Sur le coup, j'ai cru qu'il était de fibre verre avec de la résine polyester (ou époxy), ce qui m'étonnait car il me semblait que ces résines supportaient mal les alcools.bottler a écrit :Je suis surpris de ce que tu dis.Jean-Michel a écrit :Et dans le Jurançon (et ailleurs également, j'imagine), on voit se développer les cuves en fibres de verre.
Elles sont maintenant très malvue et presqu'interdites pour les alcools. Il y en a quand même à Glen Catrine. On les choisit avant tout pour une question de prix parce qu'elles ont pas mal d'inconvénient, ne serait-ce qu'en terme d'image. Il est possible qu'avec la crise de l'inox que nous connaissons (la demande chinoise a fait bondir les cours depuis 5 ans à peu près) les viticulteurs reviennent à la fibre de verre (c'est une résine plastique en fait, la fibre de verre est noyée dedans).
Par contre, du plastic armé de fibres de verre, ça oui, ça peut marcher. Dans l'automobile, on fait circuler le liquide de refroidissement et le liquide de lave glace dans des pièces en PA66 ou PA66 FV30 (soit PolyAmide 66 avec 30% de Fibres de Verre), et ça digère très bien le glycol.
Le Sauternes Finish, on a un exemple de ce que ça donne avec le Nectar d'Or de Glenmorangie, tout comme le Bordeaux (Claret), le bourgogne (Burgundy).bottler a écrit :Moi aussi. Les expériences que j'ai faites avec des vins moelleux vifs (au sens noble du terme) sont décevantes avec le whisky. J'irai plutôt sur des Sauternes bien rondouillards, des Baume de Venise ou des Rivesaltes.A ce propos, j'ai vu que l'un des Bruichladdich 18yo était fini en fût de clos Uroulat (Charles Hours)... Monein jumelé avec Port Charlotte, ça fait bizarre, tout de même... Et je reste dubitatif quant au résultat...
Tiens, et que pourrait donner une finition dans un fut de Montbazillac, de Pineau, de Cognac, de Calva, de Cidre, de Poiret, d'Hydromel, de Chouchen, ... ?
Plus largement, peut-on prévoir l'effet d'un fut sur un whisky ?
Bon, par contre, la finition au Sidi Brahim, je crois pas que ce soit la peine d'essayer.