Benriach oloroso 20yo, cask 806 vs. cask 7377
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Benriach oloroso 20yo, cask 806 vs. cask 7377
Benriach 1994, 20yo, 1994 – 2014, 54.6%, oloroso finish, cask 806, OB for Independent Spirit Germany
vs.
Benriach 1995, 20yo, 1995 – 2015, 51.8%, oloroso sherry, cask 7377, OB for Premium Spirits Belgium
Deux fois Oloroso, deux fois peated, deux fois 20 yo, deux fois brut de fût (et % similaires) et deux fois Benriach: Donc des bases optimales pour un face to face.
Benriach 1994, 20yo, 1994 – 2014, 54.6%, oloroso finish, cask 806, OB for Independent Spirit Germany
Aspect:
Ambre moyen à sombre
Huileux, les goutes s’écoulent en partie très lentement sur la paroi du verre
Nez:
Intensité moyenne, alcool bien intégré, mélange de fumée et de lard fumé, sueur de cheval, chocolat noir avec noix, un peu de poivre, fraicheur alcoolique, profil moyennement doux
Bouche:
Intensité moyenne, alcool bien intégré, fumée sèche (plus intense que sur le cask 7377), sherry assez doux avec un poil d’acidité (celui qui veut peut associer cette acidité également à certains chocolats noirs), caramel un poil brûlé, poivre doux vers la fin
Finale:
Moyenne
Benriach 1995, 20yo, 1995 – 2015, 51.8%, oloroso sherry, cask 7377, OB for Premium Spirits Belgium
Aspect:
Ambre moyen
Huileux, les goutes s’écoulent en partie très lentement sur la paroi du verre
Nez:
Intensité moyenne, alcool bien intégré, fumée direction fumoir (le lard est déjà mangé), sueur de cheval (moins que chez le cask 806), amandes, dattes, citronelle, fruits compotés, comme annonçé par la couleur le sherry est légèrement plus sec et laisse plus de place pour de fins arômes
Bouche:
Intensité moyenne, alcool bien intégré, fumée sèche qui laisse un picottement agréable en bouche, citroné, une pointe de sécheresse du sherry et une fraicheur mentholée et des relents épicés du bois, après une quinzaine de secondes en bouche les fruits compotés (prunes ?) se font de nouveau remarquer
Finale:
Longue
Conclusion:
Le whisky du cask 806 est bien fait et dangereusement buvable mais il ne parvient pas à me séduire complètement. 89 points sur mon échelle personnelle et subjective.
Le whisky du cask 7377 renchérit par rapport au cask 806. Il est encore plus complexe et équilibré avec ses fins arômes en arrière fond. Un des rares whisky actuels qui parviennet à m’inspirer vraiment. Un bon 91 sur mon échelle personnelle et subjective.
P.S.:
Merci pour le sample du cask 806
vs.
Benriach 1995, 20yo, 1995 – 2015, 51.8%, oloroso sherry, cask 7377, OB for Premium Spirits Belgium
Deux fois Oloroso, deux fois peated, deux fois 20 yo, deux fois brut de fût (et % similaires) et deux fois Benriach: Donc des bases optimales pour un face to face.
Benriach 1994, 20yo, 1994 – 2014, 54.6%, oloroso finish, cask 806, OB for Independent Spirit Germany
Aspect:
Ambre moyen à sombre
Huileux, les goutes s’écoulent en partie très lentement sur la paroi du verre
Nez:
Intensité moyenne, alcool bien intégré, mélange de fumée et de lard fumé, sueur de cheval, chocolat noir avec noix, un peu de poivre, fraicheur alcoolique, profil moyennement doux
Bouche:
Intensité moyenne, alcool bien intégré, fumée sèche (plus intense que sur le cask 7377), sherry assez doux avec un poil d’acidité (celui qui veut peut associer cette acidité également à certains chocolats noirs), caramel un poil brûlé, poivre doux vers la fin
Finale:
Moyenne
Benriach 1995, 20yo, 1995 – 2015, 51.8%, oloroso sherry, cask 7377, OB for Premium Spirits Belgium
Aspect:
Ambre moyen
Huileux, les goutes s’écoulent en partie très lentement sur la paroi du verre
Nez:
Intensité moyenne, alcool bien intégré, fumée direction fumoir (le lard est déjà mangé), sueur de cheval (moins que chez le cask 806), amandes, dattes, citronelle, fruits compotés, comme annonçé par la couleur le sherry est légèrement plus sec et laisse plus de place pour de fins arômes
Bouche:
Intensité moyenne, alcool bien intégré, fumée sèche qui laisse un picottement agréable en bouche, citroné, une pointe de sécheresse du sherry et une fraicheur mentholée et des relents épicés du bois, après une quinzaine de secondes en bouche les fruits compotés (prunes ?) se font de nouveau remarquer
Finale:
Longue
Conclusion:
Le whisky du cask 806 est bien fait et dangereusement buvable mais il ne parvient pas à me séduire complètement. 89 points sur mon échelle personnelle et subjective.
Le whisky du cask 7377 renchérit par rapport au cask 806. Il est encore plus complexe et équilibré avec ses fins arômes en arrière fond. Un des rares whisky actuels qui parviennet à m’inspirer vraiment. Un bon 91 sur mon échelle personnelle et subjective.
P.S.:
Merci pour le sample du cask 806
Re: Benriach oloroso 20yo, cask 806 vs. cask 7377
Plutôt fan du cask 806 (un bon 90 chez moi), il me tarde de goûter le 7377.
