Ce soir, c'était ...
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Re: Ce soir, c'était ...
https://www.whiskybase.com/whisky/58025 ... rclas-1993
Joli équilibre entre le sherry, la céréale, le bois. Nez engageant tirant progressivement vers la gourmandise. Bouche moyenne avec une légère amertume en finale.
Un dram agréable mais dommage qu'il manque un peu de longueur et de puissance.
Merci LSR
Joli équilibre entre le sherry, la céréale, le bois. Nez engageant tirant progressivement vers la gourmandise. Bouche moyenne avec une légère amertume en finale.
Un dram agréable mais dommage qu'il manque un peu de longueur et de puissance.
Merci LSR
Re: Ce soir, c'était ...
Samedi soir, passage du Mathieu à la zon, ça faisait tellement longtemps que c'était prévu, on s'en est jeté plein dans le gosier :
- Bruichladdich 15yo 1965/1980 Samaroli 43%
- Longmorn 40yo 1971/2011 G&M 43%
- Girvan 35yo 1979/2015 #900008 W&M 51.8
- Home Blend 35yo 1980/2015 W&M
- Benriach 30yo 1976/2006 #3557 LMDW
- Clynelish Prestonfield 2nd edition
- Clynelish Book of Kells
- Glenfarclas 46yo 1961/2008
- Hakushu 20yo 1989/2009 TWE
- Ballindalloch 37yo 1970/2008
Et puis encore deux ou trois trucs mais j'ai oublié!
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Et puis encore deux ou trois trucs mais j'ai oublié!
- sagara-kun
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Re: Ce soir, c'était ...
Sacré line up !
Qu'est ce qui sortait du lot alors ?
Surtout les deux Clynelish qui me donnent ultra envie perso !
Qu'est ce qui sortait du lot alors ?
Surtout les deux Clynelish qui me donnent ultra envie perso !
Re: Ce soir, c'était ...
Pour moi, le Hakushu, le Glenfarclas et le Benriach.sagara-kun a écrit :Sacré line up !
Qu'est ce qui sortait du lot alors ?
Surtout les deux Clynelish qui me donnent ultra envie perso !
Puis les Clynelish et le Longmorn.
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Ce soir, c'était ...
Eh bé mes cochons... Regrette bien de pas avoir été là ce soir là. Une line up qui a de la gueule pour sûr Bravo !Jbrice a écrit :Samedi soir, passage du Mathieu à la zon, ça faisait tellement longtemps que c'était prévu, on s'en est jeté plein dans le gosier :
- ...etc...
Et puis encore deux ou trois trucs mais j'ai oublié!
- Mathieutaz13
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Re: Ce soir, c'était ...
Le maitre de maison nous avait fait un beau boeuf bourguignon accompagné d'un ch9dp qui aurait pu vieillir encore un peu (on l'a quand meme torché ) puis on a bu quelques trucs tourbé mais je ne me souviens lus de tout hormis le kornog que j'ai vraiment pas aimé et qui sentait beaucoup trop le gin a mon gout.
Pour le reste le line up parle de lui même
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Re: Ce soir, c'était ...
Et voilà: les effets de bord d'une line up de trop haut vol !
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- juju cassoulet
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Re: Ce soir, c'était ...
Ce soir je vais une dégust de bourgogne blanc; ca me faisait envie un peu de blanc
Re: Ce soir, c'était ...
steve_pinkcity a écrit :Et voilà: les effets de bord d'une line up de trop haut vol !
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En fait je faisais référence au bourguignon dont Mathieu parlait qui était en fait une daube provençale faite de bœuf de l'Aubrac et d'un magnum de Rasteau en 2010 de chez Élodie Balme. une daube de luxe donc!
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Re: Ce soir, c'était ...
Si c'est pas retourner le couteau dans la plaie, ça...
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- Mathieutaz13
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Re: Ce soir, c'était ...
J'ai pas souvenir de presence de tomate donc pour moi ca se rapproche plus d'un bourguignon que d'une daube provencale mais de toute façon on s'en cogne car c'etait tres bon !
Re: Ce soir, c'était ...
Ouais ben mon gars, ici on est en Provence et pas chez les ritals qui mangent de la tomate à toutes les sauces! va falloir que tu revoies ta définition de la daube provençale, et aussi celle du bourguignon. Surtout si tu veux un jour pourvoir la regouter!Mathieutaz13 a écrit :J'ai pas souvenir de presence de tomate donc pour moi ca se rapproche plus d'un bourguignon que d'une daube provencale mais de toute façon on s'en cogne car c'etait tres bon !
