catégorie. La bouche est au niveau, quoique dotée d'une amertume certaine. Ça aussi, c'est caractéristique des malts les plus vénérables. Elle est également plus puissante que le nez, nettement. 92.

Le Black Bull batch 2 fait d'entrée de jeu plus ressentir son grain que son malt. On a tout de suite de belles notes d’encaustique, de térébenthine, de solvant, de vernis. Puis cela se calme et le malt apporte un bel équilibre, une harmonie. C'est extrêmement fondu. Tellement que c'est difficile à décrire. Il y a également des fruits secs. Du chocolat et du café aussi. Un soupçon de fruits rouges. En bouche, on retrouve ce bel équilibre et cette harmonie, sur les même notes. La finale amène de l'amertume.J'ai peu de mots pour le décrire, et pourtant, c'est pas tous les jours qu'on croise un blend de ce niveau. 90.

Le Black Bull batch 1 joue sur un registre quelque peu différent. Une peu plus sur le malt et un peu moins sur le grain. Plus alcooleux aussi. Il lui faut un peu de temps, mais il développe de jolies notes fruitées. Des notes florales également, sur un pot pourri subtil et léger. La encore, opn est dans la très grande élégance. On est à un niveau encore supérieur au batch 2. En bouche, c'est également d'un cran supérieur. Au moins tout aussi équilibré, et en même temps, plus expressif, plus vif. j'ai toujours fait le même constat entre ces deux batches. Le 2 et est vraiment très bon, mais le 1 est meilleur.91.
Dernière modification par canis lupus le 11 déc. 2020, 13:50, modifié 2 fois.
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Re: Ce soir, c'était ...

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Le Caperdo, c'est bien celui qu'on avait réussi à choper chez VZ pour une centaine de brouzoufs ?
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Re: Ce soir, c'était ...

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dede a écrit : 11 déc. 2020, 09:41 Le Caperdo, c'est bien celui qu'on avait réussi à choper chez VZ pour une centaine de brouzoufs ?
Yep, c'est bien celui-là. 105€ qu'il coutait, lors de l'un des premiers witch. Une aubaine.
Je me rappelle qu'on l'avait vu le samedi, et comme Jean-Michel nous vantait très souvent les Caperdo 72 de DT, j'en avais pris une quille au pif, comme plusieurs d'entre nous. On avait apprit qu'il serait en dégustation à l'église le lendemain, et du coup, "Monseigneur" avait préférer attendre de la goûter.
Le lendemain, on s'est tout rendu compte de la tuerie que c'était, et y'a eu une razzia chez VZ à la suite. Et "Monseigneur" avait tiré une sacrée tronche parce qu'il n'y en avait plus pour lui.

D'ailleurs, presque tous les whiskys de ce set ont une histoire.

Le Brora, l'Inchgower et le Ledaig, c'était Régis, à l'époque des Caves de Bécon, qui nous avait trouvé ces pépites en farfouillant dans les vieux stocks oubliés chez Degas. Et comme les mecs n'avaient pas idée de ce que c'était, Régis nous avait eu ça à des prix défiant toute concurrence. Quand il nous a fait goûter ces merveilles, on l'a rapidement dévalisé.

Le Rosebank et le Dallas Dhu, c'est Nulty qui m'avait tuyauté dessus. Il avait trouvé un papy qui tenait une cave à quelques dizaines de kilomètre de mon taf. Il m'avait proposé de m'y amener en sortant du taf. Il m'avait prévenu que le papy et sa cave étaient "d'époque" et assez "colorés".
Tu parles, on aurait dit que la cave était abandonnée depuis des décennies tellement y'avait de la poussière partout et tellement le vitrine était sale. Et le papy ne devait pas voire la douche souvent vu l'odeur de vieille transpiration qu'il dégageait. Et certains de ses whiskys étaient depuis si longtemps exposés face à la vitrine qu'il en étaient décolorés. D'autres quilles avaient perdu le quart de leur volume. Mais il en restait quelques-unes, peut-être plus récentes, et surtout protégés par leurs canisters ou leurs boites, qui étaient encore en bon état.
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Re: Ce soir, c'était ...

