sebou007 a écrit :talisker a écrit :Goûté cet Ardbog cet après-midi chez Julhes... Et bien, je ne vais y aller par 4 chemins, c'est de la M E R D E !!!!
Aucun équilibre, de l'alcool juste pour de l'alcool, de la tourbe juste pour de la tourbe. Ca n'importe vraiment rien du tout ce whisky. Sauf à Ardbeg qui va encore faire un gros gros gros coup marketing avec le bénéf qui va avec...
Je préfère garder en mémoire le souvenir des 66 Moon Import, Provenance, 74 OB et autres Kingsbury dégustés à Limburg, et qui, là, pour le coup, envoie vraiment du pâté, et sont dignes de ce qu'on peut attendre d'une telle distillerie...
Autres temps, autres mœurs...
J'ai goûté aussi cet AM chez Nicolas Julhès (qu'il soit remercié pour son super salon) et je ne suis pas loin de partager cet avis, même si j'ai moins eu l'occasion de goûter de très très vieux Ardbeg. En tout cas, je ne trouve pas que ça vaille ce prix et cet engouement.
Je préfère acheter deux bouteilles de Ten pour le même prix.
A peu près pareil pour moi. Goûté aussi ce samedi chez Julhès dans le cadre de leur salon Whisly, et mes craintes sont malheureusement confirmées.
Au nez, ça démarre mal, car il n'y a quasiment rien. La coup classique du whisky au nez complètement coincé par son degré d'alcool. J'ai beau essayer de le faire tourner dans le verre pour l'aérer, ça reste tout petit, difficile à capter, light, ça n'exprime pas grand chose. En bouche, paf, c'est tout de suite le bordel. Une grosse vague de tourbe hyper monolithique, sans complexité aucune, rendu chaleureuse uniquement parce que l'alcool n'a rien d'autre pour le contrer. Pas la moindre trace de fruit, peut-être vaguement miellé, voir avec un énorme effort, vanillé. Bref, c'est complètement déséquilibré.
Avec un peu d'eau, le nez s'entrouvre un brin, et la bouche devient un peu plus civilisée. Mais sans qu'on y gagne en complexité, ou de nouveaux arômes/saveurs.
Pour conclure, c'est pas vraiment que ce soit mauvais, mais ça n'apporte absolument rien de nouveau à la planète whisky, ni même au monde Ardbeg. Ça n'a aucun autre intérêt que d'attraper le gogo, ou a la rigueur de procurer une petite érection à l'archi débutant peat freak.
En voilà un que ça ne va pas m'embêter du tout, et même me faire doucement rigoler, de servir de base à la spéculation.
Décidément et de plus en plus, la gamme actuelle Arbeg se limite au Ten, à l'Airig', au Corry' et à l'Ooghie.