Si tu veux je t'envoie le padré qui a été cuisinier pendant 20 ans te faire une explication pédagogique!
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Re: Ce soir, c'était ...
Samedi dernier, c'etait goûtage de ma commande des Caves de La Halle.
En fait, ce n'était pas tout à fait l'ouverture de ces bouteilles.
En effet, comme souvent, je les ai ouvertes le jour ou je les ai récupéré (le 18 Février) et ça a été la boulette.
Tout est mal passé, planté par une constante âcreté en bouche, de gros déséquilibres, bref, la loose.
Le pire, c'est que je suis sensé le savoir, depuis que le grand Jean Marie me l'a appris, qu'il faut laisser un whisky reposer quelques temps après qu'il ait subis les affres du transport.
Mais heureusement, samedi dernier, tout était rentré dans l'ordre:
- Tomatin Jean Boyer "Gifted Stills" 7yo 43%, 2008-2015
- Linkwood James Eadie Small Batch 8yo 46%, Bottled 2016, Bourbon Refill and Sherry First Fill #801809/801811/302552, Bottle 1/1541.
- Caol Ila James Eadie Small Batch 9yo 46%, 2007-2016, Refill Bourbon #306341/306344/306345, Bottle 1/823.
- Blair Athol James Eadie Single Cask 12yo 46%, 2004-2016, Refill Sherry #97, Bottle 238/728.
- Inchgower James Eadie Single Cask 15yo 46%, 2001-2016, Refill Bourbon #302116, Bottle 110/227.
- Hampden Compagnie des Indes16to 44%, 09/2000-10/2016, French Oak #JHPF01, Bottle 255/631.
Le Tomatin est un starter idéal, un vrai petit daily dram bien sympathique, pas d'une complexité folle, évidemment, mais bien foutu, joliment fruité (plutôt fruits jaunes), avec cette maîtrise de l'équilibre, cette facilité d’approche, cette rondeur propres aux production Jean Boyer, et déjà, malgré son jeune âge, un vfai petit Tomatin digne de ce nom.
Linkwood est une distillerie qu'on croise la plupart du temps élevée en fut de sherry. Mais on voit de plus en plus de version bourbons. Si il y a pas mal d'année, cette maturation ne lui convenait pas toujours, certaines dernières sorties semblent montrer un net progrès. J'en veux pour preuve certaines versions proposées par Pure Spirit.
Celui-ci est dans cette veine. Une joli corbeille de fruits jaunes, une certaines charpente malgré sa jeunesse, plutôt bien équilibré, il joue sur un registre pas très éloigné de celui du Tomatin, mais un cran au-dessus.
Le Caol Ila, c'est autre chose. Même s'il reste assez facile à boire, on est plus vraiment dans le daily dram. J'hésite presque à parler de little tuerie. Il y a à la fois la fougue d'un vrai jeune Islay, mais en même temps, un équilibre, une complexité, une rondeur qu'un whisky n'acquiert normalement que bien plus tard dans son vieillissement. Il y a des notes classiques de la distillerie, les fruits jaunes juteux et succulents, et de la cendre, notamment en bouche et en finale. Mais aussi des trucs moins courant chez Caol Ila, comme des notes de ferme, limite Port Charlotte, mais sans être envahissant, sans déséquilibrer l'ensemble. Beaucoup de sel, notamment au nez, et un côté franchement maritime. Et plein d 'autres trucs encore. J'aime beaucoup.
Le Balir Athol nous ramène dans les daily drams, avec plus de matière, de structure tout de même que le Tomatin et le Linkwood. Pourt out dire, je ne me souviens pas précisément de son profil, mais c'est du bon.
L'Inchgower, c'est l'autre poids lourd de ce set. En fait, j'aurais beaucoup de mal à le décrire. On a pas vraiment ce côté sous-bois, champignons, un peu terreux de certains millésimes 82, ou alors très en arrière dans le profil. Par contre, on a bien certaines notes fruités assez typiques de cette distillerie, même si je ne trouve pas de comparatif pour les décrire. Je me souviens entre autre d'une belle densité, de la matière qui l'amène sans problème au niveau du Caol Ila, c'est dire le niveau.
Ah, et donc , on arrive au cas particulier du Hampden. Je n'en ai goûté que quelqu'un jusqu'ici.
