Jean-Michel a écrit :Et moi j'en ai un gros sampeuleuuuu, tralalalalèèèèèreeuuuu !
Heureusement du reste, parce que l'autre soir, j'ai été moins enthousiaste que mes voisins... Je n'irai pas jusqu'à dire que je l'ai trouvé un peu rêche, mais si un peu quand même...
Pour le moment, le sample du 1969/2009 G&M Mash Tun C#5298 - 58.9% d'Anthony m'a fait plus forte impression.
J'ai justement un sample de 70 cl de chaque...
Deux vraies bombes, avec une nette préférence tout de même pour le Mash Tun qui reste grandiose. J'ai récemment fini le sample que Piazzo m'avait filé il y a deux ans. Il devait rester 1,5 cl environ. Et c'était mon meilleur souvenir de ce Longmorn.
Exceptionnel de bout en bout !!!! La plus grosse claque venant d'ailleurs du bouchon en plastique et du sample vide. Ils étaient complètement imbibés des différents arômes fruités. Le verre vide révélait quant à lui des arômes somptueux de cacao d'une grande finesse.
J'ai dû sniffer le verre vide, le bouchon et le sample vide pendant au moins une semaine. Et c'était toujours aussi grand...
Un très grand malt, quoi qu'on en dise !!!!
Jean-Mi, garde toi quelques samples de Longmorn de côté pour pouvoir les comparer avec ceux que tu vas récupérer de ma part (et notamment le 67 Book of Kells for LMDW). Tu vas voir, c'est totalement monstrueux. Il décapite sans souci et sans bavure le 64 Book of Kells, qui est déjà une tuerie...
Chouette, de celui-là aussi j'en ai un sample de 70cl . Et ce envers l'incompétence de LMDW et grâce à la gentillesse de Jean-Mi.
El Phaco, Master Experimental Blender's First Assistant "I can resist anything but temptation." "I have the simplest of tastes. I am always satisfied with the best."
O. Wilde
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Bon.
Faut que j'y mette mon grain de sel, moi aussi, tout de même.
Pour commencer, 2 chiffres qui parlent d'eux même :
Vendredi matin, à la pesée : 83.4kg
Vendredi après-midi, arrivée de Dédé & co.
Dimanche matin à la pesée : 86.3kg
Depuis la situation s'est rationalisée, mais en gros, la tendance générale qui ressort de là c'est qu'on a bien mangé et bien bu.
Après un radio-guidage réussi jusqu'au bout de la petite rue qui passe sous le pont Saint-Michel, les ralentissements consécutifs aux travaux du tram sur cette zone me permettaient de rejoindre la zone à pied pendant que nos hôtes se morfondaient dedans leur tuture.
Mention spéciale à Madame Dédé qui en maîtresse femme a su rentrer le Berlingo dans le parking de l'immeuble et manœuvrer dans cet univers par définition impitoyable sans accrocher les passages de roue, sans s'énerver et sans hésitation. Chapeau.
Pendant que petit Serge s'appropriait les lieux (et l'affection de mes filles... quel savoir faire du haut de ses 2 ans 1/2 !), les grands attaquaient les menus viatiques sus-cités...
Vendredi soir...
Samedi matin...
Samedi soir...
Finalement, en termes de volume, on a plutôt été sages ; une vingtaine de drams sur 3 jours, c'est pas l'orgie non plus ! Mais comme il a déjà été dit, y'avait de bonnes choses.
Le samedi soir, Stéphane et Cyril nous ont rejoint, pour ce dernier non sans avoir bataillé contre le problème récurrent du stationnement et de la circulation en ville (notre nouvelle majorité municipale poursuit avec une obstination scélérate son rêve d'un centre ville sans voiture, tout en supprimant les unes après les autres les lignes de bus qui y convergeaient, les places de stationnement, avantageusement remplacées par des prolongements de trottoirs offerts aux appétits voraces des bistrotiers ou simplement plantés de splendides piliers qui chassent sur la chaussée et piétons et poussettes, sans oublier l'ouverture criminelle des rues en sens unique aux cyclistes, accompagnée d'une signalétique douteuse, mesure qui pourrait être requalifiée devant un tribunal un tant soit peu pourvu de bon sens de mise en danger de la vie d'autrui ; voilà, j'ai lâché mon fiel.). Nul n'était venu les mains vides.
