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Re: Face to face

Publié : 26 août 2013, 22:49
par Bishlouk
Mathieutaz13 a écrit :Ca donne envie de gouter mais j'imagine que c'est hors de prix ces bestioles !
Et surtout introuvables :cry:

Re: Face to face

Publié : 27 août 2013, 00:48
par WhiskyWalker
Bishlouk a écrit :
Mathieutaz13 a écrit :Ca donne envie de gouter mais j'imagine que c'est hors de prix ces bestioles !
Et surtout introuvables :cry:
Difficiles à dénicher, c'est vrai :think:

Mais, conseil de fossile: les 1989 sont plus faciles à trouver, moins chers et deviennent de plus en plus canon!
Et puis, en Clynelish, il y a moultes " millésimes" à chasser : 1972 (très chers :f; ) / 1982 / 1989 / 1992 / 1995 / 1997

Maintenant ce sont des pistes hein, entendons-nous....Tous les bottlings des ces années là ne sont pas forcément des 90pts+ ;-)

Bonne chasse!

Re: Face to face

Publié : 27 août 2013, 01:09
par Jbrice
tous les clynelish récemment embouteillés sont plutôt des 90's en plus
je crois pas avoir vu passer su vieux récemment

Re: Face to face

Publié : 27 août 2013, 16:09
par Kell
WhiskyWalker a écrit :Et puis, en Clynelish, il y a moultes " millésimes" à chasser : 1972 (très chers :f; )
et 73 et 74 :mrgreen:

L'un des plus beau profil qui soit pour moi. Personnellement j'ai même tendance à les préferer aux Broras que j'ai pu gouter ;-)

Re: Face to face

Publié : 27 août 2013, 18:33
par Mathieutaz13
Merci pour les pistes a suivre, reste a gagner au loto pour acheter tout ça maintenant :mrgreen:

Re: Face to face

Publié : 04 déc. 2013, 14:55
par Stephane
Face to Face Bowmore Laimrig 2012 (1) et Bowmore Devil's casks 56,9° (2)

(1)
Nez : Marin, iodé, légèrement tourbé/fumé. Fruits secs (pointe d'amaretto), fruité (fruits rouges et agrumes) et floral.
Très bon et appétissant.

Bouche : Puissante, vive, saline/épicée de prime abord, puis bien fruitée (idem nez) et florale également. Le boisé est ensuite assez mordant, voire astringent. Belle finale.

En conclusion un excellent Bowmore bien enrobé par le sherry, par contre rien de bien original et le boisé est limite trop prononcé pour moi en bouche.
Note 87-88/100.

(2)
Nez : Beaucoup plus fruité que (1) et surtout plus "lourdement", les fruits rouges et noirs se font confiturés et à l'eau de vie, bien mûrs, accompagnés de figues, pruneaux... Le tourbé/fumé est plus intense, avec des notes charbonneuses, souffrées, cendrées qui m'évoque des whiskies à l'ancienne un peu comme des vieux Longrow, même si c'est surtout le fût qui en est responsable, cela me donne l'impression que la méthode de fabrication du whisky est radicalement différente.

Bouche : Calquée sur le bouquet, intense et lourde, l'influence maritime de Bomwore est présente avec un fond finement salin/iodé. On est sûr un whisky "sherry old school" avec ses notes de fruits très mûrs, gourmands, accompagnés de chocolat noir aux raisins, de tourbe profonde, noire accompagnée de notes de suie, charbon de bois, goudron, une pointe de tabac et de plantes médicinales. Le boisé est mieux intégré/fondu (pas d'astringence) que (1). La finale est empreinte de délicieux agrumes acidulés sur fond salin, moins "amère/boisée" que (1).
J'ai vu hier que Serge V. lui trouvait aussi des notes de thé... n'en buvant que rarement, cela pourrait être une des composantes que je n'arrive pas à bien identifier.

En conclusion pour moi 2 excellents Bomwore typés sherry.
Le premier (Laimrig) joue ses gammes sherry plus classiquement, très consensuel, toutefois pour moi le boisé en bouche est limite. Je lui donnerais un bon 87/100.
Le second (Devil) joue clairement dans une autre cour, celle des sherry lourds, puissants, envoûtants, donnant un air "old school" et "sale" à Bowmore que j'adore, le tout avec un équilibre redoutable. Je baisse ma note d'un point en lui donnant 90/100 car hier l'effet surprise était énorme et scotchant, et comme je m'en doutais, c'est le genre de whiskies qui explose dès qu'on ouvre sa bouteille, ensuite ne serait-ce que quelques heures après, une partie de l'intensité arômatique et de la puissance en bouche s'estompe toujours un peu (cela m'a fait ça sur pas mal de whiskies : Talisker 18 et +, Laga 12 CS, vieux whiskies tourbés/sherry...)

