Bière

[tomy63]

C'est bon

[pompix]

Ahahah, oui c'est un peu ça.
En fait, c'est pas évident à expliquer, faudrait des exemples à goûter en face à face... principalement t'as un profil plus clean, c'est pas "brouillon".
Exempt de divers faux-gouts pouvant être apportés par un sous-ensemencement, une levure pas bien préparée ou des températures de fermentation loufoques(souvent trop hautes dû à l'effet exothermique de la fermentation ou simplement parce les gars n'ont pas idée de la différence de résultats entre une fermentation à 18°C et une à 22°C sur la même souche).
Par ailleurs, je sais de source sûre que Parisis travaille exclusivement, ou presque, à la levure liquide(opposée à la levure sèche) qui semble, lorsqu'elle est convenablement travaillée, donner des résultats inégalables.

Nous avons sorti avec Shyne une White IPA, une Pale houblonnée et une petite stout irlandaise toutes trois à la liquide qui sont vraiment sorties du lot, hasard, recettes au top, brasseurs en or ou un mélange de tout ça, allez savoir !

[dede]

D'ailleurs il commence à faire chaud dans le sud...

[pompix]

Ce qu'il faut savoir c'est que la fermentation est au moins aussi importante que le brassage. Ce que les brasseurs ne semblent pas tous avoir compris... En fait, le brassage flatte le brasseur puisqu'il en est l'acteur principal, il donne beaucoup de lui dans cette étape, ou pas(ça dépend du type d'installation). En revanche, il ne pense pas avoir la même emprise sur la fermentation, dans le sens qu'une fois lancée, elle se fera même sans lui et il en vient à oublier qu'il peut la gérer, la maitriser et donc donner autant de lui que dans le brassage. C'est un peu le concret du brassage contre l'abstrait de la fermentation. De manière générale, le brasseur, l'Homme, ne s'intéresse pas à ce qui lui échappe.
Un brasseur a dit un jour: l'homme fabrique le moût, la levure fabrique la bière ! Ne l'oublions pas et soignons la !!!

[pompix]

D'ailleurs il commence à faire chaud dans le sud...

Je pense souvent à toi mais notre dernier embouteillage ayant capoté, j'ai des scrupules à ne t'envoyer que deux 33cl... Romain revient le 9 juin... Au pire, ce sera une petite mise en bouche !

Edit : ah je viens de percuter, je sais ce que je vais t'envoyer ! ça part bientôt ! :D

[aeternus]

Je suis d'accord sur l'importance de la fermentation. Mais tout de même, des personnes capables de trouver des arômes différents sur deux bières identiques mais dont l'une a été fermenté à 18° et l'autre à 21° ça court pas les rues

[o livier]

Je suis d'accord sur l'importance de la fermentation. Mais tout de même, des personnes capables de trouver des arômes différents sur deux bières identiques mais dont l'une a été fermenté à 18° et l'autre à 21° ça court pas les rues

Honnêtement la différence peut être absolument énorme.
Les levures et la fermentation c'est pour moi l'aspect le plus fascinant dans la fabrication de la bière. Mes brasseries préférées le sont souvent du fait de leur travail sur la fermentation. Et Rogue que je déteste j'ai dans l'idée que c'est à cause de leur levure aussi. Se dire que tout ça c'est fait par des organismes unicellulaires, de voir les différences d'une variété à une autre et les différents comportements qu'une même souche peut avoir... c'est juste génial !
Le reste, comme dit pompix, c'est juste pour que les brasseurs se fassent mousser !

[pompix]

Je suis d'accord sur l'importance de la fermentation. Mais tout de même, des personnes capables de trouver des arômes différents sur deux bières identiques mais dont l'une a été fermenté à 18° et l'autre à 21° ça court pas les rues

Je ne dis pas qu'il y a un monde non plus mais clairement sur certaines souches entre 18 et 24-25°C, c'est flagrant.
Après, je ne brasse pas pour plaire à d'autres qu'à moi. Ensuite, je tente de faire apprécier ce que j'aime. C'est bien plus simple que de tenter de faire apprécier un truc qui ne nous plait guère !