Mention spéciale pour le puissant et fringant PE RM 22yo de dédé et le très beau Tomatin 1970 C#12267 OB de Stéphane, plein d'abricot sec au nez et bien épicé en bouche. Je ne reviens pas sur l'infiniment délicat Laga Moon de Stéphane, tout en tourbe ciselée, ni sur son Ardbeg 30yo tall bottle, merveilleux au nez et pas si ramollo que ça en bouche (faut juste bien le placer dans le line up !). Je ne reviens pas non plus sur son LOTI dont on ne peut dire qu'une chose, c'est que ce n'est pas un Airigh Nam Beist. Et bien sûr, l'exceptionnel Longmorn 1964 de notre phaco, sur lequel faudra que je revienne, étant un peu trop sensible au bois ce soir là. Mais l'homme m'a laissé un sample suffisamment gros pour me laisser de multiples occasions de me convertir à ce malt couleur d'ébène.
Gars Dédé, dans ton énumération, tu n'auras finalement oublié que le Tamdhu SMWS 8.27 01.1967-10.2000 48.2%, un de mes chouchous du moment en terme de whisky enjôleur et cajoleur.
Tout le monde a oublié quelque chose à la maison : Stéphane du chocolat pour les nanas et un excellent lomo bien épicé pour les hommes. Et ça tombait bien, vu que nous avions déjà fait un sort à un monstrueux saucisson de coche bien poivré et qui sentait bon la bête que notre ressortissant Corse avait habilement joint à ses bagages. Pas eu la curiosité de le peser, mais vu la section du bidule, je dirais qu'on devait être sur les 750g facile. Il n'aura pas tenu 36 heures. Grand moment de gloutonnerie.
Mon rougail était effectivement très réussi (humph humph...). Occasion pour moi de présenter mes plus sincères excuses à Stéph à qui j'avais promis de le faire "pas trop piquant"... Pourtant j'ai mis 3 fois moins de piment que ce que je pensais mettre au départ... Biin ça chauffait encore bien comme il faut... Les gâteaux du Poussin Bleu ramenés par Delphine étaient fidèles à la réputation de cette bonne maison et les fromages de deux Chavannes toujours aussi irrésistibles avec entre autres un chaource qui est rentré tout seul à la maison, un munster qui embaume encore le frigo 3 jours après les faits, et un Brillat Savarin issu d'un lot affiné pour Noël et devenu une espèce de tomme de crème fraîche prise en beurre mais avec du goût (oui, bon, je décris comme je peux).
C'était bien,quoi...
Dernière modification par Jean-Michel le 09 mars 2012, 11:14, modifié 2 fois.
Un peu que c'était bien !!
Le Tomatin, ce n'était pas un 1970 plutôt ? Enfin, vu que tu as la référence du fût, je dois faire erreur... Sinon, très sympa ce Tamdhu, effectivement.
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Je suis bien d'accord avec vous 2!
Merci Jean Michel pour ce beau compte rendu. Ça donne envie de manger un rougail saucisse! C'est possible de récupérer ta recette?
dede a écrit :Un peu que c'était bien !!
Le Tomatin, ce n'était pas un 1970 plutôt ? Enfin, vu que tu as la référence du fût, je dois faire erreur... Sinon, très sympa ce Tamdhu, effectivement.
C'est toâ ka raison !
1970, bien sûr...
Corrigé in ze text !
dede a écrit :
[...] les vins, notamment un Tain l'Hermitage 2009 de M. Chapoutier et le Pommard 2004 Joillot "Les Noizons" que j'avais amené et qui s'est révélé ce soir là à son zénith [...]
Mis en bouteille à Tain, effectivement.
Très précisément, il s'agit d'un Hermitage "Chante-Alouette" 2009. 15%... Et ça tape même pas...
Et le Pommard était une vraie friandise.
Excellent ce blanc. Je note la ref au cas où j'en croiserais une bouteille.
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Bon, après en avoir discuté avec le sieur Jean-Mi, je vous annonce mon retour sur la Ville Rose avec femme et enfant pour les vacances de la Toussaint, arrivée probablement prévue vendredi 2 novembre.
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