
Pour ce qui est de la notation, je raisonne en trois temps. Après la dégustation, je sors une estimation de note qui peut varier de quelques points. Pour le Clynelish, j'ai fini à 87/90.
Ensuite, en tapant la note de dégustation, j'affine la note, en fonction de critères utilisés par tous : technique, puissance, complexité, plaisir personnel, j'en passe. Je me suis bien inspiré pour le coup du document fourni par Jean-Marie. C'est là que je me suis rendu compte que ce Clynelish m'avait fait sacrément bander - c'est le premier terme qui m'est venu ; pardon aux familles, tout ça

Enfin, je vérifie sur mon magnifique document excel qui ne comporte pour l'instant, personne ne rigole, que 25 notes de dégustation, si la note s'accorde bien : je regarde si les 2/3 whiskies en dessous méritent bien d'être en dessous de celui que je note, et la même chose pour les whiskies les plus proches au dessus.
Et c'est là que je me suis rendu compte qu'avec 90, ce whisky était pour moi à sa place entre le Ardbeg Supernova (87) et le Talisker 25 yo OB 2004 (91), et tout juste à égalité avec le Glenlivet de la répétition générale

Canis, je trouve pour ma part qu'il est plus simple d'appréhender la complexité qu'un seul arôme typique du whisky. Dire qu'un whisky part de la tourbe pour aller vers le bois, je ne vois pas trop de difficultés. Par contre, dire qu'un whisky part d'une tourbe marine pour aller vers une tourbe terreuse, j'ai déjà un peu plus de mal. Mais bien entouré comme ça, je vais continuer à progresser, c'est sûr
