Message non lupar Jean-Michel » 18 août 2007, 16:24
Salut, le Toine !
Là où je suis ce w.e., j'ai à ma dispo le Ten et le Uigeadail. Toutes deux ouvertes depuis un certain temps (2 ans et demi environ). Mais le temps n'a pas trop de prise sur ces Ardbeg !
Bien sûr, je commence par le Ten. C'est bien phénolique, mordant, sec, et il y'a ce côté alcool de poire typique assez marqué, que je retrouve dans le Very Young et dans les très jeunes Springbank (notamment un Signatory avec un alambique dessiné sur la tin box).
Je passe à Uigeadail, et là, le contraste est saisissant : comme tu l'écris, c'est chaud, c'est rond, c'est doux... on croirait que l'on a ajouté un morceau de sucre entre les deux. C'est "l'effet alcool". Mais juste après ce bien-être velouté, il y'a une explosion d'urée , comme si je rentrais dans des toilettes dans lesquelles les visiteurs mâles n'auraient pas visé convenablement, et qui n'auraient pas été nettoyées depuis un certain temps (désolé pour ces détails sordides, mais c'est ce que je ressens...).
Inutile de dire que la gorgée de Ten qui suit parait bien sage !
Je finis mon Ten, et reviens à Uigeadail : on dirait que les quelques minutes d'aération ont calmé ses ardeurs : le côté pissotière s'est appaisé et le fruit est maintenant incontestablement là.
Adepte je suis, donc, mais je dois tout de même admettre que le Laphroaig CS est plus équilibré et mieux fondu... Mais pour impressionner le chaland, Uigeadail, c'est quand même quelque chose !!!
Bonne journée à tous,
JMichel