J'aime beaucoup les vieux Springbank et Laffies, mais Laga et Bowmore me paraissent aujourd'hui des valeurs sûres, un peu comme Laphroaig... il y a encore 10-20 ans. Je n'achète plus de Laph (d'un autre côté je n'achète plus rien du tout) parce que le profil est devenu plus boisé/vanillé qu'avant, et moins médicinal/camphré.Jack Marinello a écrit :C'est vrai ça ! j'aurais parié Laphroaig ou Springbank pour dede. En tout cas j'ai souvent eu l'impression d'entendre ça lors de nos rassemblements chez toi !canis lupus a écrit :Tu as vraiment définitivement tourné le dos à laphroaig.dede a écrit :J'ai hésité entre Lagavulin et Bowmore pour la distillerie.
Pour moi, même si plusieurs distilleries ne sont pas très loin dans mon esprit, ça reste toujours Glendronach. J'aime leur gamme classique, en particulier le 21y et le 15y revival qui sont des daily drams parfait pour moi (j'ai plus de mal avec ce qu'ils sortent ces derniers temps genre 8y, peated et tout ce qu'ils ont pu sortir avec un vieillissement autre que fût de sherry).
Les nombreux single cask des années 90 sont très souvent de très bonnes qualités et ceux des années 71/72 sont des petites merveilles.
Mon profil préféré reste le sherry, qu'il soit fin et délicat ou plus brute. (préférence pour l'oloroso et son côté plus sec)
Après j'aime bcp d'autres profils mais c'est celui qui m'a donné ma plus grosse claque maltesque à travers le Glenfarclas 65 cask 3861
Si vous deviez n'en garder qu'une...
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Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Je crois que j'arriverais à me contenter du Lagavulin 1985-2007, celui-ci parce qu'il me paraît suffisamment complexe pour éviter toute lassitude.
Peatnoob
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Jai connu une Polonaise qu'en prenait au ptit déjeuner...
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- Jean-Michel
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Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Voyons... Si je devais filer de chez moi en n'ayant le droit de n'emporter qu'une seule bouteille, je commencerais par éliminer tous les phénols. Trop fatiguant à boire tous les jours. Ca élimine le fameux Caol Ila 1974/1991 SV C#5-9, les Brora 30yo, les Laga 21yo, les Port Ellen, et tout ce genre de choses.
Après une longue, longue hésitation, je pense que je choisirais ce Glenugie Sestante 1967 59.5% :
- D'abord, ça a l'air très très bon, avec un profil complexe qui semble devoir mêler fruits exotiques, herbes à liqueur, camphre...
- Ensuite, je n'y ai jamais goûté. Sur ce critère, il élimine l'excellent Glenlivet 50yo 1959/2009 de G&M, mais aussi tous les jouissifs Tomatin 1976 ou Caperdo 1972.
- Ensuite, c'est un 1967 (Adieu le Glen Grant 1954/2013 G&M BoK, les Strathisla 1963/2011 G&M BoK ou le Glen Grant 1958 Capsule Rouge pour LMDW).
- Pour continuer, c'est une bouteille droite, simple, facile à attraper, sans boîte encombrante. C'est là qu'elle prend l'avantage sur le Glen Grant 1964 SV étiquette verte
- Pour finir, c'est une bouteille capable encore de me faire rêver, que l'argent seul ne permet plus de se procurer, et qui est chargée d'affectif, puisque c'est Savoureur qui m'a permis de l'obtenir.
Après une longue, longue hésitation, je pense que je choisirais ce Glenugie Sestante 1967 59.5% :
- D'abord, ça a l'air très très bon, avec un profil complexe qui semble devoir mêler fruits exotiques, herbes à liqueur, camphre...
- Ensuite, je n'y ai jamais goûté. Sur ce critère, il élimine l'excellent Glenlivet 50yo 1959/2009 de G&M, mais aussi tous les jouissifs Tomatin 1976 ou Caperdo 1972.
- Ensuite, c'est un 1967 (Adieu le Glen Grant 1954/2013 G&M BoK, les Strathisla 1963/2011 G&M BoK ou le Glen Grant 1958 Capsule Rouge pour LMDW).