Je pense avoir compris ce que Cosinus appelle un côté plastique au nez, même si ça m'évoque autre chose. Ou plutôt que ce n'est pas quelque chose qui me déplait. Un côté banane à la fois verte et flambée.
Pas écœurant, aussi vif qu'un Caroni Vellier même si dans un profil différent. J'aime donc plutôt bien.
En fait, ce n'était pas tout à fait l'ouverture de ces bouteilles.
En effet, comme souvent, je les ai ouvertes le jour ou je les ai récupéré (le 18 Février) et ça a été la boulette.
Tout est mal passé, planté par une constante âcreté en bouche, de gros déséquilibres, bref, la loose.
Le pire, c'est que je suis sensé le savoir, depuis que le grand Jean Marie me l'a appris, qu'il faut laisser un whisky reposer quelques temps après qu'il ait subis les affres du transport.
Mais heureusement, samedi dernier, tout était rentré dans l'ordre:
- Tomatin Jean Boyer "Gifted Stills" 7yo 43%, 2008-2015
- Linkwood James Eadie Small Batch 8yo 46%, Bottled 2016, Bourbon Refill and Sherry First Fill #801809/801811/302552, Bottle 1/1541.
- Caol Ila James Eadie Small Batch 9yo 46%, 2007-2016, Refill Bourbon #306341/306344/306345, Bottle 1/823.
- Blair Athol James Eadie Single Cask 12yo 46%, 2004-2016, Refill Sherry #97, Bottle 238/728.
- Inchgower James Eadie Single Cask 15yo 46%, 2001-2016, Refill Bourbon #302116, Bottle 110/227.
- Hampden Compagnie des Indes16to 44%, 09/2000-10/2016, French Oak #JHPF01, Bottle 255/631.
Le Tomatin est un starter idéal, un vrai petit daily dram bien sympathique, pas d'une complexité folle, évidemment, mais bien foutu, joliment fruité (plutôt fruits jaunes), avec cette maîtrise de l'équilibre, cette facilité d’approche, cette rondeur propres aux production Jean Boyer, et déjà, malgré son jeune âge, un vfai petit Tomatin digne de ce nom.
Linkwood est une distillerie qu'on croise la plupart du temps élevée en fut de sherry. Mais on voit de plus en plus de version bourbons. Si il y a pas mal d'année, cette maturation ne lui convenait pas toujours, certaines dernières sorties semblent montrer un net progrès. J'en veux pour preuve certaines versions proposées par Pure Spirit.
Celui-ci est dans cette veine. Une joli corbeille de fruits jaunes, une certaines charpente malgré sa jeunesse, plutôt bien équilibré, il joue sur un registre pas très éloigné de celui du Tomatin, mais un cran au-dessus.
Le Caol Ila, c'est autre chose. Même s'il reste assez facile à boire, on est plus vraiment dans le daily dram. J'hésite presque à parler de little tuerie. Il y a à la fois la fougue d'un vrai jeune Islay, mais en même temps, un équilibre, une complexité, une rondeur qu'un whisky n'acquiert normalement que bien plus tard dans son vieillissement. Il y a des notes classiques de la distillerie, les fruits jaunes juteux et succulents, et de la cendre, notamment en bouche et en finale. Mais aussi des trucs moins courant chez Caol Ila, comme des notes de ferme, limite Port Charlotte, mais sans être envahissant, sans déséquilibrer l'ensemble. Beaucoup de sel, notamment au nez, et un côté franchement maritime. Et plein d 'autres trucs encore. J'aime beaucoup.
Le Balir Athol nous ramène dans les daily drams, avec plus de matière, de structure tout de même que le Tomatin et le Linkwood. Pourt out dire, je ne me souviens pas précisément de son profil, mais c'est du bon.
L'Inchgower, c'est l'autre poids lourd de ce set. En fait, j'aurais beaucoup de mal à le décrire. On a pas vraiment ce côté sous-bois, champignons, un peu terreux de certains millésimes 82, ou alors très en arrière dans le profil. Par contre, on a bien certaines notes fruités assez typiques de cette distillerie, même si je ne trouve pas de comparatif pour les décrire. Je me souviens entre autre d'une belle densité, de la matière qui l'amène sans problème au niveau du Caol Ila, c'est dire le niveau.
Ah, et donc , on arrive au cas particulier du Hampden. Je n'en ai goûté que quelqu'un jusqu'ici.
Je pense avoir compris ce que Cosinus appelle un côté plastique au nez, même si ça m'évoque autre chose. Ou plutôt que ce n'est pas quelque chose qui me déplait. Un côté banane à la fois verte et flambée.
