Message non lupar bottler » 28 sept. 2006, 21:39
Pour moi, tout cela, c'est du "pipeau". On filtre les résidus avec une feutrine grossière qui n'abîme pas la produit.
189 bouteilles dans un fût= environ 130 litres, la moitié du fût, soit un dénivelé de 40 cm. Le gradient de température n'est pas marqué sur une si faible hauteur, pas plus que le gradient de pression, or ce sont les deux générateurs de séparation des corps.
Par ailleurs il y a toujours des mouvements de convexité dans un récipient, et donc, même au repos, les produits vont de bas en haut et de haut en bas, à la longue ils se mélangent, sauf récipient haut et étroit type cuve cylindrique, où le haut est souvent plus chaud que le bas, et où on peut observer une différence de degré alcoolique (au bout d'un certain temps), de 0,2 degrés.
Seule explication plausible : des corps très lourds sont devenus insolubles dans l'alcool avec le temps, l'oxydation qui en résulte, et la perte de pouvoir solvant du milieu suite à la disparition des produits les plus agressifs, aussi souvent les plus volatils. Des corps lourds se seraient dissociés.
Une couche basse contiendrait ces corps, le reste ne les contiendrait pas.
La filtration n'y fait rien, ce ne sont pas des solides.
Ce produit serait donc évanescent, ayant perdu une partie de son âme au dessus de la séparation, et étant différent en dessous, plus lourd et moins fruité, plus long aussi.
A goûter et découvrir en abstaction totale de tout esprit d'analyse, de référence.
C'est un esprit pur ou un raté et dans les deux cas, on ne peut aller plus loin.
Tout le reste, c'est de la littérature.