RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
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Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
désolé Serge, je crois que c'est l'inverse, c'est bien le pote Olé mais il faut un tas de pez.
- Jean-Michel
- Maître distillateur
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Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
Serge, tu disais donc que tu connaissais une certaine Pérette et que cette dernière était potelée ?Serge a écrit :Ils sont devenus tous fous sur ce forum, ils n'arrivent plus à reconnaître une plaisanterie !bottler a écrit :Serge, c'est toi qui as mis le feu !
Note que pour le moment, c'est Perette et le pot au lait.
Donc, tu disais que cette Pérette avait un ami espagnol (un pote olé, quoi) qui aurait un tel fût ? Et en plus, à £1965 seulement ! Ou sont-ce des pesetas ?
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
Il faut peut-être que je te répète l'opérette de Pérette ?...Jean-Michel a écrit :Serge, tu disais donc que tu connaissais une certaine Pérette et que cette dernière était potelée ?Serge a écrit :Ils sont devenus tous fous sur ce forum, ils n'arrivent plus à reconnaître une plaisanterie !bottler a écrit :Serge, c'est toi qui as mis le feu !
Note que pour le moment, c'est Perette et le pot au lait.
Donc, tu disais que cette Pérette avait un ami espagnol (un pote olé, quoi) qui aurait un tel fût ? Et en plus, à £1965 seulement ! Ou sont-ce des pesetas ?
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
ça rapporte des pépettes ?
LAFROG fecit anno domini MMXV
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
Je trouve un très bon post de Raymond au sujet de l'accroissement des coûts de distillation et je me permets de le mettre dans ce sujet qui me semble adapté : http://www.whisky-distilleries.info/For ... 865#p42865
Je résume en Français pour ceux qui ne lisent pas l'anglais:
Le prix des céréales a grimpé de £215 à £450 la tonne en deux ans, le prix du fuel nécéssaire à distiller est passé de £0,50 à £0,80 le litre et le prix des fûts de bourbon frais est passé de $50 à $75. Il se plaint que certains de ses confrères pratiquent des prix sur des new-makes qu'il ne peut pas suivre à cause de ces hausses. Heureusement il a de la place dans ses entrepôts sous employés et est sollicité par d'autres pour abriter leurs fûts, pour £0,30 à £0,44 le fût par semaine (£1=1,35€ ce jour, et $1 =0,7 euro ce jour). Il semble avoir déjà conclu des contrats d'entreposage importants avec deux distilleries.
Pour être complet, il parle ensuite d'un salon où il va tenir un stand, et d'une stagiaire française qui va venir à Bladnoch pendant deux mois.
Je résume en Français pour ceux qui ne lisent pas l'anglais:
Le prix des céréales a grimpé de £215 à £450 la tonne en deux ans, le prix du fuel nécéssaire à distiller est passé de £0,50 à £0,80 le litre et le prix des fûts de bourbon frais est passé de $50 à $75. Il se plaint que certains de ses confrères pratiquent des prix sur des new-makes qu'il ne peut pas suivre à cause de ces hausses. Heureusement il a de la place dans ses entrepôts sous employés et est sollicité par d'autres pour abriter leurs fûts, pour £0,30 à £0,44 le fût par semaine (£1=1,35€ ce jour, et $1 =0,7 euro ce jour). Il semble avoir déjà conclu des contrats d'entreposage importants avec deux distilleries.
Pour être complet, il parle ensuite d'un salon où il va tenir un stand, et d'une stagiaire française qui va venir à Bladnoch pendant deux mois.
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
Merci Jean Marie de la traduction.
J'ai moi-même également beaucoup apprécié son message, et j'ai décidé suite à celui-ci d'ouvrir un nouveau forum pour les messages en anglais.
Ils étaient un peu perdus dans la salle commune avec Cask Six (mais où Raymond est un peu le seul à poster de temps à autres)...
Il parle en effet du festival de Gand, et aimerait y rencontrer les membres du forum qui s'y rendraient.
J'ai moi-même également beaucoup apprécié son message, et j'ai décidé suite à celui-ci d'ouvrir un nouveau forum pour les messages en anglais.
