Et le Gin alors ?

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jnpons
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par jnpons »

cyriltoulousain a écrit :Celui-la même. C'est une totale réussite. Que dis-je ? Un coup de maître !
C’est clair !
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cosinus
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par cosinus »

elskling a écrit :
canis lupus a écrit :Toujours pas rencontré un gin convainquant à mon goût. Toujours l'impression de boire du parfum ou de l'eau de Cologne.

Même la vodka, il m'est arrivé une ou deux fois d'en croiser de plaisantes, mais le gin, non.
Pour moi, ça reste strictement un alcool de cocktail - pour le coup, je n'y trouve aucun intérêt à le déguster seul comme le whisky ou le rhum.
Cela peut être sympa de goûter seul pour découvrir la diversité des arômes mêlés à ceux de la genièvre qu'on peut trouver dans la multitude des gins qui existent.
Mais effectivement c'est surtout, aussi pour moi, essentiellement un alcool de cocktail. Par contre, quand il fait bien chaud, un bon gin tonic avec une rondelle de citron vert, c'est vraiment le top.

Pour ceux qui sont intéressés, je conseille aussi très fortement de faire un tour à la boutique G34.3 à Paris.
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cosinus
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par cosinus »

jnpons a écrit :
cyriltoulousain a écrit :Celui-la même. C'est une totale réussite. Que dis-je ? Un coup de maître !
C’est clair !
Personnellement, j'aurais préféré une version avec un taux d'alcool un peu plus élevé que 43%.
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cyriltoulousain
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par cyriltoulousain »

As-tu goûté la version full proof ?
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cosinus
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par cosinus »

Oui aussi. Il est intéressant mais assez fermé à ce degré (goûté seul) par rapport à la version à 43% qui semble alors bien plus aromatique. Mais les impressions doivent être bien différentes en cocktail. C'est à essayer.
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par juju cassoulet »

Je confirme la difference de sensation en cocktail surtout a partir du 3 eme.
Je crois que j'ai fais le tour du sujet
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par florian09 »

cosinus a écrit :Oui aussi. Il est intéressant mais assez fermé à ce degré (goûté seul) par rapport à la version à 43% qui semble alors bien plus aromatique. Mais les impressions doivent être bien différentes en cocktail. C'est à essayer.
Goûté à la source avec les toulousains, je n'avais pas trouvé ça fermé, très aromatique mais assez extrême à 75%. Je pense par contre que si j'achetais une bouteille ce serait surtout pour les cocktails, comme beaucoup d'alcool titrant plus de 70%.
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mars
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par mars »

juju cassoulet a écrit :Je confirme la difference de sensation en cocktail surtout a partir du 3 eme.
:roll

Perso, j'aime aussi beaucoup le nordes. Et celui que pat avait amené au witch, le seul gin que j'ai vraiment aimé tout seul.
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cosinus
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par cosinus »

Je te confirme qu'il est superbe ce gin. Et celui-ci je ne le déguste que seul ;-)
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Jean-Michel
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par Jean-Michel »

C'est comme ça qu'Anthony recommande à ses clients de le consommer, effectivement.
4 ou 5 cl dans un verre droit, on remplit à ras bord de glace pilée, et on re-remplit re-à ras bord de tonic.
Jean-Michel - Petite liste d'échanges

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mars
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par mars »

Jean-Michel a écrit :C'est comme ça qu'Anthony recommande à ses clients de le consommer, effectivement.
4 ou 5 cl dans un verre droit, on remplit à ras bord de glace pilée, et on re-remplit re-à ras bord de tonic.
Quelle contenance, le verre droit?
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Jean-Michel
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par Jean-Michel »

Genre verre à orangeade (ça s'appelle "Long Drink" dans le métier, je crois). Je dirais 25/30cl, à vue de nez.
Jean-Michel - Petite liste d'échanges

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Von Barton
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par Von Barton »

Le dosage pour ce verre la :

http://mojitosbynight.over-blog.fr/arti ... 10418.html

ce serait quoi ? :lol:
"Tout homme a le droit de dire ce qu'il croit être la vérité, et tout autre a le droit de l'assommer pour cette bonne raison."
Dr. Samuel Johnson


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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par archytas »

J'ai trouvé du gin infusé à la bouse d'éléphant ! :pp? Pour tout vous dire, pas trop pressé de m'en procurer.

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Partdesanges
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Re: Et le Gin alors ?

Message non lu par Partdesanges »

GIN TONIK Distillerie de Paris

IMPORTANT :
Je n’exerce pas dans ce milieu, n’ayant pas vocation à y exercer à terme. Les propos qui suivent n’engagent que moi, je rappelle que je ne suis pas actionnaire de près comme de loin de la Distillerie de Paris.
C’est avec humilité que je partage avec vous ma vision, mes questionnements sur les pratiques, consommations de ce milieu que sont les alcools.
Certains me qualifierons de « revenante » en effet j’ai cessé de participer aux échanges du Forum car lasse de me faire bâcher voir baser par certains suite à mes questions hors moule et une vision certaine des spiritueux.
Ma démarche n’étant pas de noter les alcools en leur attribuant un chiffre, un nombre et /ou d’énoncer les « j’aime ou j’aime pas » gratuitement. Je tâche surtout de cerner, d’appréhender avant de déguster la fabrication, les moyens qui ont été mis dans la confection produit, la passion, la créativité à savoir si le producteur conceptualise càd : une vision de son entreprise, produits.