Encore une fois ce ne sont que mes impressions, et je comprendrai tout à fait que certains notent "à l'inverse" de leur préférence ces whiskies.
Par contre la note de 81/100 de Mars me semble vraiment "hors jeu" comme note, mais qui sait, avec du coca il pourrait bien lui ajouter des points !!

P.S. (pour Julien) : je me doute qu'aucun des 3 membres du club m'ayant commandé ce DEvil ne me cèderont leur bouteille !

Re: Face to face

Publié : 04 déc. 2013, 19:01
par mars
Merci pour les commentaires de ce face to face, c'est intéressant. :obscene-drinkingcheers:
Je suis un peu extrême dans mes avis mais pas méchant. Même dans mes cotations car si je notais en fonction de mes préférences des whisky comme ce devil's, le talisker 10 ans, le lagavulin 16 ans, la laph 5th birthday, le dalwinnie 15 ans,... auraient tous des notes inférieure à 50pts.

Peut-être qu'il joue aussi sur un aspect du whisky que je n'aime pas non plus. Mais ma cotation assez faible vient du mauvais mariage des saveurs(le balance, quoi).

Enfin, j'ai l'impression de devenir un peu lourd sur ce sujet. (et j'ai plein de trucs en retard a faire comme envoyer mes notes a JM)

J'espère que l'on te verra au witch!

Re: Face to face

Publié : 05 déc. 2013, 00:06
par Mathieutaz13
Finalement c'est une bonne chose que le devil soit différent du laimrig sinon quel est l'intérêt pour nous ?
Au moins chacun peut trouver son bonheur en fonction de ses gouts ou de ses humeurs.
Perso j'aime bien le coté terreux/crasseux des jeunes Bowmore je ferrais également un f2f quand j'ouvrirais ma quille de Devil.

Re: Face to face

Publié : 05 déc. 2013, 08:28
par Toffie76
Perso, j'aime bien le Bowmore Tempest. Mais ça fait un moment/ j'avais gouté le batch II je crois.

Re: Face to face

Publié : 05 déc. 2013, 09:22
par kinou
Stephane a écrit :Face to Face Bowmore Laimrig 2012 (1) et Bowmore Devil's casks 56,9° (2)

(1)
Nez : Marin, iodé, légèrement tourbé/fumé. Fruits secs (pointe d'amaretto), fruité (fruits rouges et agrumes) et floral.
Très bon et appétissant.

Bouche : Puissante, vive, saline/épicée de prime abord, puis bien fruitée (idem nez) et florale également. Le boisé est ensuite assez mordant, voire astringent. Belle finale.

En conclusion un excellent Bowmore bien enrobé par le sherry, par contre rien de bien original et le boisé est limite trop prononcé pour moi en bouche.
Note 87-88/100.

(2)
Nez : Beaucoup plus fruité que (1) et surtout plus "lourdement", les fruits rouges et noirs se font confiturés et à l'eau de vie, bien mûrs, accompagnés de figues, pruneaux... Le tourbé/fumé est plus intense, avec des notes charbonneuses, souffrées, cendrées qui m'évoque des whiskies à l'ancienne un peu comme des vieux Longrow, même si c'est surtout le fût qui en est responsable, cela me donne l'impression que la méthode de fabrication du whisky est radicalement différente.

Bouche : Calquée sur le bouquet, intense et lourde, l'influence maritime de Bomwore est présente avec un fond finement salin/iodé. On est sûr un whisky "sherry old school" avec ses notes de fruits très mûrs, gourmands, accompagnés de chocolat noir aux raisins, de tourbe profonde, noire accompagnée de notes de suie, charbon de bois, goudron, une pointe de tabac et de plantes médicinales. Le boisé est mieux intégré/fondu (pas d'astringence) que (1). La finale est empreinte de délicieux agrumes acidulés sur fond salin, moins "amère/boisée" que (1).
J'ai vu hier que Serge V. lui trouvait aussi des notes de thé... n'en buvant que rarement, cela pourrait être une des composantes que je n'arrive pas à bien identifier.