Pas écœurant, aussi vif qu'un Caroni Vellier même si dans un profil différent. J'aime donc plutôt bien.
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Re: Ce soir, c'était ...
Aujourd'hui, j'avais prévu d'ouvrir mes dernières acquisitions. Mais vu que les premiers à passer sont des bdf, me faut trouver du starter.
Je décide donc de ressortir de la naphtaline de vieux brôles presque oubliés:
- Glen Grant 40%, code 02/09/2007 10:28 LV90991
- Glen Grant "Pure Malt" 10yo 40%, code L40467
Et donc après ce double starter, le set proprement dit:
- Caol Ila G&MP "Cask Strength" 11yo 57.3%, 21/02/05-20/07/16, 1st Fill Sherry Butts #301521/301523/301524/301527.
- Arran WIN First Cask 12yo 55%, 13/12/01-02/06/14, Bourbon Barrel #780, 216 Bottles.
- Glentauchers G&MP "License Bottling" 18yo 43%, 1994-2012.
- Ayrshire SV 17yo 43%, 21/08/98-19/08/16.
- Balblair 25yo 46%, 1990-2016, 2nde Release, Ex Bourbon casks and ex-sherry butts.
- Invergordon Van Zuylen 43yo 52.2%, 05/07/73-15/09/16, Bourbon Barrel #1300000034, 235 Bottles.
Tout d'abord, j'ai vraiment été étonné par les deux Glen Grant. Bien supérieurs à mes (très vieux) souvenirs. Y'a du fruit, de la rondeur, de l'équilibre, c'est très buvable.
Et puis on se jette sur le Caol Ila ... et on se prend un uppercut de tourbe dans le pif qui ferait passer Mike Tyson et Chuck Norris pour des petits rats de l'Opéra. Et juste après cette tourbe tonitruante vient plein d'autre choses. C'est vraiment très puissant. Je pense que le qualificatif qui me vient le plus à l'esprit, c'est "sauvage". Ça déménage vraiment, mais l'alcool étant très bien intégré, ça passe, c'est même un gros kiff. Et en plus, il nage remarquablement bien. L'eau, sans réellement changer le proifl calme un peu ce fougueux rodéo organoleptique.
Au moment d’attaquer l'Arran, je crains un peu qu'il ait du mal derrière un tel numéro. Ben non, il rivalise sans problème par une belle densité, des arômes gourmands de fruits jaunes presque confiturés, de coings. Et lui aussi est aussi à l'aise qu'un Michael Phelps dans l'eau.
Le Glentauchers joue une autre partition. Moins dans la démonstration et la débauche de puissance, mais plus de maturité, d'équilibre et d'homogénéité. De jolies notes fruités avec ce côté cristallin, un peu waxy qu'on retrouve dans les belles versions de cette distillerei. Et de toute, façon, pour vivre et s’exprimer après les deux autres trucs de furieux, faut pas être le premier daily dram venu. On en parle beaucoup moins que Tormore, mais je trouve que Glentauchers est au moins autant une des révélations de ces dernières années.
Peu de choses à dire au sujet de l'Ayrshire. C'est un grain d'un grand classicisme. Principalement sur la noix de coco. Reste qu'habituellement, 18yo c'est un peu jeune pour qu'un grain s'exprime de cette façon, à fortiori quand il est dilué.
Ah, le Balblair ! J'avais de grosses attentes à son sujet (peut-être un peu trop ?). Et je suis un peu dubitatif. 'fin, un truc est sur, c'est que j'aime franchement bien. La deuxième maturation en fut de sherry est bien perceptible, mais sans écraser l'ensemble. Y'a des jolis notes de fruits rouge, de cerises notamment. Y'a un côté vineux, qui fait franchement penser à une finition en fut de Porto, mais sans le côté sur-sucré liquoreux. Mais y'a aussi des fruits jaunes qui viennent plus du premier vieillissement en fut de bourbon. Y'a de la complexité, de l'auilibre, des tas de chose intéressantes, et surtout prometteuse si on prend en compte l'ouverture encore à venir. Oui mais voila, reste-t-il du Balblair la dedans ? C'est une vraie question, ne connaissant pas la typicité de la distillerie. Reste que le résultat est bon, vraiment.
Et enfin l'invergordon. Bah, que dire. C'est vraiment hyper classique, sans surprise. On est à fond dans le vieux grain hyper bie fait, mais sans grande originalité. Il offre tout ce qu'on peut attendre de ce type de whisky. C'est hyper bien fait, vraiment, c'est un vrai plaisir, Juste qu’on se dit (en mode blasé snob) "ah, encore un vieux grain".