Ils étaient un peu perdus dans la salle commune avec Cask Six (mais où Raymond est un peu le seul à poster de temps à autres)...
Il parle en effet du festival de Gand, et aimerait y rencontrer les membres du forum qui s'y rendraient.
Slainte Mhath
https://www.travel-video.info
Vimeo: https://vimeo.com/jmputz
Paypal:jmputz@whisky-distilleries.info
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Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
n'impoorte quoi ...
http://archives.lesoir.be/t-20080201-00 ... t=datedesc
http://archives.lesoir.be/t-20080201-00 ... t=datedesc
et bientôt la Kro' double barrelUne bière millésimée à 270 euros la bouteille
Le cinquième brasseur mondial, le danois Carlsberg, s’est lancé dans la bière grand cru, un millésime à 2.008 couronnes danoises (270 euros) la bouteille, décorée d’une lithographie originale. « Je me suis demandé il y a deux ans pourquoi ne pas faire une bière exclusive, unique et en nombre limité comme pour le vin avec ses bonnes années et ses millésimes », a expliqué le concepteur du projet Jens Eiken, expert en « bières spéciales » de Carlsberg. Baptisée « Jacobsen Vintage No.1. 2008 », clin d’oeil à l’année en cours, cette édition qui compte 600 bouteilles, a été fabriquée dans les caves datant de 1847 du fondateur de Carlsberg, J.C. Jacobsen. Elle est de type « Barley Wine », un breuvage brun et fort, né en Angleterre au 19e siècle.
" En 1969 j'ai arrêté les femmes et l'alcool, ça a été les 20 minutes les plus dures de ma vie. " (George Best)
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
Le ridicule de tue pas, malheureusement. :Dmikadisa a écrit :n'impoorte quoi ...
http://archives.lesoir.be/t-20080201-00 ... t=datedesc
et bientôt la Kro' double barrelUne bière millésimée à 270 euros la bouteille
Le cinquième brasseur mondial, le danois Carlsberg, s’est lancé dans la bière grand cru, un millésime à 2.008 couronnes danoises (270 euros) la bouteille, décorée d’une lithographie originale. « Je me suis demandé il y a deux ans pourquoi ne pas faire une bière exclusive, unique et en nombre limité comme pour le vin avec ses bonnes années et ses millésimes », a expliqué le concepteur du projet Jens Eiken, expert en « bières spéciales » de Carlsberg. Baptisée « Jacobsen Vintage No.1. 2008 », clin d’oeil à l’année en cours, cette édition qui compte 600 bouteilles, a été fabriquée dans les caves datant de 1847 du fondateur de Carlsberg, J.C. Jacobsen. Elle est de type « Barley Wine », un breuvage brun et fort, né en Angleterre au 19e siècle.
Master Experimental Blender
Genève
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La fin de la PREMIUMISATION ?
Voyez vous même ce qu'écrit la gazette mail : The drinks buiseness
Is premiumisation on its way out?
The consumer is trading down. Figures from both sides of the Atlantic show that the recession is taking its toll on premium brands as consumption moves out the bar into the home and focuses on standard or own-label brands.
Recent figures from the US, where spirits sales growth slowed to just 1.7% in July compared with the same month in 2008, according to Nielsen, have served to highlight a trend of slowing growth (but at least it is still growth!) within which cheaper brands are outpacing premium priced offerings.
Furthermore, US opinion polls cast doubt on whether trading up to premium brands – “premiumisation” – will return to the mid-2007 peak once the recession is history. Indeed, Deutsche Bank analysts have published a paper entitled “Premiumisation is dead”.
In May, Pierre Pringuet, Pernod Ricard’s chief executive told the drinks business exclusively: “All of a sudden [in November 2008] the growth rate slowed and the growth pattern – which was very much in favour of premium products – changed.
“For those products that we classify at less than US$10 in value growth was virtually zero and it was in high single digits for premium products. Today it is basically the reverse. Consumers in the US have definitely traded down.”
In Britain, Datamonitor figures show that 41% of all grocery sales at the end of July were own-label brands compared with 38.2% at the same time in 2008. It seems improbable that households trading down to supermarket lines that are 22% cheaper on average than branded goods have not also traded down in their drinking habits. Here, too, there is a swing to drinking at home away from the bars in which premium brands are move prevalent.
