Petites dégustations en solo
Modérateur : Modérateurs
Petites dégustations en solo
Lors de la dégustastion chez Soup une reflexion de Vincent m'est revenu à savoir que le Bunna 1968 n'apportait pas grand chose par rapport au 1978 CS SV. Je me devais donc de verifier en direct live, samedi j'ai donc sortie les deux bouteilles pour faire une petite comparaison :
Ca faisait un bout de temps que je n'avais pas bu du SV, car je le trouvais bon mais sans être grandiose, en fait il m'avait tout d'abord fait une excellente impression et puis au fil du temps je le trouvais de moins en moins interessant, je dois dire que samedi il m'a à nouveau bien plut, le nez est assez ininteressant assez alcolleux et ne revele pas grand chose par contre la bouche est beaucoup plus douce, ronde et chaleureuse, avec des notes de fruits sec et une finale un peu terreuse, bref pas mal du tout. Mais qu'apporte de plus le 1968 Déjà le nez n'a rien à voir, il est superbe il se passe plein de chose certe il fait 11% de moins que le SV, il est donc beaucoup moins agressif, sa provenance d'un fût de sherry ne fait aucun doute au nez, le nez est assez vineux tout en étant assez capiteux, la bouche est sublime et semble beaucoup plus puissante que ses 43.8%, les notes sont les fruits, les épices et le miel, la finale est fondante, un régal. Je comprends maintenant pourquoi Serge m'a vivement recommandé ce whisky, il est veritablement excellent, mais le bougre a mis du temps à s'ouvrir (le whisky pas serge). Bref même si le SV est bon, le 1968 est excellent, il s'agit veritablement d'un très grand whisky, l'un des meilleurs fût de sherry que j'ai goûté !
Sur cette conclusion, je me demandais comment ce Bunna allait se comportait par rapport aux 2 autres tenors fût de sherry de ma cave à savoir le Laphroaig 30 ans et le Glendronach 1968, je décidais donc de faire la confrontation le lendemain, confrontation interessante puisque les trois participants affichent à peu près la même puissance à savoir 43%.
J'ai donc choisi de goûter successivement le Laphroaig 30 ans, le Glendronach 1968 et le Bunna 1968, j'ai choisi cette ordre car le Laphroaig est le moins marqué par le sherry, et le Bunna est un peu plus fort que le Glendronach 1968.
Le nez du Laphroaig 30 ans est comme toujours un regal, il suffit presque de le hummer pour faire un festin, quel nez ! La mer, l'humus, les plantes... Comme toujours la bouche est un peu decevante par rapport à ce nez, mais pour une fois pas de frustration côté puissance, il est doux est present , legerement salé, une tourbe fine et délicate, encore des fruits mais confits, la finale est moyenement longue mais tout en delicatesse et fini sur le sel. Il m'a rarement autant plut qu'aujourd'hui, je me suis dit que ce n'était pas gagné pour les deux autres.
Le Glendronach 1968, le dernier de ma collection acheté sur un coup de tête après plus d'un an d'hesitation. Le nez est lui aussi superbe, pas du niveau de celui du Laphroaig mais tout même impressionant, un peu alcooleux mais tout même très riche, il est très marqué par le sherry. La bouche semble plus legere que le nez, elle très fruité en particulier la cersie, on a l'impression de mager une cerise et de garder un long moment le noyau en bouche, la fin de bouche a une legere pointe de sel, la finale est longue avec une impression de peau de pêche. Excellent, je me demande ce que donnera cette bouteille dans quelques jours le temps qu'elle s'ouvre completement, j'en salive d'avance, car à l'heure actuel, elle est déjà d'un très haut niveau.
Le Bunna 1968, un peu les mêmes impressions que la vieille mais encore plus affirmé.