Je décide donc de ressortir de la naphtaline de vieux brôles presque oubliés:
- Glen Grant 40%, code 02/09/2007 10:28 LV90991
- Glen Grant "Pure Malt" 10yo 40%, code L40467
Et donc après ce double starter, le set proprement dit:
- Caol Ila G&MP "Cask Strength" 11yo 57.3%, 21/02/05-20/07/16, 1st Fill Sherry Butts #301521/301523/301524/301527.
- Arran WIN First Cask 12yo 55%, 13/12/01-02/06/14, Bourbon Barrel #780, 216 Bottles.
- Glentauchers G&MP "License Bottling" 18yo 43%, 1994-2012.
- Ayrshire SV 17yo 43%, 21/08/98-19/08/16.
- Balblair 25yo 46%, 1990-2016, 2nde Release, Ex Bourbon casks and ex-sherry butts.
- Invergordon Van Zuylen 43yo 52.2%, 05/07/73-15/09/16, Bourbon Barrel #1300000034, 235 Bottles.
Tout d'abord, j'ai vraiment été étonné par les deux Glen Grant. Bien supérieurs à mes (très vieux) souvenirs. Y'a du fruit, de la rondeur, de l'équilibre, c'est très buvable.
Et puis on se jette sur le Caol Ila ... et on se prend un uppercut de tourbe dans le pif qui ferait passer Mike Tyson et Chuck Norris pour des petits rats de l'Opéra. Et juste après cette tourbe tonitruante vient plein d'autre choses. C'est vraiment très puissant. Je pense que le qualificatif qui me vient le plus à l'esprit, c'est "sauvage". Ça déménage vraiment, mais l'alcool étant très bien intégré, ça passe, c'est même un gros kiff. Et en plus, il nage remarquablement bien. L'eau, sans réellement changer le proifl calme un peu ce fougueux rodéo organoleptique.
Au moment d’attaquer l'Arran, je crains un peu qu'il ait du mal derrière un tel numéro. Ben non, il rivalise sans problème par une belle densité, des arômes gourmands de fruits jaunes presque confiturés, de coings. Et lui aussi est aussi à l'aise qu'un Michael Phelps dans l'eau.
Le Glentauchers joue une autre partition. Moins dans la démonstration et la débauche de puissance, mais plus de maturité, d'équilibre et d'homogénéité. De jolies notes fruités avec ce côté cristallin, un peu waxy qu'on retrouve dans les belles versions de cette distillerei. Et de toute, façon, pour vivre et s’exprimer après les deux autres trucs de furieux, faut pas être le premier daily dram venu. On en parle beaucoup moins que Tormore, mais je trouve que Glentauchers est au moins autant une des révélations de ces dernières années.
Peu de choses à dire au sujet de l'Ayrshire. C'est un grain d'un grand classicisme. Principalement sur la noix de coco. Reste qu'habituellement, 18yo c'est un peu jeune pour qu'un grain s'exprime de cette façon, à fortiori quand il est dilué.
Ah, le Balblair ! J'avais de grosses attentes à son sujet (peut-être un peu trop ?). Et je suis un peu dubitatif. 'fin, un truc est sur, c'est que j'aime franchement bien. La deuxième maturation en fut de sherry est bien perceptible, mais sans écraser l'ensemble. Y'a des jolis notes de fruits rouge, de cerises notamment. Y'a un côté vineux, qui fait franchement penser à une finition en fut de Porto, mais sans le côté sur-sucré liquoreux. Mais y'a aussi des fruits jaunes qui viennent plus du premier vieillissement en fut de bourbon. Y'a de la complexité, de l'auilibre, des tas de chose intéressantes, et surtout prometteuse si on prend en compte l'ouverture encore à venir. Oui mais voila, reste-t-il du Balblair la dedans ? C'est une vraie question, ne connaissant pas la typicité de la distillerie. Reste que le résultat est bon, vraiment.
Et enfin l'invergordon. Bah, que dire. C'est vraiment hyper classique, sans surprise. On est à fond dans le vieux grain hyper bie fait, mais sans grande originalité. Il offre tout ce qu'on peut attendre de ce type de whisky. C'est hyper bien fait, vraiment, c'est un vrai plaisir, Juste qu’on se dit (en mode blasé snob) "ah, encore un vieux grain".