Message non lu par juju cassoulet »

ahhhh, un bon vieux braquage comme je les aime
Je crois que j'ai fais le tour du sujet
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Re: Ce soir, c'était ...

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Jolie seance, dis donc.
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Re: Ce soir, c'était ...

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cthulhu a écrit : 11 déc. 2020, 11:29 Jolie seance, dis donc.
Ouaip, même moi qui rechigne à mettre des sommes énormes dans mes bouteilles, j'ai quand même réussi à accumuler deux ou trois trucs pas vilains. :cool:

J'ai ajouté les liens WB. Marrant que les notes ne soient pas très éloignées des moyennes WB.
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Re: Ce soir, c'était ...

Message non lu par dede »

Je suis sur le Mortlach d'Amaury. Au nez, c'est très doux, plein d'abricots secs (rarement eu un arôme d'abricot sec aussi net, présent et défini), de miel, de dattes medjool et de sucre d'orge. Un peu de raisins secs aussi, et un petit côté vineux. On sent toutefois le bois poindre derrière, avec des notes d'épices discrètes mais bien présentes (muscade, poivre blanc). N'empêche, une jolie complexité se dessine derrière la façade tout en douceur.

En bouche, le bois se fait plus présent, les épices viennent picoter la langue, et l'amertume tannique relègue la douceur au second plan. Des notes plus vives d'agrumes confits se joignent au bal (écorces d'oranges confites en particulier). Belle puissance en bouche pour un peu moins de 46%, les joies d'une réduction naturelle du degré.

La finale est de longueur moyenne, marquée par l'amertume du bois contrebalancée par les agrumes confits et le retour des abricots secs.

Et maintenant, je suis bien embêté pour noter ça. C'est indéniablement très bien fait, mais la bouche est un peu trop raide et boisée à mon goût. Faut dire aussi que je deviens pénible avec tous ces vieux Speyside en sherry qui dans l'ensemble ne me font plus rêver comme avant... Je dirais 88/100, mais un amateur du genre noterait ça plus haut.
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Re: Ce soir, c'était ...

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jazza a écrit : 10 déc. 2020, 23:15 Pfiou ce Glenrothes en mode "sherry bomb" : https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... s-1997-w-f

Un nez fantastique, avec quand même un peu de soufre, mais sinon vraiment sur la poudre de cacao, des fruits secs, le tout bien large et expressif.
La bouche n'est pas au niveau du nez, sinon tout est vraiment bien fondu avec un alcool quasi "absent". La finale est assez courte et termine sur une certaine sécheresse.
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J'avais jamais vu un Glenrothes avec cette couleur... :shock: je serais curieux de goûter ça...
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Re: Ce soir, c'était ...

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Le Gust Selection VI Ben Nevis : Très bien Dommage qu'on ne trouve plus la quille au prix de sortie. 89/100 https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... s-2006-leg

Hazelburn Oloroso 14 ans : Nez vraiment superbe, en bouche juste bien et finale qui gâche le reste. Le nez était vraiment très à mon gout 88/100 ça aurait mérité plus avec une meilleure finale https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... lburn-2004

Aberlour A'bunnadh batch 65 : Un bon sherry, moins complexe que les précédents mais un alcool bien intégré et facilement buvable malgrés le pourcentage d'alcool. un bon dram en digestif 88/100 https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... h-batch-65
#rien de tel qu’un Peel dans un verre à moutarde
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Re: Ce soir, c'était ...

