Déterminer les marqueurs des distilleries d'Islay tourbées
Modérateur : Modérateurs
Déterminer les marqueurs des distilleries d'Islay tourbées
Je suis l'avis de Jean-Marie Putz. J'ouvre donc le topic sur la recherche des marqueurs des distilleries d'Islay.
Plutôt que de passer trois mois pour savoir comment s'y prendre, ne pas être d'accord, et ne pas avancer après 15 pages de posts divers sur les idées de chacun, il me semble qu'il vaut mieux adopter une méthode et essayer de s'y tenir. Même si elle n'est pas la meilleure, on pourra l'affiner à mesure que les infos arriveront, ou la garder. Mieux vaut une mauvaise méthode que pas de méthode, si l'on veut arriver au résultat.
Voici donc la méthode que je préconise.
1 - chacun compile ses propres notes de dégustation sur les whiskies d'Islay, en se cantonnant aux cuvées jeunes (12 ans ou moins, et en évitant dans un premier temps les shrries ou les finishs de tous poils. Ceci exclut Finlaggan, Smokehead, et d'autres qui seraient dans le même cas que ces deux là, puisque leurs distilleries sont inconnues.
2 - des caractères vont sortir pour chacun : certains verront par exemple que Laphroaig est souvent camphré (c'est un exemple, non un résultat).
Chacun fera part de ses résultats de compilation sur les distilleries en question (Laga, Laph, Ardbeg, Caol Ila, Bowmore éventuellment, Bruichladdich tourbés) sur ce Topic.
3 - on compare les caractères donnés par chacun en rassemblant les arômes donnés par chacun en familles : par exemple, au palais, la Cardamome et le camphre sont voisins, et même voisins de certains autres goûts comme l'eucalyptus, etc...
4 - on voit s'il se dégage des notes que l'on trouve souvent dans les produits d'une distillerie et dans aucune autre. Si oui, on aura trouvé les marqueurs de ces distilleries. Sinon, on saura au moins qu'il n'y en a pas.
5 - on voit si les mystérieux Islays (Smokehead, etc...) présentent un des marqueurs d'une des distilleries, et on conclue.
Cette méthode vaut ce qu'elle vaut, mais elle existe.
J'insiste sur le fait qu'il faut se cantonner aux whiskies jeunes sans apprêts (sherry ou finishs).
Il est probable que, si on trouve des marqueurs, on en retrouvera des traces dans les cuvées apprêtées ou dans les cuvées plus anciennes, mais elles seront moins nettes.
Plutôt que de passer trois mois pour savoir comment s'y prendre, ne pas être d'accord, et ne pas avancer après 15 pages de posts divers sur les idées de chacun, il me semble qu'il vaut mieux adopter une méthode et essayer de s'y tenir. Même si elle n'est pas la meilleure, on pourra l'affiner à mesure que les infos arriveront, ou la garder. Mieux vaut une mauvaise méthode que pas de méthode, si l'on veut arriver au résultat.
Voici donc la méthode que je préconise.
1 - chacun compile ses propres notes de dégustation sur les whiskies d'Islay, en se cantonnant aux cuvées jeunes (12 ans ou moins, et en évitant dans un premier temps les shrries ou les finishs de tous poils. Ceci exclut Finlaggan, Smokehead, et d'autres qui seraient dans le même cas que ces deux là, puisque leurs distilleries sont inconnues.
2 - des caractères vont sortir pour chacun : certains verront par exemple que Laphroaig est souvent camphré (c'est un exemple, non un résultat).
Chacun fera part de ses résultats de compilation sur les distilleries en question (Laga, Laph, Ardbeg, Caol Ila, Bowmore éventuellment, Bruichladdich tourbés) sur ce Topic.
3 - on compare les caractères donnés par chacun en rassemblant les arômes donnés par chacun en familles : par exemple, au palais, la Cardamome et le camphre sont voisins, et même voisins de certains autres goûts comme l'eucalyptus, etc...
4 - on voit s'il se dégage des notes que l'on trouve souvent dans les produits d'une distillerie et dans aucune autre. Si oui, on aura trouvé les marqueurs de ces distilleries. Sinon, on saura au moins qu'il n'y en a pas.
5 - on voit si les mystérieux Islays (Smokehead, etc...) présentent un des marqueurs d'une des distilleries, et on conclue.
Cette méthode vaut ce qu'elle vaut, mais elle existe.
J'insiste sur le fait qu'il faut se cantonner aux whiskies jeunes sans apprêts (sherry ou finishs).
Il est probable que, si on trouve des marqueurs, on en retrouvera des traces dans les cuvées apprêtées ou dans les cuvées plus anciennes, mais elles seront moins nettes.
Etant donné que ça va me prendre un peu de temps de goûter/regoûter des versions jeunes les plus "pures" possibles pour ces distilleries, je note dans un premier temps les impressions que j'ai eues à ce jour sur ce qui pourrait être des marqueurs...
- Ardbeg : goudron/bitume ? salin (mais d'autres le sont aussi)
- Bowmore : floral (lavande/violette), le fameux ozone ? (du mal à l'isoler et la ressentir avec netteté...)