- Pour continuer, c'est une bouteille droite, simple, facile à attraper, sans boîte encombrante. C'est là qu'elle prend l'avantage sur le Glen Grant 1964 SV étiquette verte
- Pour finir, c'est une bouteille capable encore de me faire rêver, que l'argent seul ne permet plus de se procurer, et qui est chargée d'affectif, puisque c'est Savoureur qui m'a permis de l'obtenir.
Dernière modification par Jean-Michel le 07 sept. 2018, 10:55, modifié 1 fois.
- Jean-Michel
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Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Dernière modification par Jean-Michel le 09 août 2018, 16:40, modifié 2 fois.
Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Et bien pour ma part, c'est Savoureur qui me l'a fait goûté et c'est aussi la bouteille que j'emmènerai avec moi (mais, à la différence de JM, je n'en possède pas )!Jean-Michel a écrit :Voyons... Si je devais filer de chez moi en n'ayant le droit de n'emporter qu'une seule bouteille, je commencerais par éliminer tous les phénols. Trop fatiguant à boire tous les jours. Ca élimine le fameux Caol Ila 1974/1991 SV C#5-9, les Brora 30yo, les Laga 21yo, les Port Ellen, et tout ce genre de choses.
Après une longue, longue hésitation, je pense que je choisirais ceGlenugie Sestante 1967 59.5% :
- D'abord, ça a l'air très très bon, avec un profil complexe qui semble devoir mêler fruits exotiques, herbes à liqueur, camphre...
- Ensuite, je n'y ai jamais goûté. Sur ce critère, il élimine l'excellent Glenlivet 50yo 1959/2009 de G&M, mais aussi tous les jouissifs Tomatin 1976 ou Caperdo 1972.
- Ensuite, c'est un 1967 (Adieu le Glen Grant 1954/2013 G&M BoK, les Strathisla 1963/2011 G&M BoK ou le Glen Grant 1958 Capsule Rouge pour LMDW).
- Pour continuer, c'est une bouteille droite, simple, facile à attraper, sans boîte encombrante. C'est là qu'elle prend l'avantage sur le Glen Grant 1964 SV étiquette verte
- Pour finir, c'est une bouteille capable encore de me faire rêver, que l'argent seul ne permet plus de se procurer, et qui est chargée d'affectif, puisque c'est Savoureur qui m'a permis de l'obtenir.
Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Bon et bien JM, tu sais d’ores et déjà qu’elle bouteille il faudra ramener lors du DWL d’automne...
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Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
On l'ignore ou on l'oublie souvent, car il n'en fait pas étalage, mais Jean-Michel a sans aucun doute l'une des plus belle et des plus grosse collection du forum, tout membre, ex ou actuels, confondus.
Pour ma part, si je me contente uniquement du plaisir gustatif, impossible de faire un choix dans tout le meilleur de ce que j'ai pu goûter.
Même si je me cantonne à mes meilleurs bouteilles, il y a tellement de façons différentes d'exprimer des profils différents qui me plaisent toutes et tous autant.
Et même en ne retenant que des bouteilles qui ont une histoire, il en reste encore plusieurs.
Mais ceci dit, au bout du bout, il y en a une qui se détache.
Parce que ça a été l'une des toutes toutes premières tueries que j'ai dégusté, au court d'un après-midi mémorable (la preuve) chez un ancien membre qui, bien que ne m’épargnant pas sur le forum, nous avait offert à quelques uns l'opportunité de récupérer gratuitement des fonds de bouteilles qui ne l'intéressaient plus, et qui de plus nous avaient convié chez lui pour les récupérer, avec cette fameuse dégustation de trucs fabuleux, avant mon Witch, et bien avant mon premier (et unique) whiskylive.
Pour le débutant que j'étais, ces whiskys étaient presque trop forts, trop concentrés, trop puissant, trop riches, trop complexes, mais bien que déboussolé par ces avalanches d'informations organoleptiques, je mesurais combien c'était extrêmement bon.
Et (fort naïvement), je me suis dit que "quand je serais grand", j'aurais pu petit à petit acheté ces bouteilles.
De ces whiskys, je n'ai eu l'opportunité de m'en procurer que deux.
