Ce que je comprends des explications (probablement simplifiées) de LMDW, c'est que dans un cas on a uniquement l'alcool qui s'évapore, et dans l'autre cas alcool et eau s'évaporent à parts égales.cosinus a écrit :Il n'y a pas toujours plus d'alcool que d'eau qui s'évapore, sinon on n'observerait pas les 2 cas extrêmes: d'un côté des volumes très faibles avec des degrés d'alcool élevés (cas des rhums aux Antilles) et de l'autre des degrés faibles avec un volume de liquide encore très important. Je pense que c'est lié aux échanges avec le fut.SLK a écrit : Ah bon? Sachant que l'alcool est plus volatile que l'eau, j'aurais dit que dans tous les cas il y a de l'eau et de l'alcool (mais plus d'alcool que d'eau) qui s'évaporent, et que l'effet est plus marqué à hautes températures et humidité...
Voir
http://www.whisky.fr/elaboration-du-whi ... llissement
Pour une fois que je cite la MDW
Les deux extrêmes que tu cites ne contredisent pas cela :
- dans le cas d'un volume très faible et d'un fort niveau d'alcool, il y a eu une forte part des anges, donc l'eau et l'alcool se sont tous deux fortement évaporés, et rapidement (je pense à Amrut et Kavalan dont la part des anges oscille entre 10 et 20% par an). Le ratio d'évaporation alcool/eau est donc proche de un, mais toujours supérieur à 1 puisque le degré d'embouteillage (<60%) est à priori toujours inférieur au degré d'enfûtage (>60%).
- dans le cas d'un volume encore important avec un faible degré alcoolique, il y a eu une faible part des anges sur de nombreuses années, et l'alcool s'est donc beaucoup plus évaporé que l'eau.
Dans un cas où l'eau se seraient plus évaporée que l'alcool, on obtiendrait un whisky dont le degré d'embouteillage serait supérieur au degré d'enfûtage, mais je n'ai pas entendu parler de ça...