- Bruichladdich : esters fruités/agrumes, pour le 3D du viandé
- Bunnahabhain : noisette ? pas goûté à ce jour de version tourbée...
- Caol Ila : herbes/plantes arômatiques rafraichissantes
- Lagavulin : ? le 12 ans S.R. et le 16 ans sont très différents!
a priori je vois pas de marqueur bien défini pour elle, c plutôt un "certain style de tourbe" que j'aime bcp chez elle
- Laphroaig : médicinal (camphre, éther...). goudron/bitume ?
Je vais essayer de regoûter comparativement ce qui me reste de versions jeunes de certaines de ces distills prochainement pour actualiser/affiner ces premières impressions, car cette idée de marqueurs spécifiques à bien identifier/isoler est passionnante.
Le problème majeur réside à mon avis dans le fait qu'on trouve pas mal d'arômes (herbes arômatiques, goudron, médicinal, fruité...) dans plusieurs de ces distills...
faudrait qu'on puisse goûter directement les New Spirits!?... ;)
- Ardbeg : goudron/bitume ? salin (mais d'autres le sont aussi)
- Bowmore : floral (lavande/violette), le fameux ozone ? (du mal à l'isoler et la ressentir avec netteté...)
- Bruichladdich : esters fruités/agrumes, pour le 3D du viandé
- Bunnahabhain : noisette ? pas goûté à ce jour de version tourbée...
- Caol Ila : herbes/plantes arômatiques rafraichissantes
- Lagavulin : ? le 12 ans S.R. et le 16 ans sont très différents!
a priori je vois pas de marqueur bien défini pour elle, c plutôt un "certain style de tourbe" que j'aime bcp chez elle
- Laphroaig : médicinal (camphre, éther...). goudron/bitume ?
Je vais essayer de regoûter comparativement ce qui me reste de versions jeunes de certaines de ces distills prochainement pour actualiser/affiner ces premières impressions, car cette idée de marqueurs spécifiques à bien identifier/isoler est passionnante.
Le problème majeur réside à mon avis dans le fait qu'on trouve pas mal d'arômes (herbes arômatiques, goudron, médicinal, fruité...) dans plusieurs de ces distills...
faudrait qu'on puisse goûter directement les New Spirits!?... ;)
Tres bonne methode a mon avis Bottler
Je suis a fond pour... meme s'il me sera difficile de participer pour quelques semaines. Je m'entraine pour une course a pied et je fais donc diete jusqu'a fin octobre.
Ce qui signifie que je n'ai plus grand chose d'interessant a contribuer sur le forum, mais comme ca me demange trop !
Je suis a fond pour... meme s'il me sera difficile de participer pour quelques semaines. Je m'entraine pour une course a pied et je fais donc diete jusqu'a fin octobre.
Ce qui signifie que je n'ai plus grand chose d'interessant a contribuer sur le forum, mais comme ca me demange trop !
tiens! tu connaîtrais pas l'ami whiskie/stéphane des fois ??Je m'entraine pour une course a pied et je fais donc diete jusqu'a fin octobre.
en tout cas dur dur... je me souviens il y a pas mal d'années de ça, avec 2/3 copains on s'était lancés un défi qui paraissait très facile au départ: ne pas boire une goutte alcool pendant 1 mois.
Ben, heu... au bout d'une semaine j'ai craqué pour un petit verre de vin... puis pour un cocktail... un petit trou russe lors d'un repas ultra-copieux... bref on dira que je n'ai pu m'empêcher de faire qqes écarts! :?
C'est vrai que c'est pas toujours facile... surtout quand on travaille au milieu d'un certain nombres de bouteilles, certaines deja ouvertes, qui te tendent les bras (et je crois que mes collegues et voisins des malts font expre de laisser trainer leurs echantillons de special releases un peu partout dans le bureau, les fourbes)...
Mais bon le jeu en vaut a mon avis la chandelle. C'est super de finir une course pour laquelle on a fait qq sacrifices en se disant qu'on a fait le maximum... et n'avoir aucun regret en coupant la ligne d'arrivee.
Et puis c'est pas mal en fait de faire ce genre de pause, car on revient ensuite a la degstation avec un appetit neuf. Et meme si je ne bois pas, je me sers quand meme parfois un verre pour le sentir uniquement.
Mais bon le jeu en vaut a mon avis la chandelle. C'est super de finir une course pour laquelle on a fait qq sacrifices en se disant qu'on a fait le maximum... et n'avoir aucun regret en coupant la ligne d'arrivee.
Et puis c'est pas mal en fait de faire ce genre de pause, car on revient ensuite a la degstation avec un appetit neuf. Et meme si je ne bois pas, je me sers quand meme parfois un verre pour le sentir uniquement.
Ca va être dur pour le whisky Live surtout...
Slainte Mhath
https://www.travel-video.info
Vimeo: https://vimeo.com/jmputz
Paypal:jmputz@whisky-distilleries.info
https://www.travel-video.info
Vimeo: https://vimeo.com/jmputz
Paypal:jmputz@whisky-distilleries.info
Ben si, je vais certainement passer sur Whisky Live... sans boire une goutte.