Si je ne me pardonnerais jamais la monumentale connerie de n'avoir pas su saisir le Clynelsih Prestonfield 73 1rst Editon (et accessoirement le 2nde Edition) parce que, bien qu'au prix d'origine, c'était trop cher pour moi, je n'ai pas refait la même bêtise quand j'ai recroisé, grâce à Corbuso la route du Longmorn G&M "Single Cask" 34yo 45%, 1972-2006, #1088, pour LMDW .
Pour ma part, si je me contente uniquement du plaisir gustatif, impossible de faire un choix dans tout le meilleur de ce que j'ai pu goûter.
Même si je me cantonne à mes meilleurs bouteilles, il y a tellement de façons différentes d'exprimer des profils différents qui me plaisent toutes et tous autant.
Et même en ne retenant que des bouteilles qui ont une histoire, il en reste encore plusieurs.
Mais ceci dit, au bout du bout, il y en a une qui se détache.
Parce que ça a été l'une des toutes toutes premières tueries que j'ai dégusté, au court d'un après-midi mémorable (la preuve) chez un ancien membre qui, bien que ne m’épargnant pas sur le forum, nous avait offert à quelques uns l'opportunité de récupérer gratuitement des fonds de bouteilles qui ne l'intéressaient plus, et qui de plus nous avaient convié chez lui pour les récupérer, avec cette fameuse dégustation de trucs fabuleux, avant mon Witch, et bien avant mon premier (et unique) whiskylive.
Pour le débutant que j'étais, ces whiskys étaient presque trop forts, trop concentrés, trop puissant, trop riches, trop complexes, mais bien que déboussolé par ces avalanches d'informations organoleptiques, je mesurais combien c'était extrêmement bon.
Et (fort naïvement), je me suis dit que "quand je serais grand", j'aurais pu petit à petit acheté ces bouteilles.
De ces whiskys, je n'ai eu l'opportunité de m'en procurer que deux.
Si je ne me pardonnerais jamais la monumentale connerie de n'avoir pas su saisir le Clynelsih Prestonfield 73 1rst Editon (et accessoirement le 2nde Edition) parce que, bien qu'au prix d'origine, c'était trop cher pour moi, je n'ai pas refait la même bêtise quand j'ai recroisé, grâce à Corbuso la route du Longmorn G&M "Single Cask" 34yo 45%, 1972-2006, #1088, pour LMDW .
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Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Tu vois Canis, la différence entre JM et toi, c'est que JM annonce la couleur de la bouteille illico. Ce qui fait que l'on est pas obligé de lire le reste du message Alors qu'avec toi, il faut d'abord ingurgiter de la tartine pour enfin trouver de quoi se contenter
Je plaisante bien entendu. Merci à vous 2
Je plaisante bien entendu. Merci à vous 2
Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Sujet passionnant.
Je vais faire penser la balance vers Port Ellen car le 12 y Queen visit est sûrement ce que j'ai bu de plus grand même les JMcA 12 y light et surtout dark ne lui arrivent pas à la cheville et pourtant nous parlons de distillat très proche. En outre la distillerie n'a pas eu de passage à vide jusqu'à sa fermeture.
Lagavulin aussi mais il n'y a de loin pas, le même niveau d'émotion c'est très bons mais il y a rarement un embouteillage vraiment jouissif à si peut être le 12 y Carpato ou la 1ère version du 21 y
Distillerie Bowmore des années 60 et 70 restent des tueries absolu mais après il y a eu un sacré passage à vide bon maintenant c'est de nouveau top
Distillerie Ardbeg années 50 à fin 70 sont aussi sublimes avec en point d'orgue les Kingsbury 67 mais maintenant nous sommes à des années lumières de se niveau.
Caol Ila avant 72 oui après c'est de loin pas la même niveau (pour rire faite un f2f 72 et 74 de préférence du même embouteilleur (SIG)).
Et Strathisla me direz vous !!!! euh on parle de w légendaire.
Je n'aime pas un profil en particulier pour moi l'extase c'est le verre qui t'envoie des vagues et des vagues d'arômes différents et qui ne s'arrêtent pas ce qui exclus la totalité des Speyside et Campbeltown j'ai encore en mémoire ce dégoutant Springbank 12 y Samaroli que tout le monde encense et pourtant j'en ai bu.