En conclusion je dirais que le choix est difficile, ces trois whiskies sont tout simplement excellent, le plus beau nez va au Laphroaig sans aucun doute, pour ce qui est du reste, je dirais qu'aujourd'hui le Bunna a legerement dominé les deux autres, à savoir que je n'ai jamais trouvé le Laphroaig aussi bon. Le Glendronach n'est pas en reste et je pense que d'ici quelques temps, il sera un serieux rival face au Bunna. En tout cas je reste impressioné devant la maîtrise de l'assemblage de ses trois bouteilles :D
Vous aurez remarqué qu'une fois n'est pas coutume, j'ai été relativement détaillé dans mes descriptions mais il faut dire que ces trois bouteilles m'y ont poussées
A+
Ca faisait un bout de temps que je n'avais pas bu du SV, car je le trouvais bon mais sans être grandiose, en fait il m'avait tout d'abord fait une excellente impression et puis au fil du temps je le trouvais de moins en moins interessant, je dois dire que samedi il m'a à nouveau bien plut, le nez est assez ininteressant assez alcolleux et ne revele pas grand chose par contre la bouche est beaucoup plus douce, ronde et chaleureuse, avec des notes de fruits sec et une finale un peu terreuse, bref pas mal du tout. Mais qu'apporte de plus le 1968 Déjà le nez n'a rien à voir, il est superbe il se passe plein de chose certe il fait 11% de moins que le SV, il est donc beaucoup moins agressif, sa provenance d'un fût de sherry ne fait aucun doute au nez, le nez est assez vineux tout en étant assez capiteux, la bouche est sublime et semble beaucoup plus puissante que ses 43.8%, les notes sont les fruits, les épices et le miel, la finale est fondante, un régal. Je comprends maintenant pourquoi Serge m'a vivement recommandé ce whisky, il est veritablement excellent, mais le bougre a mis du temps à s'ouvrir (le whisky pas serge). Bref même si le SV est bon, le 1968 est excellent, il s'agit veritablement d'un très grand whisky, l'un des meilleurs fût de sherry que j'ai goûté !
Sur cette conclusion, je me demandais comment ce Bunna allait se comportait par rapport aux 2 autres tenors fût de sherry de ma cave à savoir le Laphroaig 30 ans et le Glendronach 1968, je décidais donc de faire la confrontation le lendemain, confrontation interessante puisque les trois participants affichent à peu près la même puissance à savoir 43%.
J'ai donc choisi de goûter successivement le Laphroaig 30 ans, le Glendronach 1968 et le Bunna 1968, j'ai choisi cette ordre car le Laphroaig est le moins marqué par le sherry, et le Bunna est un peu plus fort que le Glendronach 1968.
Le nez du Laphroaig 30 ans est comme toujours un regal, il suffit presque de le hummer pour faire un festin, quel nez ! La mer, l'humus, les plantes... Comme toujours la bouche est un peu decevante par rapport à ce nez, mais pour une fois pas de frustration côté puissance, il est doux est present , legerement salé, une tourbe fine et délicate, encore des fruits mais confits, la finale est moyenement longue mais tout en delicatesse et fini sur le sel. Il m'a rarement autant plut qu'aujourd'hui, je me suis dit que ce n'était pas gagné pour les deux autres.
Le Glendronach 1968, le dernier de ma collection acheté sur un coup de tête après plus d'un an d'hesitation. Le nez est lui aussi superbe, pas du niveau de celui du Laphroaig mais tout même impressionant, un peu alcooleux mais tout même très riche, il est très marqué par le sherry. La bouche semble plus legere que le nez, elle très fruité en particulier la cersie, on a l'impression de mager une cerise et de garder un long moment le noyau en bouche, la fin de bouche a une legere pointe de sel, la finale est longue avec une impression de peau de pêche. Excellent, je me demande ce que donnera cette bouteille dans quelques jours le temps qu'elle s'ouvre completement, j'en salive d'avance, car à l'heure actuel, elle est déjà d'un très haut niveau.
Le Bunna 1968, un peu les mêmes impressions que la vieille mais encore plus affirmé.
En conclusion je dirais que le choix est difficile, ces trois whiskies sont tout simplement excellent, le plus beau nez va au Laphroaig sans aucun doute, pour ce qui est du reste, je dirais qu'aujourd'hui le Bunna a legerement dominé les deux autres, à savoir que je n'ai jamais trouvé le Laphroaig aussi bon. Le Glendronach n'est pas en reste et je pense que d'ici quelques temps, il sera un serieux rival face au Bunna. En tout cas je reste impressioné devant la maîtrise de l'assemblage de ses trois bouteilles :D
Vous aurez remarqué qu'une fois n'est pas coutume, j'ai été relativement détaillé dans mes descriptions mais il faut dire que ces trois bouteilles m'y ont poussées
A+
Et bien, tu n'as pas dû t'ennuyer à cette soirée...
Ta description du Bunnahabhain m'a beaucoup intrigué, et pour tout dire extrêmement intéressé.
Comme je compte bien me tenir à ma résolution d'acheter moins souvent des bouteilles mais de maintenir plus ou moins mon budget, il n'est pas exclu que cette bouteille fasse partie de mes prochains achats.
