Whisky et distilleries: Forum

En effet Alain!
c'était pour voir si les gens regardaient bien en détails nos notes ;)
Antoine, pourras-tu remplacer le 827/100 par ma vraie note stp ? sais plus mais je pense que ça doit être 82 ?...
Pourras-tu aussi ajouter les notes (pour ceux qui en ont pris) concernant les 3 derniers whiskies de la soirée ? notamment les miennes sur le P.E. et le Glenfarclas

sinon en effet belles photos (bravo et merci Cyril!) et superbe soirée dans un cadre super sympa avec des hôtes géniaux.
c'est pas d'la choucroute, c'est d'la potée lyonnaise m'sieur Serge... et il y en avait à volonté!... y avait donc un challenge avec un super prix si on finissait tout... mais malgré nos 2/3 services on n'y est pas arrivés

Mon dram préféré de la soirée fut en fait le Glenugie, qui m'a vraiment bcp plus par son côté fruité/épicé/pimpant malgré ses presque 30 ans.
Un régal.
Suivi de près par le P.E. for LMDW, que j'ai toutefois trouvé un peu trop épicé/agressif, manquant un peu d'équilibre.
Et en le regoûtant à tête reposée chez moi qqes jours après, j'ai enfin pu apprécier le Glenfarclas 64/95 à sa juste valeur... délicieux, riche, complexe, tout en raffinements... alors que jusqu'à présent je trouvais que tu avais été trop généreux à son sujet sur ton site Serge, mais peut-être aussi n'était ce pas tout à fait la même bouteille...

Voilà, c'était donc notre soirée Signatory avant qu'on mette en place notre boycot suite à leurs augmentations de prix indécentes!

Stéphane

Serge a écrit :(...)Et dites, c'est de la choucroute que vous avez dégusté ?

Ni choucroute, ni wadele, mais du choux (pas croute), de la poitrine fumée, de la saucisse fumée, et tout plein de petits légumes. Vraiment top cette potée entre potes (pas empotés !)!

Stephane a écrit :Antoine, pourras-tu remplacer le 827/100 par ma vraie note stp ?

Moi je croyais que c'était la sardine qui bouche la Garonne à Toulouse les soirs de dégustation qui avait encore frappé ?! Je trouvais que la note, pour être excessive, n'en était pas moins précise (au millième près) !
Je suis déçu de voir tout revenir à une normalité aussi rébarbative que raisonnable...

Antoine, tu ne pourrais pas laisser comme cela la note que ton doigt a fourchée ? C'est tellement plus poétique et vrai comme cela. On est plongé dans l'ambiance ! C'est immergeant et délicieux. Non, Antoine, laisse la !

bon ok, je la laisse

Pour ta note sur le pE et le Glenfarclas Steph , elles sont sur les pages dédiées aux distilleries.. étant le seul (steph) à les avoir noté, enfin ""renoté"" si j'ose dire, je les ai pas mise sur la soirée.. mais elles sont sur le site.. hein tu regardes pas hein..

Je vois que Serge publie en date du 7 février (hier, donc), ses impressions sur le Glenrothes Duncan Taylor 37 yo 1969/2006 57.6% cask 13482.
C'est la même bouteille (enfin, la même référence) que celle que les blind tasters Toulousains ont blind-tasté en tout début d'année.
Comme nous sortions de l'explosion fruitée et douce du Benriach 1976 qui avait laissé quelques traces, nous avons été un poil plus sévères (ou un poil moins généreux), mais ça reste marginal, tant les notations sont homogènes : 83/86/87/87.5 vs 89. Et c'est ce à quoi je voulais en venir : Je pense que comme tout le monde, j'aime bien, avant d'acheter une bouteille, faire le tour des sites pour me faire une idée de la façon dont elle a été accueillie par la communauté des amateurs. Mais je constate que je n'ai jamais autant de plaisir que lorsque je vais consulter ces notes après avoir goûté la chose. Ca me fait alors un peu le même effet que quand on me rendait une copie après un contrôle que j'espérais avoir réussi. Pourtant, nulle compétition là dedans. Simplement l'étrange envie de contrôler qu'un autre a pu ressentir les mêmes sensations que moi. Et lorsque je colle un 87 à cette bouteille, ça me fait plaisir de voir a posteriori que je suis dans les clous. Et si d'autres ont senti du nougat à la vanille ou de la marmelade d'orange anglaise, ou encore les petites sucettes à la cerise PG, alors je me réjouis encore plus. Ce qui me trouble dans tout ça, c'est cet etrange paradoxe qui voit une partie de moi chercher à se singulariser (par exemple en soignant la formulation, ou en cherchant des analogies atypiques),et une autre partie qui cherche le réconfort dans un certain équilibre normatif (Pourvu que les autres aient trouvé les mêmes choses que moi !).
Finalement, tout cela n'est pas si éloigné de l'attitude d'un jeune pris dans les mouvements de mode de sa génération...
Au secours ! Serais-je une midinette qui s'gnore ???

Pas si facile d'être différent : bien souvent on ne cherche qu'à se prouver qu'on est ou qu'on peut être mieux. Rien de vraiment différent là dedans...

