Clynelish 37 yo 1972/2010 (58.9%, G&M for LMDW, cask # 14300
Publié : 17 févr. 2011, 20:09
Clynelish 37 yo 1972/2010 (58.9%, Gordon & Mc Phail for LMDW, Book of Kells, cask #14300)
Il se dégage du premier nez un mélange envoûtant d'odeurs fruitées, minérales, et de feuilles de tabac. L'aération permet à ce nez déjà très prometteur de se préciser. Dominé par une touche minérale évidente, laissant l'image de la petite rivière qui coule sur la grosse pierre, ce nez très frais et bien fondu laisse apparaître des pointes d'épices, de chocolat et de pétrole. Puis, des touches de café, d'herbe fraîche, de citron et de piment, le tout dans un nez toujours plus minéral à la faveur de l'aération, clôtureront ce magnifique voyage aromatique. L'eau lui apportera une touche céréalière / florale intéressante, très Speyside.
La bouche est puissante, très puissante. Ce whisky n'est pas un peat monster, mais il déménage, sans être toutefois désagréable, bien au contraire. Des saveurs de céréales ouvrent la bouche, qui se dirige ensuite vers une ambiance minérale, avant que la tourbe fasse son apparition. D'abord discrète, elle en vient à dominer la bouche, sans excès, toujours avec cette puissance, agrémentée de touches de citron et de curaçao. Un poil monolithique, mais sans être ennuyeux. Une bouche très consistante, épaisse, bien fondue et complexe à souhait. Très beau travail de la tourbe. L'eau lui permet de l'adoucir.
La finale reste dans l'ambiance puissante de la bouche. Longue, "ramonante", elle est dominée par les touches minérales avant d'aller vers les épices et le chocolat. Les fleurs capiteuses et la tourbe feront leur apparition après aération. L'eau permet à la fumée de venir clôturer ce spectacle.
En conclusion, un très bon whisky, sans concession, avec une complexité très Clynelish. La construction est quasi parfaite, les arômes sont très bien fondus, et l'alcool est excellemment utilisé. L'aération de la bouteille depuis deux mois lui a fait le plus grand bien. 93/100
Il se dégage du premier nez un mélange envoûtant d'odeurs fruitées, minérales, et de feuilles de tabac. L'aération permet à ce nez déjà très prometteur de se préciser. Dominé par une touche minérale évidente, laissant l'image de la petite rivière qui coule sur la grosse pierre, ce nez très frais et bien fondu laisse apparaître des pointes d'épices, de chocolat et de pétrole. Puis, des touches de café, d'herbe fraîche, de citron et de piment, le tout dans un nez toujours plus minéral à la faveur de l'aération, clôtureront ce magnifique voyage aromatique. L'eau lui apportera une touche céréalière / florale intéressante, très Speyside.
La bouche est puissante, très puissante. Ce whisky n'est pas un peat monster, mais il déménage, sans être toutefois désagréable, bien au contraire. Des saveurs de céréales ouvrent la bouche, qui se dirige ensuite vers une ambiance minérale, avant que la tourbe fasse son apparition. D'abord discrète, elle en vient à dominer la bouche, sans excès, toujours avec cette puissance, agrémentée de touches de citron et de curaçao. Un poil monolithique, mais sans être ennuyeux. Une bouche très consistante, épaisse, bien fondue et complexe à souhait. Très beau travail de la tourbe. L'eau lui permet de l'adoucir.
La finale reste dans l'ambiance puissante de la bouche. Longue, "ramonante", elle est dominée par les touches minérales avant d'aller vers les épices et le chocolat. Les fleurs capiteuses et la tourbe feront leur apparition après aération. L'eau permet à la fumée de venir clôturer ce spectacle.
En conclusion, un très bon whisky, sans concession, avec une complexité très Clynelish. La construction est quasi parfaite, les arômes sont très bien fondus, et l'alcool est excellemment utilisé. L'aération de la bouteille depuis deux mois lui a fait le plus grand bien. 93/100