Comme il y a plusieurs versions de Bunna de 1968, la tienne, c'est bien celle-ci:? (c'est la seule que j'ai trouvée avec le voltage que tu annonces...)
Ta description du Bunnahabhain m'a beaucoup intrigué, et pour tout dire extrêmement intéressé.
Comme je compte bien me tenir à ma résolution d'acheter moins souvent des bouteilles mais de maintenir plus ou moins mon budget, il n'est pas exclu que cette bouteille fasse partie de mes prochains achats.
Comme il y a plusieurs versions de Bunna de 1968, la tienne, c'est bien celle-ci:? (c'est la seule que j'ai trouvée avec le voltage que tu annonces...)
Slainte Mhath
https://www.travel-video.info
Vimeo: https://vimeo.com/jmputz
Paypal:jmputz@whisky-distilleries.info
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Je me permets de répondre à la place de pierre : oui c'est en effet celle là. Le petit livret fourni avec vaut son pesant de cacahuètes, assez kitsch, il retrace l'histoire de l'écosse de 1968 à 2002 via quelques anecdotes toutes plus passionnantes les unes que les autres.
Et sinon, même si je n'ai eu l'occasion que de le goûter une fois, et encore après quelques poids lourds du genre brora 30 ans ou port ellen 2nd release et Old Malt Cask (jme suis retenu de mêttre une abbréviation ), rien que le fait que je l'ai trouvé très bon dans de telles conditions plaide en sa faveur. Les 43.8° sont assez bizarres en fait, car il a la puissance d'un whisky d'un bien plus haut voltage semble-t-il.
Et sinon, même si je n'ai eu l'occasion que de le goûter une fois, et encore après quelques poids lourds du genre brora 30 ans ou port ellen 2nd release et Old Malt Cask (jme suis retenu de mêttre une abbréviation ), rien que le fait que je l'ai trouvé très bon dans de telles conditions plaide en sa faveur. Les 43.8° sont assez bizarres en fait, car il a la puissance d'un whisky d'un bien plus haut voltage semble-t-il.
Ben en fait c'était l'après midi, il pleuvait à paris Donc il fallait bien trouver un moyen de passer le tempsjmputz a écrit :Et bien, tu n'as pas dû t'ennuyer à cette soirée...
Alors comme ça on sucombe aux bouteilles un peu plus prestigieuses J'ai vu que tu t'étais laché avec le Balblair, je sais que les Brora 30 ans OB te font de l'oeil, tu as repoussé ton seuil Pour ma part je me suis aussi un peu laché ce mois-ci, surtout que ce n'est pas fini, marco est partie en vacances et il doit passer en Andorre, je lui ai donc fait une petite liste rareté sur lesquelles je louche depuis quelques temps, il est donc probable qu'une bouteille de plus s'ajoute à ma cave avec le retour de marco :Djmputz a écrit : Comme je compte bien me tenir à ma résolution d'acheter moins souvent des bouteilles mais de maintenir plus ou moins mon budget, il n'est pas exclu que cette bouteille fasse partie de mes prochains achats.
Oui c'est bien celle là, la série est limité à 2002 exemplaire à savoir que j'ai la numéro 1.jmputz a écrit : Comme il y a plusieurs versions de Bunna de 1968, la tienne, c'est bien celle-ci:? (c'est la seule que j'ai trouvée avec le voltage que tu annonces...)
Sinon j'ai vu sur le net qu'il existait plusieurs versions assez limité de cette distillerie, j'ai vu un 40 ans, à la MW il vait un 20 ans limité à 156 bouteilles qui était un chouia plus cher que le 1968, par contre je ne sais pas ce que ça vaut j'ai un souvenir que Jean-Marc me disait que c'était très bien mais je ne suis pas sûr.
A+
En fait, j'ai un double problème. Je possède pratiquement au moins une bonne bouteille de chacune des distilleries d'Ecosse, et la multiplication des bouteilles posera à court terme un nouveau problème de place, pour lequel je n'aurai plus de solution....Alors comme ça on sucombe aux bouteilles un peu plus prestigieuses
D'où ma décision de ne pas modifier mon budget, mais de limiter le nombre de bouteilles. J'aurais aussi pu limiter le budget... mais cela demanderait de trop gros efforts... D'atuant qu'il me reste quelques petites places dans mon étagère.
