Tourbi or not tourbi, that is the question.
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Tourbi or not tourbi, that is the question.
Bonjour, J'ouvre ce topic afin de savoir comment vous est venu le gout pour les whiskys tourbés.
En ce qui me concerne, cela fait deux ou trois ans que je m'intéresse (de plus en plus) aux whiskys (en particulier scotchs single malt).
Depuis le début, j'ai toujours eu de grandes difficultés à apprécier les whiskys tourbés, un Laga 16yo représentant un peu l'antéchrist gustatif.
J'ai essayé plusieurs whiskys tourbés et rien n'y faisait, pas la moindre trace de "progrès" de ma part.
Il ya quelques semaines, un peu avant Noël, je décide de retenter l'expérience, la mignonnette de 20cl de Laga 16yo de mon coffret "classics malt" étant bien entamée.
Le nez, toujours surprenant, me mes en garde. Je goute en y allant doucement. Et là, au surprise, un genre de déclic: j'aime vraiment beaucoup. Je poursuit ce dram avec délectation au point que je le fait suivre d'un deuxième, ce qui achève d'ailleurs au passage la susdite mignonnette.
Sur le coup, je m'interroge. Le whisky contenu dans la mignonnette se serait-il éventé et ses saveurs se seraient-elles atténuées ?
L'achat, et la dégustation, d'une bouteille la semaine suivante me convaincra du contraire.
Depuis, j'ai pu confirmer ce nouvel amour tourbé à coup de Bowmore 12yo ou 15yo Mariner, et surtout de Nikka White, encore plus tourbé que le Laga 16yo selon moi, toujours avec le même plaisir gustatif.
Est-ce que cela s'est passé ainsi pour vous aussi ? Ou cela a-t-il été plus progressif ? Ou "inné", des la première goutte de whisky tourbé de votre vie ?
Par contre, je ne sais si c'est un effet collatéral ou une simple coïncidence, mais depuis, j'ai l'impression de passer à côté de quasiment toutes mes dégustation de whiskys non tourbés, comme si ils étaient fades.
En ce qui me concerne, cela fait deux ou trois ans que je m'intéresse (de plus en plus) aux whiskys (en particulier scotchs single malt).
Depuis le début, j'ai toujours eu de grandes difficultés à apprécier les whiskys tourbés, un Laga 16yo représentant un peu l'antéchrist gustatif.
J'ai essayé plusieurs whiskys tourbés et rien n'y faisait, pas la moindre trace de "progrès" de ma part.
Il ya quelques semaines, un peu avant Noël, je décide de retenter l'expérience, la mignonnette de 20cl de Laga 16yo de mon coffret "classics malt" étant bien entamée.
Le nez, toujours surprenant, me mes en garde. Je goute en y allant doucement. Et là, au surprise, un genre de déclic: j'aime vraiment beaucoup. Je poursuit ce dram avec délectation au point que je le fait suivre d'un deuxième, ce qui achève d'ailleurs au passage la susdite mignonnette.
Sur le coup, je m'interroge. Le whisky contenu dans la mignonnette se serait-il éventé et ses saveurs se seraient-elles atténuées ?
L'achat, et la dégustation, d'une bouteille la semaine suivante me convaincra du contraire.
Depuis, j'ai pu confirmer ce nouvel amour tourbé à coup de Bowmore 12yo ou 15yo Mariner, et surtout de Nikka White, encore plus tourbé que le Laga 16yo selon moi, toujours avec le même plaisir gustatif.
Est-ce que cela s'est passé ainsi pour vous aussi ? Ou cela a-t-il été plus progressif ? Ou "inné", des la première goutte de whisky tourbé de votre vie ?
Par contre, je ne sais si c'est un effet collatéral ou une simple coïncidence, mais depuis, j'ai l'impression de passer à côté de quasiment toutes mes dégustation de whiskys non tourbés, comme si ils étaient fades.
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Ben, mon déclic a été en deux temps. Un ami m'a fait découvrir le Laphroaig 10 ans, celui de base, et ça a été le premier déclic : je pouvais enfin passer de la quantité à la qualité. Puis je m'en suis très vite lassé (oui, je sais que je vais faire huer) et maintenant dès que je sens la tourbe j'ai un réflexe de recul. Celà étant, lorsque la tourbe est diluée dans une foultitude d'arômes, elle passe et même quelquefois très bien. Bref la tourbe pour la tourbe, genre jeune Ardbeg, non merci !