En conclusion pour moi 2 excellents Bomwore typés sherry.
Le premier (Laimrig) joue ses gammes sherry plus classiquement, très consensuel, toutefois pour moi le boisé en bouche est limite. Je lui donnerais un bon 87/100.
Le second (Devil) joue clairement dans une autre cour, celle des sherry lourds, puissants, envoûtants, donnant un air "old school" et "sale" à Bowmore que j'adore, le tout avec un équilibre redoutable. Je baisse ma note d'un point en lui donnant 90/100 car hier l'effet surprise était énorme et scotchant, et comme je m'en doutais, c'est le genre de whiskies qui explose dès qu'on ouvre sa bouteille, ensuite ne serait-ce que quelques heures après, une partie de l'intensité arômatique et de la puissance en bouche s'estompe toujours un peu (cela m'a fait ça sur pas mal de whiskies : Talisker 18 et +, Laga 12 CS, vieux whiskies tourbés/sherry...)

Encore une fois ce ne sont que mes impressions, et je comprendrai tout à fait que certains notent "à l'inverse" de leur préférence ces whiskies.
Par contre la note de 81/100 de Mars me semble vraiment "hors jeu" comme note, mais qui sait, avec du coca il pourrait bien lui ajouter des points !!

P.S. (pour Julien) : je me doute qu'aucun des 3 membres du club m'ayant commandé ce DEvil ne me cèderont leur bouteille !
Super comparatif ! Lorsque j'avais gouté le Laimrig à la soirée Bowmore des passionnés du malt je l'avais bien apprécié sans plus je lui avais bien préféré le W&M et je m'y retrouve dans ta description du devil ce qui me conforte dans le choix !

En tout cas merci pour ton plan Stéphane, parce que sans toi il est bien sur que j'en aurai pas trouvé par mes propres moyens sold out direct ... et il n'y à qu'à voir sur whisky auction ou il y à déjà une quille qui traine à 175€...

Re: Face to face

Publié : 06 déc. 2013, 01:03
par L'Affreux Aigle
Merci pour ce F2F, Stéphane; même si personnellement je n'ai pas trouvé dans le Laimrig
que son boisé était "assez mordant, voire astringent"; mais ma tolérance au boisé à l'air
assez élevée, j'avoue et que je n'ai donc pas relevé ce que de mon côté je trouvais "normal" (?).
Maintenant que j'en ai chopé une bouteille, j'aurai l'occasion d'approfondir la question... ;-)
J'aurais tendance à penser que tu as sous-évalué le 15 ans que j'ai trouvé vraiment excellent
mais mes références sont bien légères et je ne saurais l'affirmer. Maintenant, je ne sais
si j'aurai l'opportunité de faire la comparaison avec le second mais tu as bigrement piqué ma curiosité.

kinou a écrit :Super comparatif ! Lorsque j'avais gouté le Laimrig à la soirée Bowmore des passionnés du malt je l'avais bien apprécié sans plus je lui avais bien préféré le W&M
Et c'est lequel ce W&M ?... :drool: :whistle:


Merci et A+ !

Re: Face to face

Publié : 06 déc. 2013, 08:48
par red71

Re: Face to face

Publié : 06 déc. 2013, 09:13
par kinou
C'est bien celui là en effet ! je suis pas le seul à l'avoir apprécié lors de la soirée je pensais d’ailleurs que c'était totalement sold out cette affaire...

=> http://www.whisky-distilleries.info/For ... &start=720

Re: Face to face

Publié : 01 janv. 2014, 22:21
par Pizzapommedeterre
Caol Ila 12 yo 2000 WM 48.5% versus Laphroaig 11 yo 2000 SV 46%

Moi qui trouvait ce caol ila terrible, je le trouve bien fade à côté du laphroaig qui est plus sur la fumée et le soufre. D'ailleurs, de ma courte expérience, c'est la première fois que je perçois le soufre dans un whisky... peut être mes sens qui s'affutent... mais ça ne m'a pas dérangé.

un petit 84/100 pour le caol ila et 86/100 pour le laphroaig

Re: Face to face

Publié : 26 janv. 2014, 14:26
par Jean-Michel
Y'a des jours comme ça...
C'était y'a quelques temps déjà, Cyril redescend d'une soirée PureSpirit ; comme souvent, il a des trucs pour moi. RDV nocturne, les bouteilles sortent d'un sac à dos, sont rapidement enfouies dans un carton qui traîne dans mon cellier en attendant un meilleur sort (référencement, rangement...).
Y'a quelques samples aussi, fruit des transactions forumesques.
"Tiens, t'as ça, aussi, de la part de Canis"
Canis ? Mais nos comptes réciproques sont apurés, me semble-t-il...
Je déchiquette l'emballage surscotché pour foncer sur l'étiquette ; pas trop de lumière dans mon cellier. En plus il écrit comme un cochon, Canis. "Bunnah DT Peerless". P'tain ! Qu'est-ce que c'est que ça ? Me souviens pas d'un split Bunnah DT, moi ! Une erreur ? Ca serait couillon : j'y goûterais bien, moi à ce Bunnah... Ouf ! Un 68, en plus ! Ca doit tuer !
"T'es sûr qu'il t'a dit que c'était pour moi ?"
"Il m'a dit "Tu fileras ça à Jean-Mi ! Maintenant, si t'en veux pas..."
Bah... je lui demanderai confirmation à l'occasion, à Canis...

