Hé ben, ça fait longtemps que je n'ai plus trouvé le temps de parler de ce que j'ai vu. M'en fais des choses à raconter.
Shazam: Un super héro que je connais assez mal via les comics. Déjà, c'est du DC Comics, et pas un des héros majeurs. Mouais, l'ado qui se découvre un alter-égo méga balèze au corps d'adulte mais avec un air assez niais, et en gardant sa mentalité d'ado ... C'est bien fait et distrayant, sans plus.
Avengers: End Game: Alors là, c'est pas loin de la grosse claque. Même si les errements, les talonnements des Avengers survivants après Infiniti War manquent un peu de brio, et si la fin est amenée de façon un peu capillotractée, c'est une des scènes les plus spectaculaires jamais vues au cinéma, ne serait-ce que par le casting ahurissant en même temps dans la même scène. Après, au global, même si j'ai de vagues souvenirs que dans les comics, les Avengers se soient frottés à Thanos, je ne me souviens pas d'une histoire aussi apocalyptique. Et surtout, la façon dont certains des Avengers quittent ce groupe dans ces films ne correspond pas à ce que je me rappelle. Là, dans les films, c'est bien plus mélodramatique. Un très bon film à mon goût.
Hellboy: Quand j'ai appris la sortie de ce film, je me suis demandé quel intérêt il pouvait y avoir à faire un reboot de cette histoire, surtout avec un autre acteur que Ron Perlman qui avait si parfaitement incarné ce personnage. Ne tournons pas autour du pot, je crois bien que c'est la pire bouse que j'ai jamais vu au cinéma. C'est très mal joué, les trucages sont complètement ridicules, y'a pas vraiment de lien entre les scènes qui se suivent comme si le réal les avait jeté comme ça. C'est bien pire que Ghost Rider 2, c'est dire.
X-Men: Dark Phoenix: Ben la aussi, c'est pas l'histoire dont je me rappelle, du moins dans les détails. Bien sur, on reste sur l'intrigue principal, à savoir que Jean Grey, allias Phoenix, dévoile son côté sombre, mais quand même, l'histoire originelle est sacrément chamboulée. Et puis, je ne sais pas, mais j'ai plus de mal à acroché à ces nouveaux X-Men adolescent alors que la première équipe d'acteur m'avait conquis dès le premier opus. Mais bon, c'est quand même pas mal.
Godzilla 2: Roi Des Monstres: On poursuit les aventures des monstres suivis par l'agence Monarc, en allant plus loin dans la démesure, et en commençant à insuffler une sorte de logique, de vérité, de message à l'existence de tous ces monstres. On conserve l'esthétique et l'esprit du premeir opus, et le lien avec Kong Skull Island est un peu approfondi.
Men in Black: International: Bon, ben on prend pas les mêmes, mais on recommence quand même. Ma fois, c'est pas du tout, des acteurs que j'aime bien, ça reste dans la lignée de la première trilogie, même esprit, même décalage, même humour. C'est aussi bien fait. Ça n'a qu'une seul défaut, c'est que c'est précédé par la trilogie initiale. Une sorte de déjà-vu en pas pareil.
Spider-Man, Far From Home: Bon, autant le (re ?) dire, j'ai jamais été un grand fan de Spidey. Les amourettes d'un ado transi, ça me gonflait déjà quand j'étais moi-même ado.Et puis bon, l’origine de la mutation, les pouvoirs ne m'ont jamais vraiment conquis. D'ailleurs, pour moi, les personnages forts dans les comics Spirder-Man ont toujours été les vilains.Alors, cette nouvelle mouture de l'Araignée, si je vais la voir au cinéma, c'est parce qu'elle imbriquée dans le fameux MCU. Mais le pire pour ce nouvel opus, c'est que j'ai décroché de l’histoire dès le début parce que Mystério étant un vilain hyper récurrent de l'univers Spidey, je ne pouvait pas me faire embarquer par cette vaste illusion. Des fois, trop connaitre un sujet peut nuire au plaisir.
Fast And Furious, Hobbs & Shaw: Bne ça,ça m'a bien fait marrer. aucune prise au sérieux, de la grosse baston et de l'humour caricaturant avec joie les films des 80's (Sharzy, Sly, etc ...) mais avec une façon de filmer, une rythmique moderne. Jouissif comme repose-cerveau, juste débile comme il faut, avec des égos gros comme des buildings, des machos pure sucre multipliant les punch-lines comme les pains.