Toutefois si je dois vraiment choisir un profil je dirais le fruit avec une tourbe légère et enivrante est pour le moment le profil qui me plaît le plus.
Bouteilles PE 12 y et si plus disponible Strathisla 1937 (et oui quand même ) et surtout Ardbeg Kingsbury 67 cask 922 et 923 (oui un blend)
Je vais faire penser la balance vers Port Ellen car le 12 y Queen visit est sûrement ce que j'ai bu de plus grand même les JMcA 12 y light et surtout dark ne lui arrivent pas à la cheville et pourtant nous parlons de distillat très proche. En outre la distillerie n'a pas eu de passage à vide jusqu'à sa fermeture.
Lagavulin aussi mais il n'y a de loin pas, le même niveau d'émotion c'est très bons mais il y a rarement un embouteillage vraiment jouissif à si peut être le 12 y Carpato ou la 1ère version du 21 y
Distillerie Bowmore des années 60 et 70 restent des tueries absolu mais après il y a eu un sacré passage à vide bon maintenant c'est de nouveau top
Distillerie Ardbeg années 50 à fin 70 sont aussi sublimes avec en point d'orgue les Kingsbury 67 mais maintenant nous sommes à des années lumières de se niveau.
Caol Ila avant 72 oui après c'est de loin pas la même niveau (pour rire faite un f2f 72 et 74 de préférence du même embouteilleur (SIG)).
Et Strathisla me direz vous !!!! euh on parle de w légendaire.
Je n'aime pas un profil en particulier pour moi l'extase c'est le verre qui t'envoie des vagues et des vagues d'arômes différents et qui ne s'arrêtent pas ce qui exclus la totalité des Speyside et Campbeltown j'ai encore en mémoire ce dégoutant Springbank 12 y Samaroli que tout le monde encense et pourtant j'en ai bu.
Toutefois si je dois vraiment choisir un profil je dirais le fruit avec une tourbe légère et enivrante est pour le moment le profil qui me plaît le plus.
Bouteilles PE 12 y et si plus disponible Strathisla 1937 (et oui quand même ) et surtout Ardbeg Kingsbury 67 cask 922 et 923 (oui un blend)
Master Experimental Blender
Genève
Genève
Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Ca fait plus qu une ! :-)
" À l’Alcool ! La cause et la solution à tous nos problèmes. " H.Simpson
https://www.whiskybase.com/profile/jnpons/collection
Localisation: 94
https://www.whiskybase.com/profile/jnpons/collection
Localisation: 94
Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Je choisirais également un profil sur le fruit avec une légère tourbe. Pour moi ce serait sans doute une bouteille d'une distillerie que je n'apprécie pas beaucoup en général.
Mais le Laphroaig 10 ans rotation 1968 US goûté lors d'une fameuse master class à Lindores était une tuerie. Un nez superbe et une bouche follement exotique et surtout avec une concentration impressionnante, la tourbe hyper délicate ne se révélant que sur la finale.
Mais le Laphroaig 10 ans rotation 1968 US goûté lors d'une fameuse master class à Lindores était une tuerie. Un nez superbe et une bouche follement exotique et surtout avec une concentration impressionnante, la tourbe hyper délicate ne se révélant que sur la finale.
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Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
On parle bien de Tourbe et pas de fumée/fumé hein?
Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Pour la distillerie je choisirais convalmore.
Si on veut une distillerie ouverte ce serait bien entendu glendronach.
Et pour la bouteille, ce serait un bowmore 1964 (peu importe lequel)
Après, le choix reste quand même très difficile.
Si on veut une distillerie ouverte ce serait bien entendu glendronach.
Et pour la bouteille, ce serait un bowmore 1964 (peu importe lequel)
Après, le choix reste quand même très difficile.
Charleroi, Belgique
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- Maître distillateur
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Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
novice devant l'éternel ,je plussoie à un Bowmore 64... parce que c'est la meilleure année!mars a écrit :Pour la distillerie je choisirais convalmore.
Si on veut une distillerie ouverte ce serait bien entendu glendronach.
Et pour la bouteille, ce serait un bowmore 1964 (peu importe lequel)
Après, le choix reste quand même très difficile.
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- Maître distillateur
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Re: Si vous deviez n'en garder qu'une...
Mais finalement pas souvent citée Glendronach...