Je remonte, les semaines s'écoulent, je traite les priorité (WDTS, tout ça...), et un beau jour, je redescends au cellier faire un peu d'ordre. Au fond d'un carton, un bout de papier froissé. Le bout de papier qui emballait le sample, et que j'avais basardé dans le premier carton venu. Je le sors de là pour le basarder, et là, je vois qu'il y'a quelque chose d'écrit dessus. Même pas vu la première fois, tout occupé que j'étais à aller directement à l'étiquette. Et là, j'ai l'explication. Ouaip. Pas de doute possible, c'est bien pour moi. Merci, Canis ;-) !

Le sample, c'est Bunnah 40yo 07.1968/07.2008 (40.8%, DT Peerless, C#7013, 423 btls).
Horreur ! Mon Bunnah 37yo 07.1968/03.2006 (42.1%, DT RA, C#7010, 350 btls) est vide depuis longtemps... Quel beau compagnon de jeu ça aurait fait pour ce sister cask !
Vers quoi vais-je me rabattre ?
D'un autre côté, les candidats ne se pressent pas au portillon.
Ce sera un autre 1968 : Bunnah 43yo 1968/2011 (46.5%, The Whiskyman "Dram Together", 120 btls), qui m'avait fait grosse impression à une dégustation blind chez Stéph, à l'Automne 2012.

Dès le service, ça embaume. Même pas besoin de mettre son nez dans le verre ; Encore deux de ces vieux Bunnah à la fois très délicats et très expressifs, pleins de purée de banane au jus d'orange. J'adore !
Couleur : Difficile de les distinguer. Ambre clair, avec une nuance orangée plus soutenue pour le DT. Mais on chipote un peu.
Nez : Oui. Ca sent trop bon, comme auraient pu dire les djeunzes y'a quelques années. C'était déjà le cas avec le C#7010. Je succombe bien volontiers à ces arômes doux et fruités qui mêlent la gelée de coing à la banane et au jus d'orange. OK, le bois est là, et n'est pas avare d'épices douces (cannelle) et de sciure de bois chaude, mais j'aime ça. Curieusement, c'est le plus agé (le Whiskyman) qui présente le plus de fraîcheur. avec même une pointe de végétalité équilibrante. M'évoque la salade d'oranges à la cannelle, héritage familial pied-noir. Le DT se montre plus concentré, plus intense, sur des notes de parfum entêtant (patchouli) et de tabac parfumé (Clan ? Tabac pour pipe à eau ?)
Bouche : Sans surprise. Les deux jouent la même partition du vin chaud mais froid, si vous voyez ce que je veux dire. Mais la partition est jouée en délicatesse. Rien du monstre que peut être le Tullibardine 1966 DL OMC (que j'adore par ailleurs). Ici, nous sommes plus sur le "thé au pain d'épices" que ma femme prépare à l'heure du goûter quand je n'ai pas attrapé le sachet de tari Souchong avant. Là encore, plus de fraîcheur et de raffinement dans le Whiskyman, avec une pointe de menthol bienvenue, mais plus de velouté et d'expressivité (des abricots au miel ?) dans le Duncan Taylor, ce qui peut surprendre dans la mesure où il rend 6% à son challenger. Et dans les deux cas, quel équilibre !
Finale : Fraîcheur mentholée pour le Whiskyman, une touche de réglisse et d'exotisme (mangue ?) pour le Duncan Taylor. Pas les finales les plus longues du monde, mais on s'en fiche : on est prêts pour une deuxième gorgée !
Conclusion : Deux whiskies terriblement séduisants, savoureux et fruités. Et si maintenant on me mettait une bouteille de chaque devant moi en me disant "tu choisis celle que tu ramènes chez toi", laquelle choisirais-je ? Ca, je serais bien en peine de le dire... Peut-être un petit point de plus pour le Whiskyman, pour cette petite verdeur qui apporte à son équilibre, mais on est dans le chipotage.