- L'Affreux Aigle
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Re: Benriach oloroso 20yo, cask 806 vs. cask 7377
Pareil ! J'ai été conquis par le cask 806 (carrément mis 91)
Donc s'il y a un sample du 7377 qui traîne, je ne cracherai pas dessus !
A+ !
Donc s'il y a un sample du 7377 qui traîne, je ne cracherai pas dessus !
A+ !
Re: Benriach oloroso 20yo, cask 806 vs. cask 7377
Petite note rapide en passant, necessitera d'y revenir pour sûr:
Peaty-sherry. Le sherry se veut un poil sec, avec des notes de noix, de raisins secs surtout, sur lesquels se greffent la fumée, sueur, un cuir pas forcément noble.Un aspect viandé évident. Intensité correcte, l'intégration semble bonne.
En bouche, bonne intégration. On retrouve les marqueurs du nez, mode peaty-sherry "on", mais avec une petite pointe acidulée, citronnée en plus.Longueur correcte.
Un whisky sans défauts, au profil assez délicat et retenu pour un peaty-sherry.
87
Edit: C'est le cask 7377.
Peaty-sherry. Le sherry se veut un poil sec, avec des notes de noix, de raisins secs surtout, sur lesquels se greffent la fumée, sueur, un cuir pas forcément noble.Un aspect viandé évident. Intensité correcte, l'intégration semble bonne.
En bouche, bonne intégration. On retrouve les marqueurs du nez, mode peaty-sherry "on", mais avec une petite pointe acidulée, citronnée en plus.Longueur correcte.
Un whisky sans défauts, au profil assez délicat et retenu pour un peaty-sherry.
87
Edit: C'est le cask 7377.
Dernière modification par Pépé le 23 août 2016, 21:11, modifié 1 fois.
Re: Benriach oloroso 20yo, cask 806 vs. cask 7377
Tu parles duquel ?
Re: Benriach oloroso 20yo, cask 806 vs. cask 7377
Le #7377 me semble encore trouvable à plusieurs endroits.
Re: Benriach oloroso 20yo, cask 806 vs. cask 7377
BenRiach 1995 Peated Oloroso #7377, 51.8%
Nez : Un peu de soufre (curry, foin, champignons) laisse rapidement place à un caractère viandeux omniprésent mais pas que, beaucoup de suie, de cuir, d'humus de fôret, d'airelles, de poivre rose, et une fraicheur de mangue dans le background qui vient contrebalancer cet ensemble globalement très "viril". Superbement évolutif avec des épisodes épicés (cumin, thym, marinades de viandes) et floraux (églantier, genévrier, lavande) en dialogue, splendide. Poulet au barbecue.
Bouche : Ne démérite pas ! On prend les mêmes et on recommence, sur une grande douceur texturale d'ailleurs (alcool parfaitement intégré). Le marc de café et le chocolat amer cotoient ici le charbon, le tabac à pipe, mais également des marqueurs sherry plus juteux, comme le kirsch ou l'orange sanguine. Tout y est nom d'un chien ! Globalement très salin, mais pas du tout le sel marin qu'un Islay peut avoir, plutot le gros sel des salaisons, voire ce coté salé que peuvent avoir certains cafés très forts. Viandeux / cuireux par dessus tout, avec thym et poivre rose encore. Cohérence parfaite.
Finale : Forestière comme le reste, avec des champignons, de la suie, des cerises, du chocolat noir. De la réglisse salée, pas mal de terre sèche, des noix brulées, du café, quelques oranges. Pas grand chose de nouveau mais pourquoi vouloir changer une équipe qui gagne. Manque peut-être juste d'un twist de fraicheur.
In fine : Une réputation décidément pas usurpée et un des peaty-sherry actuels les plus convaincants que j'ai pu gouter. Vers 150€, je considère ça un rapport q/p tout à fait ok. Une grande réussite ! 90-91/100
Nez : Un peu de soufre (curry, foin, champignons) laisse rapidement place à un caractère viandeux omniprésent mais pas que, beaucoup de suie, de cuir, d'humus de fôret, d'airelles, de poivre rose, et une fraicheur de mangue dans le background qui vient contrebalancer cet ensemble globalement très "viril". Superbement évolutif avec des épisodes épicés (cumin, thym, marinades de viandes) et floraux (églantier, genévrier, lavande) en dialogue, splendide. Poulet au barbecue.
Bouche : Ne démérite pas ! On prend les mêmes et on recommence, sur une grande douceur texturale d'ailleurs (alcool parfaitement intégré). Le marc de café et le chocolat amer cotoient ici le charbon, le tabac à pipe, mais également des marqueurs sherry plus juteux, comme le kirsch ou l'orange sanguine. Tout y est nom d'un chien ! Globalement très salin, mais pas du tout le sel marin qu'un Islay peut avoir, plutot le gros sel des salaisons, voire ce coté salé que peuvent avoir certains cafés très forts. Viandeux / cuireux par dessus tout, avec thym et poivre rose encore. Cohérence parfaite.
Finale : Forestière comme le reste, avec des champignons, de la suie, des cerises, du chocolat noir. De la réglisse salée, pas mal de terre sèche, des noix brulées, du café, quelques oranges. Pas grand chose de nouveau mais pourquoi vouloir changer une équipe qui gagne. Manque peut-être juste d'un twist de fraicheur.
In fine : Une réputation décidément pas usurpée et un des peaty-sherry actuels les plus convaincants que j'ai pu gouter. Vers 150€, je considère ça un rapport q/p tout à fait ok. Une grande réussite ! 90-91/100