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
J'étais chez un caviste de Londres pour lui vendre de l'Armagnac, en 1982 ou 1983. Il m'a fait goûter Lagavulin 12 ans OB naturellement. J'avais trouvé cela étonnant. Il n'y avait à l'époque aucun whisky tourbé diffusé en France. Je lui ai acheté une bouteille et je l'ai ramenée. Je l'ai servie à la compagnie un soir, et cela a été l'extase générale après un premier verre de surprise. Quelques temps plus tard nous étions devenus l'importateur exclusif de Lagavulin en France. C'était le bon temps.
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Personnellement dès la première goutte c'était une révélation. Ce qui m'a attiré tout suite dans les malts tourbés c'est leurs arômes si distinctifs de fumée, de goudron (et si différents des autres)... et leur prestance en bouche. Mais ils ne sont jamais devenus l'exclusivité de mes achats, j'avais toujours du tourbé et du non tourbé!
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Bonjour,
Moi j'ai accroché de suite au tourbé. C'était avec le Talisker 10 et rien qu'au nez j'étais conquis.
Une fois en bouche c'était divin. Je n'avais jamais rien bu d'aussi bon. J'ai continué depuis avec le
laphroaig 10, laga 16, bowmore 12, Caol ila SV cloudy, Ardbeg 10 et Bruichladish 3D.
D'autres versions plus âgées sont prévues sur ma request list (laphro CS, caol ila 18, talisker 18 et Ardbeg Uigeadail)
DAvid
Moi j'ai accroché de suite au tourbé. C'était avec le Talisker 10 et rien qu'au nez j'étais conquis.
Une fois en bouche c'était divin. Je n'avais jamais rien bu d'aussi bon. J'ai continué depuis avec le
laphroaig 10, laga 16, bowmore 12, Caol ila SV cloudy, Ardbeg 10 et Bruichladish 3D.
D'autres versions plus âgées sont prévues sur ma request list (laphro CS, caol ila 18, talisker 18 et Ardbeg Uigeadail)
DAvid
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Je pense que c'est j'ai dû goûter à peu près au même moment Le Laga 16, le Laphroaig 10 et le Bowmore 12 (l'Ardbeg Ten un peu plus tard)... et c'est le Laga qui m'a de suite envoûté et conquis avec sa "puissance de velours".
Depuis il est toujours demeuré dans le Top Ten de mes whiskies préférés, bien que récemment le Classic of islay 2007 58° et surtout le Laga 21 ans bdf lui aient un peu piqué la vedette.
Si la fin du monde devait arriver, que je sois perdu et bloqué au fin fond d'un supermarché avec 1 ou 2 heures à peine à vivre devant moi, je pense que je m'enquillerais volontiers une bouteille de Laga pour finir avec le goût d'une des plus belles réussites de l'homme!
Depuis il est toujours demeuré dans le Top Ten de mes whiskies préférés, bien que récemment le Classic of islay 2007 58° et surtout le Laga 21 ans bdf lui aient un peu piqué la vedette.
Si la fin du monde devait arriver, que je sois perdu et bloqué au fin fond d'un supermarché avec 1 ou 2 heures à peine à vivre devant moi, je pense que je m'enquillerais volontiers une bouteille de Laga pour finir avec le goût d'une des plus belles réussites de l'homme!
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
La confrontation avec les tourbés s'est faite d'entrée puisque le laga 16 est le 1er que j'aie eu l'occasion de déguster. Ce fût un flot de fumé de produit phénolés et de boisé.
Cette expérience passée, j'ai essayé le Laphroaig 10 de base avec la surprise d'un tourbé très différent par rrapport au laga. Le meilleur souvenir que j'aie eu par la suite correspond à ma découverte de L'Ardbeg Ten avec un tourbé tout en force et finesse. Pour moi, il reste encore le meilleur des jeunes tourbés.
Cette expérience passée, j'ai essayé le Laphroaig 10 de base avec la surprise d'un tourbé très différent par rrapport au laga. Le meilleur souvenir que j'aie eu par la suite correspond à ma découverte de L'Ardbeg Ten avec un tourbé tout en force et finesse. Pour moi, il reste encore le meilleur des jeunes tourbés.