Ad Astra: J'ai pas été conquis. Brad Pitt donne tellement l'impression de se faire ch*** que c'en est communicatif. L'introspection y est trop permanente et pesante, brisant toute tentative de rythme. C'est hyper contemplatif au point que le spectateur se sent un peu exclu de l’histoire. De plus, ce futur est montré de façon anachronique. Certains aspect sont très évolués, alors que les vaisseaux spatiaux sont à peine plus évolués que les fusées actuelles, ou que les véhicules lunaires sont les mêmes que ceux des misions Apollo. tout en nous montrant une base lunaire et une base martienne et qu'on est à une époque on est parvenu à envoyer des missions au confins du système solaire. Bref un film assez bancale et en manque de rythme. Dans le style introspection, réflexion sur l'humain sur fond de science-fiction, Interstellar ou Passengers sont très supérieurs.
Rambo: Last Blood: J'ai pas bien compris pourquoi ça a été descendu par la critique. C'est très exactement et en tout point un pure Rambo, avec tous les codes, la mécanique, la logique. Perso, j'ai bien aimé. Ca fait très exactement le job qu'on attend et ça finit la série de façon satisfaisante, et d'une certaine façon, logique.
Joker: Grosse claque, carrément. Faut surtout pas aller voire ça comme un film de super-héros. Non, c'est la narration d'un infernal et interminable chute d'un pauvre gars qui ne demande rien à personne et sur qui le sort s'acharne, sans lui lasser la moindre chance ni le moindre répits, le condamnant lentement mais surement à la damnation. Magistralement interprété (mais pourrait-il en être autrement avec Joachim Phénix ?). Un seul petit défaut, chronologiquement, la fin ne colle pas avec la chronologie commune à toutes les versions de l'histoire de Batman, Joker est trop âgé par rapport à Bruce Wayne. Mais bon, ça ne nuit absolument pas au film.
Maléfique 2: Le Pouvoir Du Mal: Comme souvent, ce deuxième,opus est plus spectaculaire, fait la surenchère par rapport au premier, mais on perd un peu en charme, en magie, en beauté de l'histoire. N'e,pêche que ça reste très beau, et que c'est sans doute le personnage qui convient le mieux au physique si particulier d’Angelina Jolie.
Terminator: Dark Fate. Bon, ben je suppose que ça devait arriver même à un génie comme James Cameron, de faire un film mal foutu, mal venu, et inutile, voire nocif, à la saga. Bref, Môssieur Cameron, du haut de son piédestal, balaye d'un rever de la main tous les Terminator ultérieurs au deuxième opus d'un seule scène bâclée. De plus, on peut pas dire qu'il se soit foulé pour le scénario, car c'est ni plus ni moins que celui du Terminator 2, en changeant quelques personnages. Bref, un film prétentieux, arrogant, et méprisant envers les autres scénaristes/réalisateurs de la saga, tout ça pouir donner peut-être bien le plus mauvis opus de toute la série. Reste que c'est un Terminator, avec tous les codes, donc bon.
Midway: Un film historique réalisé par Roland Emmerich, ça m’intriguait. Qu'est-ce que le roi de l'explosion cataclysmique pouvait bien faire d'un page important de la seconde guerre mondiale. Au final, il se montre bien plus sobre sur les effets pyrotechniques qu'à son habitude et offre une vison assez réaliste des combats et de cette bataille. En rentrant chez moi, je me suis repassé ce que j'avais sur la guerre du pacifique avec notamment le vieux film des 70's sur Midway. Ces deux films ne sont pas du tout contradictoires, bien au contraire, mais ils font le focus sur des personnages différents.
Le Mans 66: Un très bon film historique sur le sport automobile, très réaliste et hyper documenté. Au travers du milieu automobile, c'est surtout une exposition du décalage entre les vrais passionnés et le cynisme des grands patron de l'industrie (déjà à l'époque, comme quoi y'a rien de nouveaux aujourd'hui). C'est très bien tourné et très réaliste. C'est un poil moins immersif (quoique, faut quand même pinailler) que le Le Mans de Steve Mcqueen pour les séances de course mais l'histoire humaine, en dehors des circuits, est bien mieux exposée. De ce point de vue là, on est au niveau d'un Rush, ou d'un Grand Prix. Bref, les 4 plus grands films sur le sport automobile, et de loin, de tous les temps.