[aeternus]

@ o livier

Je suis d'accord sur le travail important de la fermentation.
Mais je ne m'attendais pas à ton commentaire sur le fait de trouver des différences énormes entre deux souches identiques mais à des températures légèrement différentes.
J'ai tellement lu, et notamment sur des forums de brassage, que la différence entre levures sèches et liquides était parfois mince que j'ai du mal à réaliser une différence notable sur une même souche mais à des températures différentes. Va falloir que je creuse la question

[pompix]

En fait, c'est un peu compliqué, tu peux utiliser sèche ou liquide indifféremment en obtenant un résultat très proche, mais pour quelles raisons ? Peut-être que tu n'as pas bien préparé ton pied de cuve ou peut-être que tu as salopé d'autres étapes en amont qui vont faire que l'incidence de la levure va être infime, ou je ne sais quoi encore. Je suis nul en vocabulaire mais y a un nom pour ça, c'est comme de dire, voyez de faire de telle ou telle manière ne change rien au résultat alors qu'en fait le problème vient d'ailleurs.
C'est comme les mecs qui vont te dire que la levure détermine 90% du profil de la bière alors que c'est à cause du peu de matière qu'ils balancent derrière !

[o livier]

Levures sèches vs liquides je suis moins convaincu mais je n'ai jamais fait le test. Et il peut y avoir d'autres sources de différence. Peut-être que deux levures réputées similaires ne sont pas réellement identiques par exemple... Je ne me suis jamais vraiment penché sur la question mais je pense que d'autres ont déjà dû le faire.

Sur les températures ça va dépendre des souches utilisées et effectivement est ce que les différences sensibles demandent de plus importants écarts de température je ne sais pas. Mon commentaire visait plus à mettre en avant le fait qu'une même levure pouvait donner des résultats différents selon qu'on la fait travailler en haut ou en bas de sa plage de température recommandée. Et si on en sort alors là les défauts peuvent apparaître assez vite et ça ne pardonne pas.

[pompix]

Pour la différence de qualité, je ne fais que relater les dires de plus experts que moi. Mais je compte bien essayer de le constater par moi-même. Pour l'instant, j'ai quand même 3 exemples qui m'ont bien troué le cul, peut-être une coïncidence.
EDit : Mais déjà si la majorité des pro pouvaient utiliser les levures sèches, qui sont capable de donner de super résultats, de façon un peu plus pro, ce serait pas un mal. J'en ai vu balancer à la grosse depuis le sachet dans la cuve sans peser, ni réhydrater, ni rien et au vu de la quantité versée on était loin de sur-ensemencer... et ensuite on s'étonne que ça n'atténue pas comme prévu et que ça sur-sature en bouteille...

[o livier]

Si tu tentes l'expérience je veux bien un retour. Moi je sais pas encore quand je vais pouvoir me remettre à brasser sinon j'aurais bien fait le test de mon côté...

[nulty]

Très intéressant merci.

Tarifs Parisis pour ceux que ça intéresse, par 12 bouteilles de 33 :
Blonde / Ambrée / Brune / Blanche / Printemps : 20,60€
IPA : 22,80€
DIPA : 24,60€

[Yaka]

Dernièrement :

Petite soirée bière :

Naparbier Hop Doom - Imperial IPA, 11,5% - De la passion, de la goyave, une pointe de menthe, superbement rafraichissante.
To Øl Futebol E Amor - American pale ale, 5% - Ambrée équilibrée, bonne mais pas extraordinaire.
To Øl Braziller - Wheat ale, 4% - Blonde légère et rafraichissante, sur le melon jaune.
To Øl Sundowner - Session IPA, 4,5% - Blonde aux notes prononcées d'agrumes.
To Øl Surcitra - Sour ale, 6,5% - Blonde sur la tarte au citron, acidulée, ça passe en 25cl mais en pinte pas sûr.
To Øl Raid Beer - Lager, 5,2% - Ambrée sur le pamplemousse, ultra fraiche.
Nomada/To Øl Battle Royal - Imperial porter, 11% - Un stout au miso, qui fait ressortir des notes de champignons de sauce soja et de "sous-bois humide", à l'image d'un thé pu'er.

Une fixette sur To Øl au final...