That means that results to be announced in the next two weeks will be analysed intensely for the latest evidence of what is happening to premiumisation, the growth engine on which Diageo and Pernod Ricard have based much of their strategy over the past decade. Moving consumers up the quality scale provides higher margins and bigger profits and the phenomenon has been most marked in the crucial US market, which accounts for about a third of both group’s net sales.
One of the most studied indicators will be advertising spend because spirit companies will be able to cut back (or get more coverage for their money) as the cost of advertising falls to reflect the recession and reduced levels of media spending from other business sectors. Industry figures suggest that a “normal” level of spending on advertising spirits is about 16% of sales revenue.
Equally important will be what guidance Paul Walsh, Diageo’s chief executive, issues with his annual profits figures next Thursday (27 August) about organic profits growth in the next 12 months. Pringuet’s pronouncements will follow with his latest results a week later.
The two industry giants are potentially more resilient to the vagaries of consumer patterns, so all-encompassing are their portfolios. Their results will highlight the challenges being faced by less powerful or diverse competitors. Visit the drinks business website for all the breaking industry news, including the latest on PLB's takeover of HwCg
Is premiumisation on its way out?
The consumer is trading down. Figures from both sides of the Atlantic show that the recession is taking its toll on premium brands as consumption moves out the bar into the home and focuses on standard or own-label brands.
Recent figures from the US, where spirits sales growth slowed to just 1.7% in July compared with the same month in 2008, according to Nielsen, have served to highlight a trend of slowing growth (but at least it is still growth!) within which cheaper brands are outpacing premium priced offerings.
Furthermore, US opinion polls cast doubt on whether trading up to premium brands – “premiumisation” – will return to the mid-2007 peak once the recession is history. Indeed, Deutsche Bank analysts have published a paper entitled “Premiumisation is dead”.
In May, Pierre Pringuet, Pernod Ricard’s chief executive told the drinks business exclusively: “All of a sudden [in November 2008] the growth rate slowed and the growth pattern – which was very much in favour of premium products – changed.
“For those products that we classify at less than US$10 in value growth was virtually zero and it was in high single digits for premium products. Today it is basically the reverse. Consumers in the US have definitely traded down.”
In Britain, Datamonitor figures show that 41% of all grocery sales at the end of July were own-label brands compared with 38.2% at the same time in 2008. It seems improbable that households trading down to supermarket lines that are 22% cheaper on average than branded goods have not also traded down in their drinking habits. Here, too, there is a swing to drinking at home away from the bars in which premium brands are move prevalent.
That means that results to be announced in the next two weeks will be analysed intensely for the latest evidence of what is happening to premiumisation, the growth engine on which Diageo and Pernod Ricard have based much of their strategy over the past decade. Moving consumers up the quality scale provides higher margins and bigger profits and the phenomenon has been most marked in the crucial US market, which accounts for about a third of both group’s net sales.
One of the most studied indicators will be advertising spend because spirit companies will be able to cut back (or get more coverage for their money) as the cost of advertising falls to reflect the recession and reduced levels of media spending from other business sectors. Industry figures suggest that a “normal” level of spending on advertising spirits is about 16% of sales revenue.
Equally important will be what guidance Paul Walsh, Diageo’s chief executive, issues with his annual profits figures next Thursday (27 August) about organic profits growth in the next 12 months. Pringuet’s pronouncements will follow with his latest results a week later.
The two industry giants are potentially more resilient to the vagaries of consumer patterns, so all-encompassing are their portfolios. Their results will highlight the challenges being faced by less powerful or diverse competitors. Visit the drinks business website for all the breaking industry news, including the latest on PLB's takeover of HwCg
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
Potentiellement de bonnes nouvelles pour nous, ça...
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
Sauf si en baissant les prix on "joue" sur la qualité.Potentiellement de bonnes nouvelles pour nous, ça...
-
- Maître distillateur
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- Inscription : 19 janv. 2008, 00:49
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
De toute façon, ça ne jouera pas sur ce qui est déjà en vente.