Ce qui ne va pas me changer enormement des dernieres annees: en tant qu'exposant, il est delicat de deguster bcp et de rester operationnel et interessant pour tenir son stand toute la journee. Donc la plupart du temps on hume, on parle beaucoup mais on ne boit pas grand chose...
En fait sur WL, le whisky, c'est souvent ceux qui en parlent le plus qui en boivent le moins...
Mais j'avoue que ca ne m'a jamais vraiment derange: j'ai toujours le meme plaisir a rencontrer des gens et a parler de mes whiskies... a rencontrer aussi certains 'confreres' d'autres stands.
Ce qui ne va pas me changer enormement des dernieres annees: en tant qu'exposant, il est delicat de deguster bcp et de rester operationnel et interessant pour tenir son stand toute la journee. Donc la plupart du temps on hume, on parle beaucoup mais on ne boit pas grand chose...
En fait sur WL, le whisky, c'est souvent ceux qui en parlent le plus qui en boivent le moins...
Mais j'avoue que ca ne m'a jamais vraiment derange: j'ai toujours le meme plaisir a rencontrer des gens et a parler de mes whiskies... a rencontrer aussi certains 'confreres' d'autres stands.
En ce qui me concerne, et pour revenir au sujet, voici ce que je dirai de Lagavulin (jeune, sans apprêts).
- Ce que je trouve souvent, en dehors de l'iode et du charbon. c'est un arôme qui n'est pas rafraichissant (ce n'est pas péjoratif). Cete arôme est quelque part entre la muscade, le soufre, l'oeuf dur défraichi, peut être le varech aussI.
- Ce que je trouve souvent, en dehors de l'iode et du charbon. c'est un arôme qui n'est pas rafraichissant (ce n'est pas péjoratif). Cete arôme est quelque part entre la muscade, le soufre, l'oeuf dur défraichi, peut être le varech aussI.
Je rejoins le forum aujourd'hui... et je me disais aussi que compiler les notes de dégustation disponibles sur différents sites internet (notemment les distilleries elles-mêmes), bouquins et autres pourrait permettre aussi de dégager des marqueurs... Bon, c'est un peu facile je vous l'accorde, mais cela pourrait confirmer / infirmer nos propres dégustations...
Euh sinon, personne travaille dans un labo?
Oh, et puis non... je vais me replonger dans mes bouteilles c'est franchement plus amusant.
Euh sinon, personne travaille dans un labo?
Oh, et puis non... je vais me replonger dans mes bouteilles c'est franchement plus amusant.
Oui, à part les termes ultra classiques et génériques comme Peat, Smoke, Tar!...
j'ai constaté (du moins il me semble) que les Ecossais semblent en général moins enclins à chercher tout un tas de petits arômes cachés dans leurs bouteilles que d'autres afficionados de par le monde... on dirait qu'ils sont surtout intéressés par un "style général" qui les démarque un tant soit peu des autres, et cela suffit...
A part pour Bruichladdich dont le petit livret qui accompagne les bouteilles est complètement délirant dans la comparaison de telle bouteille avec tel ou tel grand cru de type de vin!! (sais vraiment pas où ils sont allés chercher toutes ces comparaisons, surtout que d'une bouteille à l'autre des fois y a pas grand chose de phénoménal qui change au niveau du bouquet et des arômes!)
Sinon pour en revenir aussi au sujet, ce weekend regoûté qqes classiques comme l'Ardbeg Very Young, le Caol Ila 12 ans... ben pour moi ça va vraiment pas être facile d'identifier ces fameux marqueurs!... parfois j'ai l'impression de trouver un arôme spécifique à telle distillerie, mais un peu plus tard je le retrouve (mais peut-être n'est-ce pas 100% précisément le même ?) dans une bouteille d'une autre distillerie... dur dur...
j'ai constaté (du moins il me semble) que les Ecossais semblent en général moins enclins à chercher tout un tas de petits arômes cachés dans leurs bouteilles que d'autres afficionados de par le monde... on dirait qu'ils sont surtout intéressés par un "style général" qui les démarque un tant soit peu des autres, et cela suffit...
A part pour Bruichladdich dont le petit livret qui accompagne les bouteilles est complètement délirant dans la comparaison de telle bouteille avec tel ou tel grand cru de type de vin!! (sais vraiment pas où ils sont allés chercher toutes ces comparaisons, surtout que d'une bouteille à l'autre des fois y a pas grand chose de phénoménal qui change au niveau du bouquet et des arômes!)
Sinon pour en revenir aussi au sujet, ce weekend regoûté qqes classiques comme l'Ardbeg Very Young, le Caol Ila 12 ans... ben pour moi ça va vraiment pas être facile d'identifier ces fameux marqueurs!... parfois j'ai l'impression de trouver un arôme spécifique à telle distillerie, mais un peu plus tard je le retrouve (mais peut-être n'est-ce pas 100% précisément le même ?) dans une bouteille d'une autre distillerie... dur dur...