Message non lu par elskling »

canis lupus a écrit : 11 déc. 2020, 10:35
dede a écrit : 11 déc. 2020, 09:41 Le Caperdo, c'est bien celui qu'on avait réussi à choper chez VZ pour une centaine de brouzoufs ?
Le Brora, l'Inchgower et le Ledaig, c'était Régis, à l'époque des Caves de Bécon, qui nous avait trouvé ces pépites en farfouillant dans les vieux stocks oubliés chez Degas. Et comme les mecs n'avaient pas idée de ce que c'était, Régis nous avait eu ça à des prix défiant toute concurrence. Quand il nous a fait goûter ces merveilles, on l'a rapidement dévalisé.
Ah oui, c'était mon premier Brora le 1524, acheté chez Régis des Caves de Bécon, ça paraît bien lointain tout ça. Et comme c'était mon premier Brora, je m'attendais à du fermier, du tourbé. Que nenni, un profil plutôt gourmand et fruité. :obscene-drinkingdrunk:
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Re: Ce soir, c'était ...

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SimonOHA a écrit : 09 déc. 2020, 23:53 Et bien moi j'ai bu le dernier 92 de Serge ce soir : https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... ar-old-eld

Et c'est bon mais... Je pense que je n'ai pas autant apprécié que lui. Facile à boire, avec de l'eau en plus il devient vraiment top. Très sur le cuir je trouve. Mais tout le long, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire : "Bordel, 300€ pour ça ? Fiouf, j'aurais sacrément eu les boules de la payer cette bouteille."

C'est bon dans l'absolu, moi perso je mettrais pas 92 (mais je mets jamais de notes) et jamais je mets 300€.
Je l'ai goûté une fois pour le moment, et pour moi il est dans la lignée du Clynelish 1997 SB Spirit Shop Selection (https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... sh-1997-sb), l'une des pépites du Live 2019 (passé sous les radars, probablement parce qu'il coûtait lui aussi déjà 300 e), un bon 92 pour les deux, avec un profil très fruité en milieu de bouche (ce que j'appelle le kick fruité: au bout d'une seconde en bouche, ça explose sur le palais).

Pour moi, une excellente première impression, à valider avec de nouvelles passes :obscene-drinkingdrunk:
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Re: Ce soir, c'était ...

Message non lu par Von Barton »

Goûté au Cooley Peated 23yo l’autre soir... celui la :

https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... ear-old-ca

Il m’a laissé une impression un peu partagée, bien qu’il soit plutôt bon. Je m’explique :

On a au nez un beau fruité, et de la tourbe, ce à quoi on peut s’attendre au vu des données techniques.
En bouche, on a un début bien fruité, vous savez, quand sur le bout de la langue, on a ce début « d’acidité » de fruit ( qu’on a aussi les jus de fruit quoi... mais c’est dur à expliquer, une sensation... ).
Mais dès qu’on commence à mâcher le whisky, en le faisant tourner en bouche, la montée fruitée est coupée nette par l’arrivée de la tourbe, qui a tendance à arrêter cette montée fruité, et même à l’effacer presque entièrement...

Pas que ce whisky ne soit pas blanc, parce que je trouve qu’il l’est, mais peut être qu’il ne faut pas le prendre comme un Irish debut 90’s, et d'attendre l’avalanche de fruits... parce que dans ce cas, on risque d’être déçu je pense ( mais ce n’est, après tout, que mon impression a moi... elle ne vaut pas grand chose dans la diversité de préférence des amateurs de whisky.... )

J’ai néanmoins encore de quoi goûter une fois, je pense donc laisser le sens de côté pendant deux ou trois mois, et on verra à ce moment-là
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dede
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Re: Ce soir, c'était ...

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Yep. j'ai été assez déçu perso.
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Re: Ce soir, c'était ...

Message non lu par Von Barton »

dede a écrit : 12 déc. 2020, 18:00 Yep. j'ai été assez déçu perso.
Ah oui, c’est celui dont tu parlais dernièrement Dede ?

T’as eu la même impression que moi au niveau du fruit qui se retrouvait dominé par la tourbe ?
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