Hello.
De retour du Harrys Bar où je leur ai fait ouvrir le Chieftains Lowlands 30 ans 1960 qui se morfondait depuis toujours dans le bar (j'adore faire ça ) Pas mal du tout ! Beau sherry, très inhabituel pour un Lowland mais quand même Lowland. Qu'on se le dise...
Au sujet du Glenrothes, je me souviens avoir hésité entre 88 et 89. De plus, je l'ai goûté après un autre Glenrothes qui était moins chouette, donc effet "mise en valeur" indéniable. Comme quoi... Mais je suis d'accord, ce n'est pas vraiment "grandissime". Il souffre sans doute beaucoup si opposé à des whiskies qui ont un caractère plus expressif (tourbe/sherry/fruit).
Mais il n'y a pas de norme absolue, et surtout pas venant de moi je l'espère.

Bonjour à tous

pour ceux que cela intéresse, il y a une maj sur nos,deux dernières dégustations dont celle de vendredi dernier avec notre invité qui nous a gâté.

http://passionnesdumalt.free.fr/news.htm

Yes, vraiment une excellente soirée, encore un immense MERCI Jean Marie!

Tiens, je savais que tu m'avais servi une "belle dose" de Bunna à la fin, mais il n'y a qu'en regardant la photo que je me rends compte qu'elle était en effet très copieuse! d'ailleurs à la photo suivante, je n'ai pu que m'en rejouir! :P

Merci aussi à nos photographes qui ont bien le coup à présent et savent avoir l'oeil partout, et le bon!

C'est vraiment surprenant et passionnant comme deux embouteillages très proches dans le temps, l'âge et le degré d'une même distillerie peuvent se révéler différents.

Et merci à nos hôtes pour ce bon repas et tous ces excellents petits amuses-bouches (d'ailleurs il me semble qu'ensuite certains se sont fait engueuler par la patronne de pas avoir fini leur plat principal!)

A peine parti qu'il nous tarde déjà de te revoir Jean-Marie.

Comme d'habitude un grand bravo pour ce reportage. Si je ne passais pour un plagiaire, je dirais qu'il donne plus qu'envie de demander à Jean Marie de revenir nous voir en Lorraine !

Merci et bravo pour ce reportage qui encore une fois met le malt à la bouche

Effectivement, ça donne envie... Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce Bunnahabhain (tourbé?)?

Un petit bijou Tony!
un young peaty one bien tourbé/marin/herbacé qui devrait ravir tout amateur d'Islay!
Bien frais, appétissant et super bien équilibré, il se boit un peu trop bien d'ailleurs.
Je pense que ça a été un des whiskies les plus appréciés de la soirée, mais il est vrai qu'il y a bcp de peat freaks dans notre club :P

On y retrouve un peu la finesse délicate de Bunna, mais également un côté Caol Ilien voire Laphroaigien.
Pour ma part le meilleur Bunna tourbé que j'ai goûté à ce jour, un cran au dessus du Toiteach à mon goût.

Je rêve d'une version bdf de ce drôle de petit animal marin!

Le Bunna tourbé de 1997 fut un essai du propriétaire d'alors de Bunnahabain. Il ne fut pas renouvelé, tant il fut difficile de nettoyer la distillerie et de la débarrasser de ces goûts fumés qui arpentaient les cuves et les tuyaux.

Ce n'est qu'après le rachat de Bunna en 2001 ou 2002 je ne sais plus que l'expérience fut reconduite et sans doute pérennisée en 2003 ou 2004 je ne sais plus. Nous avons eu la chance de pouvoir acheter quelques rares fûts du lot de 1997.

La question de savoir pourquoi c'est le meilleur à ce jour (d'après ce qui précède tout au moins) n'a pas d'autre réponse que : Jean Boyer, c'est le roi de la qualité !

Plus sérieusement, c'est que le Toiteach doit être filtré au froid ou quelque chose comme cela. ou alors c'est parce qu'on a eu les meilleurs fûts ? Ou alors c'est parce qu'on est les meilleurs. Je penche pour cette troisième hypothèse qui respire la vraisemblance.

Je tiens à préciser que ces whiskies (11 quand même) ont été dégusté en l'espace de ... 6 heures (vous avez bien lu) et que Antoine, conscient de ses devoirs, a fait souffler tout le monde dans un ethylomètre à la sortie, et que tous étaient à moins de 0,50. Jean Boyer, c'est quand même pas rien, nom d'un chien !

Tiens une question que je n'ai pas pensé à te poser le soir même Jean-Marie: comment Bunna (et d'autres distilleries ayant le même pb et souhaitant tantôt produire du tourbé et du non tourbé, par ex Benriach) procède-t-elle pour passer de production tourbée à non ou quasi pas tourbée, si cela peut faire du yoyo assez souvent ?
vu qu'a priori le nettoyage une fois du tourbé produit semble bien galère...
faut-il réserver une année ou du moins un certain temps pour la production de tourbé, et ensuite reproduire du non tourbé pendant un bon moment avant de revenir à du tourbé, ou peut-on switcher assez fréquemment entre les deux sortes sans risque d'entourbement du premier ?

Qu'advient-il des premiers jets de distill suite à production de tourbé et nettoyage, si justement ils sont jugés encore trop tourbés pour un produit qui ne doit pas trop l'être ? font-ils la joie des employés, comme certains cigares mal construits profitent à leur torcedor qui peut les fumer ou les revendre...

Le Toiteach dont j'ai également une bouteille est non filtré à froid. Mais son bouquet est très différent du tien Jean-Marie, je le trouve bcp plus austère avec un je ne sais quoi de pourri/faisandé un peu désagréable à la longue. La bouche est très saline/épicée, un peu agressive et elle me semble moins complexe que celle du tien.
Je vais très vite "m'imposer" un face to face pour en avoir le nose et la throat nets!