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Ben en fait moi c'est le laga 16 qui m'a amené au single malt.. depuis, je ne préferre pas les tourbés (quoique Ardbeg .. bon ).. mais donc mes meilleurs notes sont toujours sur des tourbés. ( allez comprendre) ..
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Moi c'était un Caol Ila Signatory chez un ami amateur.
J'ai commencé par recracher, je n'aimais pas.
Pendant quelques mois j'ai réessayé d'autres flacons (Laga 16 par exemple). Mon palais et mon nez s'y sont habitués, et depuis quand j'entends les mots tourbes et fumée, le sourire apparaît.
Christophe
J'ai commencé par recracher, je n'aimais pas.
Pendant quelques mois j'ai réessayé d'autres flacons (Laga 16 par exemple). Mon palais et mon nez s'y sont habitués, et depuis quand j'entends les mots tourbes et fumée, le sourire apparaît.
Christophe
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Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Sympa: je parcours ce topic tout en dégustant mon tout premier dram de Laphroaig 10yo que je viens tout juste d'acheter (Anecdote, c'est le 70ème whisky de ma collec').
J'ai longtemps hésité à essayer cette distillerie car on m'avait décrit leurs whiskys (ainsi que les Ardberg) comme très (trop ?) monolithiques sur la tourbe.
Ce que je confirme d'ailleurs. Beaucoup moins complexe qu'un Lagavulin 16yo, moins puissant qu'un Nikka Pure Malt White, moins subtil qu'un Bowmore 12yo et à fortiori 15yo Mariner, et malgré tout, c'est très agréable et ça l'est de plus en plus au fur et à mesure que le dram se vide.
J'ai longtemps hésité à essayer cette distillerie car on m'avait décrit leurs whiskys (ainsi que les Ardberg) comme très (trop ?) monolithiques sur la tourbe.
Ce que je confirme d'ailleurs. Beaucoup moins complexe qu'un Lagavulin 16yo, moins puissant qu'un Nikka Pure Malt White, moins subtil qu'un Bowmore 12yo et à fortiori 15yo Mariner, et malgré tout, c'est très agréable et ça l'est de plus en plus au fur et à mesure que le dram se vide.
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Le tourbe avec le laga 16 fut une révélation, j'ai tout de suite croché au point de dénigrer les w non tourbé. Il m'a fallut bcp de dégustations pour apprécier les w non tourbés (la révélation est venu avec les Bowmore distillés dans les années 60).
Par contre j'ai des amis qui n'arrive pas à apprécié le cotè tourbé des w que je leurs sert, je pense que, dans une moindre mesure, c'est un peu comme avec le Vin Jaune on aime et on adore ou on déteste à vie.
Avec le w les goûts sont différents ont peut évoluer et passer de l'un à l'autre.
Par contre j'ai des amis qui n'arrive pas à apprécié le cotè tourbé des w que je leurs sert, je pense que, dans une moindre mesure, c'est un peu comme avec le Vin Jaune on aime et on adore ou on déteste à vie.
Avec le w les goûts sont différents ont peut évoluer et passer de l'un à l'autre.
Master Experimental Blender
Genève
Genève
- Jean-Michel
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Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Chez ma Grand-Mère, dans la brume humide de Gérardmer, à l'heure du thé, nous ne buvions que du "Earl Grey", servi dans des petites tasses chinoises.
En face, chez ma tante, mon oncle nous servait du Tari Souchong. Avec du Kougelhopf et de la gelée de framboise (framboise de montagne cueillie par nos soins, et qui produit, comme chacun sait, une gelée infiniment plus savoureuse que la framboise de plaine).
Très vite, j'ai été séduit par le caractère "manteau bitumineux de la chaussée qui fond sous le soleil" de ce thé. Et également par l'association koulehopf/gelée, reconnaissons-le.
Lorsque des années plus tard (ça devait être en 1986 ou 1987) ma mère m'a servi pour la première fois un petit verre de whisky (vous voyez le côté "rite initiatique", passage dans le monde des grands, tout ça), elle a ajouté : "c'est depuis toujours le préféré de ton oncle". C'était un Lagavulin 16yo, et l'association Laga/Tari ne m'a plus jamais quitté depuis. Et puis qu'est-ce que je la trouvais chicos cette étiquette !