Slainte Mhath
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Jolie petite dégustation. Vive la pluie sur Paris !
je me réjouis de goûter le bunna, et comme j'aime bien les histoires je vais surement devoir acquérir la bouteille pour devoir lire celle d'écosse ...
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Slainthe math
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The Nectar : Sharing Passion
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Re: Petites dégustations en solo
J'ai dit ça moi ??? Plutôt un prétexte pour ta petite dégust' en solo, non ? Soup tu te souviens de cette réflexion de ma part ??? Bon Pierre, c'est pas parce que je suis en vacances avec pour seul outil de connection (bas débit) un pentium 166 MMX que je renonce totalement à poster ces temps-ci, surtout pour dénoncer ta machination...PNicolas a écrit :Lors de la dégustastion chez Soup une reflexion de Vincent m'est revenu à savoir que le Bunna 1968 n'apportait pas grand chose par rapport au 1978 CS SV.
Au fait Soup, d'enfer ton avatar .
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- Maître distillateur
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Je ne vais pas me lancer dans une analyse sauvage, mais je constate, avec évidence, que certains sont passés maîtres dans l'art des plaisirs solitaires...et qui plus est ...de bouche Quelle souplesse
Chouette trio que tu as dégusté là cher Pierre...j'en ai l'eau à la bouche...Je partage ton amour pour le Bunny 1968/2002 Auld Acquaintance...c'est un vrai nectar...Je pense que sa force est sa douceur (un degré finalement modéré) et sa profondeur...les deux à la fois sont assez rare...Aaah quand le degré diminue en douceur au fil du temps...
Je suis heureux aussi d'avoir les commentaires "quasi Live" d'une dégusation de Glendronach 1968...et j'imaginais bien que cela devait valoir le coup...le 15yo 100% sherry est déjà correct et le 33yo que j'ai eu la chance de goûter il y a peu était vraiment canon...Encore un bijou du speyside....Merci pour tes impressions.
Chouette trio que tu as dégusté là cher Pierre...j'en ai l'eau à la bouche...Je partage ton amour pour le Bunny 1968/2002 Auld Acquaintance...c'est un vrai nectar...Je pense que sa force est sa douceur (un degré finalement modéré) et sa profondeur...les deux à la fois sont assez rare...Aaah quand le degré diminue en douceur au fil du temps...
Je suis heureux aussi d'avoir les commentaires "quasi Live" d'une dégusation de Glendronach 1968...et j'imaginais bien que cela devait valoir le coup...le 15yo 100% sherry est déjà correct et le 33yo que j'ai eu la chance de goûter il y a peu était vraiment canon...Encore un bijou du speyside....Merci pour tes impressions.
Re: Petites dégustations en solo
Tu as la mémoire sélective, en plus tu ne te rappele même plus de ce que tu dis Il faut arrêter l'alcoollaphroaig c moi a écrit :J'ai dit ça moi ???PNicolas a écrit :Lors de la dégustastion chez Soup une reflexion de Vincent m'est revenu à savoir que le Bunna 1968 n'apportait pas grand chose par rapport au 1978 CS SV.
Peut être que soup s'en rappelera
A+
Pas besoin d'être souple quand on est bien équipé :DWhiskyWalker a écrit :Quelle souplesse
Il pourra faire partie du lot d'échange prévu pour septembreWhiskyWalker a écrit : Je suis heureux aussi d'avoir les commentaires "quasi Live" d'une dégusation de Glendronach 1968...et j'imaginais bien que cela devait valoir le coup...le 15yo 100% sherry est déjà correct et le 33yo que j'ai eu la chance de goûter il y a peu était vraiment canon...Encore un bijou du speyside....Merci pour tes impressions.
Pour le 15 ans perso je ne suis pas hyper fan, quoiqu'en fait je ne suis pas sûr que ce soit pas le 12 ans, le 33 ans est lui beaucoup trop cher et il ne fait que 40%.
Tiens en relisant ce post ça me donne envie de me servir un petit Bunna :D Ah quelle merveille !!!
A+
Ah, tout compte fait, je me rappelle précisément certains propos de Vincent :
Ca ne s'invente pas!Ce Bunnahabain 1968 est bien en effet, je l'apprécie beaucoup et te remercie de l'avoir apportée. Mais je me souviens avoir tantot goûté une version Cask Strenght, embouteillée par Signatory Vintage, distillée en 1978. C'est cette dernière version que je préfère, celle que tu as apporté ici n'apporte d'ailleurs rien de plus, bien que plus agée de 10 ans. Hop.