Et même pour les productions à venir, il y aura un décalage entre une éventuelle baisse de tarif sortie de distillerie et une autre éventuelle baisse pour le client.
Et même pour les productions à venir, il y aura un décalage entre une éventuelle baisse de tarif sortie de distillerie et une autre éventuelle baisse pour le client.
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
Malheureusement exact et autres phénomènes pervers, les embouteillages risques de se tarir, en effet, les majors, attendront des jours meilleurs pour sortir leurs plus beaux atouts.canis lupus a écrit :De toute façon, ça ne jouera pas sur ce qui est déjà en vente.
Et même pour les productions à venir, il y aura un décalage entre une éventuelle baisse de tarif sortie de distillerie et une autre éventuelle baisse pour le client.
Master Experimental Blender
Genève
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Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
Pour etre franc, je ne pense pas: en ces temps economiquement relativement difficiles, je crois que pour les distilleries, independantes ou non, toute opportunite de vendre des versions haut de gamme a un prix superieur a la moyenne (meme si desormais moins delirants) est bonne a prendre.pat gva a écrit :Malheureusement exact et autres phénomènes pervers, les embouteillages risques de se tarir, en effet, les majors, attendront des jours meilleurs pour sortir leurs plus beaux atouts.
Et a propos de prix delirants, le dernier release de Glenfiddich (50yo) ne semble malheureusement pas vraiment donner le ton d'un assagissement des prix. Esperons qu'il s'agit d'un cas isole.
Always give the best!
Re: RENTRÉE 2007 : ENVOLEE DES PRIX. LA PREMIUMISATION ?
signes de début de fin pour la prémiumisation
plusieurs grands groupes de luxe sont en train de mettre sur le marché de nouvelles gammes de produits moins chers, avec packaging moins élaboré, moins bling bling mais de qualité afin de ne pas ternir leur image de marque mais de tout de même toucher un public un peu plus large.
en gros, on diminue la pub et le budget marketing, on met moins de flouze dans le packaging, on s'autorise a vendre dans un réseau un peu plus large, on réduit un peu les marges mais on vend les mêmes produits et on essaye d'en vendre un peu plus.
en sachant que ce qui a été distillé - en général - dans les années 90 et début 2000, est supérieur en qualité que ce qui a été fait dans les années 80, on va avoir de bonnes surprises. j'en suis sûr. Reste a espérer qu'on ne va pas se retrouver qu'avec des produits batards comme les finishing de tout poil et les maturations en fût d'huile de colza transgénique. surveillons les bowmore, laphroaig, highland park, springbank-longrow, octomore qui vont arriver.
Et a mon avis, il faut abandonner l'idée que ce qui a été fait dans les années 70 et qui est valable en qualité va baisser en prix ou se stabiliser, même pour les distilleries "confidentielles".
plusieurs grands groupes de luxe sont en train de mettre sur le marché de nouvelles gammes de produits moins chers, avec packaging moins élaboré, moins bling bling mais de qualité afin de ne pas ternir leur image de marque mais de tout de même toucher un public un peu plus large.
en gros, on diminue la pub et le budget marketing, on met moins de flouze dans le packaging, on s'autorise a vendre dans un réseau un peu plus large, on réduit un peu les marges mais on vend les mêmes produits et on essaye d'en vendre un peu plus.
en sachant que ce qui a été distillé - en général - dans les années 90 et début 2000, est supérieur en qualité que ce qui a été fait dans les années 80, on va avoir de bonnes surprises. j'en suis sûr. Reste a espérer qu'on ne va pas se retrouver qu'avec des produits batards comme les finishing de tout poil et les maturations en fût d'huile de colza transgénique. surveillons les bowmore, laphroaig, highland park, springbank-longrow, octomore qui vont arriver.
Et a mon avis, il faut abandonner l'idée que ce qui a été fait dans les années 70 et qui est valable en qualité va baisser en prix ou se stabiliser, même pour les distilleries "confidentielles".
" En 1969 j'ai arrêté les femmes et l'alcool, ça a été les 20 minutes les plus dures de ma vie. " (George Best)