A la même époque, j'ai fait mais premières rencontres avec Laphroaig 10yo, Caol Ila embouteillage bizarre trouvé à l'Intermarché de Gérardmer.. Mais je n'achetais pas encore. Ou très peu.
Et puis est arrivée cette bouteille d'Ardbeg 1974/1997 G&M offerte à mon anniversaire. Un choc. Plus phénolique que Laphroaig (mais il s'est adoucit avec le temps), avec une richesse de parfums et une voluptuosité topissimes. De quoi tomber dans la tourbe et les phénols pour de nombreuses années. Mais aujourd'hui, si Caol Ila tient une part importante dans mes armoires (une vingtaine de références différentes sur mes 250 bouteilles), je suis sur une période plus "fruit" : 100% fruit (Benriach 76, Glenrothes 37yo DT, Miltonduff Battlehill, Imperial NC2, vieux grains...) ou fruit/sherry (glenglassaugh, Glen Keith, Glen Mhor, Glenugie...).
En face, chez ma tante, mon oncle nous servait du Tari Souchong. Avec du Kougelhopf et de la gelée de framboise (framboise de montagne cueillie par nos soins, et qui produit, comme chacun sait, une gelée infiniment plus savoureuse que la framboise de plaine).
Très vite, j'ai été séduit par le caractère "manteau bitumineux de la chaussée qui fond sous le soleil" de ce thé. Et également par l'association koulehopf/gelée, reconnaissons-le.
Lorsque des années plus tard (ça devait être en 1986 ou 1987) ma mère m'a servi pour la première fois un petit verre de whisky (vous voyez le côté "rite initiatique", passage dans le monde des grands, tout ça), elle a ajouté : "c'est depuis toujours le préféré de ton oncle". C'était un Lagavulin 16yo, et l'association Laga/Tari ne m'a plus jamais quitté depuis. Et puis qu'est-ce que je la trouvais chicos cette étiquette !
A la même époque, j'ai fait mais premières rencontres avec Laphroaig 10yo, Caol Ila embouteillage bizarre trouvé à l'Intermarché de Gérardmer.. Mais je n'achetais pas encore. Ou très peu.
Et puis est arrivée cette bouteille d'Ardbeg 1974/1997 G&M offerte à mon anniversaire. Un choc. Plus phénolique que Laphroaig (mais il s'est adoucit avec le temps), avec une richesse de parfums et une voluptuosité topissimes. De quoi tomber dans la tourbe et les phénols pour de nombreuses années. Mais aujourd'hui, si Caol Ila tient une part importante dans mes armoires (une vingtaine de références différentes sur mes 250 bouteilles), je suis sur une période plus "fruit" : 100% fruit (Benriach 76, Glenrothes 37yo DT, Miltonduff Battlehill, Imperial NC2, vieux grains...) ou fruit/sherry (glenglassaugh, Glen Keith, Glen Mhor, Glenugie...).
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Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Inné pour moi, ça faisait que quelques mois que je connaissais le whisky et vers mes 19 ans un copain de mon oncle me fait le coup de "on va voir si t'aimes vraiment le whisky", dans un bar, il me commande un Laph 10 ans (version de base), et là un vrai choc esthétique. Ca m'a vraiment surpris mais beaucoup plu en même temps. Quelques jours plus tard à la Scotch malt whisky society d'Edimbourg, j'ai goûté un Caol Ila 21 ans brut de fût (j'avais demandé au gars "un whisky comme Laphroaig") qui m'avait semblé à l'époque assez fabuleux.canis lupus a écrit :Est-ce que cela s'est passé ainsi pour vous aussi ? Ou cela a-t-il été plus progressif ? Ou "inné", des la première goutte de whisky tourbé de votre vie ?
Bienvenue dans la vraie vie .canis lupus a écrit :Par contre, je ne sais si c'est un effet collatéral ou une simple coïncidence, mais depuis, j'ai l'impression de passer à côté de quasiment toutes mes dégustation de whiskys non tourbés, comme si ils étaient fades.
Plus sérieusement quand tu apprécies les tourbés, pour continuer à prendre du plaisir avec des non tourbés il faut à mon sens monter en gamme (plus vieux, plus sherry, plus complexes). En tout cas c'est mon cas.
Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Salut à tous,
Pour moi, la question ne s'est pas posée dans ce sens là. Ma première bouteille était un Laphroaig 10, ma seconde un Laphroaig Quarter Cask, ma troisième un Lagavulin 12 CS, ce n'est qu' a ma quatrième bouteille, un Glenlivet 18, que je me suis rendu compte que je préférais très largement a tourbe (d'ailleurs la bouteille d'après fut un Ardbeg 10).
Maintenant que j'ai gouté un peu plus de "trucs", j'apprécie également les whisky non tourbé mais c'est vrai qu'il faut monter en gamme. J'ai aussi remarqué que j'avais plus IB sur les non tourbé alors que les OB tourbé (de base genre Ardbeg 10, Laphroaig 10, 15, QC, Laga et compagnie) me convienne bien (j'ai quand même un paire d'IB tourbé 8) )
Pour finir sur une note contradictoire, le "meilleur" (ou du moins mon préféré) whisky que j'ai gouté à ce jour est non tourbé (BenRiach 1976 OB pour LMDW))
Pour moi, la question ne s'est pas posée dans ce sens là. Ma première bouteille était un Laphroaig 10, ma seconde un Laphroaig Quarter Cask, ma troisième un Lagavulin 12 CS, ce n'est qu' a ma quatrième bouteille, un Glenlivet 18, que je me suis rendu compte que je préférais très largement a tourbe (d'ailleurs la bouteille d'après fut un Ardbeg 10).
Maintenant que j'ai gouté un peu plus de "trucs", j'apprécie également les whisky non tourbé mais c'est vrai qu'il faut monter en gamme. J'ai aussi remarqué que j'avais plus IB sur les non tourbé alors que les OB tourbé (de base genre Ardbeg 10, Laphroaig 10, 15, QC, Laga et compagnie) me convienne bien (j'ai quand même un paire d'IB tourbé 8) )
Pour finir sur une note contradictoire, le "meilleur" (ou du moins mon préféré) whisky que j'ai gouté à ce jour est non tourbé (BenRiach 1976 OB pour LMDW))
C'est pas la montagne c'est "la mère patrie" (Mes Vosges ) qui rend les framboises meilleures.Jean-Michel a écrit :(framboise de montagne cueillie par nos soins, et qui produit, comme chacun sait, une gelée infiniment plus savoureuse que la framboise de plaine).
Vous voulez la révolution... On vous donne les armes!
http://www.biere-revolution.com
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Re: Tourbi or not tourbi, that is the question.
Très sympa ce topic !
Je n'ai, malheureusement, aucun souvenir vivace de mon premier dram vraiment tourbé...
Il faut que je m'auto-analyse... Peut-être un Laphroaig 10 ans lors de ma première expédition en Ecosse, un mois en Pigeot 204 vers 1978/1979. Je n'étais pas fondu de whisky à l'époque mais j'avais déjà fomenté le projet de rapporter quelques belles bouteilles de ce trip. Comme je n'avais pas de moyen, j'avais emporté une caisse de bordeaux de base achetée dans un hyper, dans l'espoir de le troquer contre du whisky. Personne n'en a voulu, il a fini dans la mer du nord.
Le goût très vivace que j'ai conservé en mémoire est celui du Glenfiddich noyé dans le tonic (genre Schweppes) que buvaient les Ecossais. Un vrai choc... Avec finalement un côté un peu tourbé. Hum...
Je n'ai, malheureusement, aucun souvenir vivace de mon premier dram vraiment tourbé...
Il faut que je m'auto-analyse... Peut-être un Laphroaig 10 ans lors de ma première expédition en Ecosse, un mois en Pigeot 204 vers 1978/1979. Je n'étais pas fondu de whisky à l'époque mais j'avais déjà fomenté le projet de rapporter quelques belles bouteilles de ce trip. Comme je n'avais pas de moyen, j'avais emporté une caisse de bordeaux de base achetée dans un hyper, dans l'espoir de le troquer contre du whisky. Personne n'en a voulu, il a fini dans la mer du nord.
Le goût très vivace que j'ai conservé en mémoire est celui du Glenfiddich noyé dans le tonic (genre Schweppes) que buvaient les Ecossais. Un vrai choc... Avec finalement un côté un peu tourbé. Hum...