Je suis assez d'accord avec tout ça. C'est pour cela que, tant que ça ne lèse pas quelqu'un d'autre, j'aime bien avoir un sample de 6cl (et non pas 2x 3cl), parce que à volume constant de dram, plus le sample est gros, plus il durera longtemps, et plus il sera vidé progressivement, et plus l'oxydation ressemblera à ce qui se passerait en bouteille.herode a écrit :Au fur et à mesure que la bouteille se vide et que l'oxydation/dehydrogenation fait son oeuvre je l'ai vu passer de spa mauvais (80) à c bon (83) puis oh putain c excellent (86) et enfin c magnifique (toute proportion gardée ça vaut un 89 ou 90).
Au WL je l'avais juste trouvé correct mais j'avais beaucoup aimé le Ledaig 2005 cellar book qui lui évolue assez peu en bouteille (91).
Donc les notes de dégustation sur sample je suis dubitatif, surtout pour les "mauvaises" notes : peut-etre le jus va évoluer et mériter une meilleure note. Ou pas.
Et puis c marrant de suivre l'évolution de certains jus,
Ceci étant dit, comme j'arrive effectivement à faire 2 à 3 drams avec 3cl, j'arrive à percevoir de évolutions, surtout si les drams sont espacés dans le temps.
Pour en avoir pas mal, pour ne pas dire un certain nombre, j'ai constaté qu'on peut trouver tout et son contraire dans les bouquins sur le whisky.herode a écrit : surtout que dans la majorité des bouquins on nous explique doctement que le whisky n'évolue quasiment pas une fois la bouteille ouverte.
Déjà, ça dépend de la réelle compétence de l'auteur. Ça dépend aussi du thème précis, ou du biais choisi par l'auteur.
Par excellent, un excellent livre sur l'histoire des distilleries, ou sur les méthodes de production, ne sera pas forcément le meilleur guide de dégustation, et vice-versa.
Quand à ce qui se passe dans une bouteille ouverte ... tu n'imagines pas le nombre de fois qu'on a pu se crêper le chignon tout simplement parce que nos modes et nos rythmes de consommation, ainsi que nos façon de conserver les whiskys peuvent être très différents.