ENVIRONNEMENT LORS DE LA DEGUSTATION

Ma dégustation s’est étalé sur 3 jours 2j ( nez)
Ma particularité de toujours depuis ces dernières années d’être à jeûne au J3 dégustation GT, Cigare milieu de matinée
Vegan et sans gluten


AUX ORIGINE DU GIN

Le gin est une eau-de-vie née en Hollande au XVIIe siècle. Les premières productions étaient connues sous le nom de « Genever ». Quand le roi hollandais Guillaume III s’est installé sur le trône d’Angleterre, celui-ci a emporté la formule de cette boisson qui a tout de suite conquis les Anglais. Les distilleries anglaises se sont mises à produire leur propre alcool, proche du Genever et baptisé « Gin ».

Il faut remonter à la fin du XV 's (1495), en Hollande, pour attester des premières traces de l’existence du gin dont l’ancêtre, l’eau-de-vie de genièvre, naquit aux Pays-Bas à la fin du XVIIe siècle. Importé dès 1575 en Angleterre, il y devient à partir de la fin du 17e siècle, sous le règne de Guillaume III d’Orange, la seule eau-de-vie autorisée. Les premiers gins anglais font ainsi leur apparition. Dès lors, deux grandes familles de gins vont se distinguer : les gins de type hollandais à double distillation et les gins dits London Gin Dry, produits par simple distillation.

C’est pourquoi aujourd’hui, nous distinguons deux grandes variétés de spiritueux « cousins », à base de genièvre :
Le Genever : spiritueux hollandais très parfumé et ancêtre du gin, il est obtenu par la distillation d’une céréale fermentée (orge, seigle, maïs), puis re-distillé après l’ajout d’aromates, essentiellement le genièvre (baie des genévriers), mais aussi d’autres herbes et fruits. C’est également une spécialité de la Belgique, de l’Allemagne et du nord de la France.

Le Gin London Gin Dry est un alcool largement produit en Angleterre, il devient le premier alcool de masse au XVIIe siècle. Très consommé par la Compagnie anglaise des indes orientales, ses officiers ont eu l’idée en 1750 de le consommer avec du tonic - une boisson riche en quinquina - puis avec du citron, qui permettait de lutter contre des maladies qui ravageaient les équipages, dont le Scorbut et la Malaria.

Le London Dry Gin : le gin façon anglaise et produit partout dans le monde. Les distillateurs achètent l’alcool de seigle et de maïs. Puis, soit ils le redistillent en présence d’aromates, soit ils le mélangent avec une macération d’aromates dans de l’alcool et de l’eau distillée. Le gin anglais est plus légèrement aromatisé que le gin hollandais. C’est pourquoi il est davantage utilisé dans les cocktails. A chacun sa technique pour extraire les huiles essentielles des plantes, aromates et épices utilisées : infusion, macération...

Le Gin Tonic était né et est resté une habitude qui s’est répandue dans les ports et les tavernes. Les recettes et variantes du Gin Tonic se sont peu à peu imposées, pour faire de ce cocktail aux vertus médicamenteuses une véritable boisson quotidienne, adaptée à tous les goûts et à toutes les envies.

Le Gin Tonic classique est un cocktail qui répond à un rituel précis. Gin Tonic : bien préparé, ce cocktail est frais et aromatique. Il faut pour cela, respecter le ratio : un tiers de gin, deux tiers d’eau tonique (ex : Schweppes tonic). Il se savoure avec quelques glaçons et un zeste de citron pour la touche acide.

L’origine de ce cocktail remonte au XVIIe siècle : l’eau tonique chargée en quinine était utilisée à l’époque, pour lutter contre la malaria. Pour pallier à son goût amer, les officiers de la marine britannique eurent l’idée d’ajouter du gin. En effet, l’amertume se marie bien avec les notes de cette eau-de-vie. Si bien que la boisson soit devenue populaire.

Cette recette est considérée comme l’originale, inventée au milieu du XVIIIe siècle par des officiers de la marine britannique.

Eau-de-vie de grain ou de mélasse aromatisée. Cette aromatisation peut s’effectuer de façon naturelle, par infusion ou macération de l’alcool avec des épices, des aromates et des herbes, ou bien de façon artificielle, par l’adjonction d’essences de gin naturelles ou artificielles. Le genièvre, qui donne son nom au gin, en est une composante essentielle.

Grâce à la souplesse de la recette, qui exige seulement une base d’alcool neutre et des baies de genièvre, ce qui laisse aux barmen une énorme marge de création. Le fait que cet alcool blanc ne nécessite pas de vieillissement (contrairement aux alcools bruns) facilite aussi l’arrivée sur le marché de jeunes entreprises qui n’ont pas besoin d’une énorme trésorerie pour se lancer.

Depuis quelques années, s’il est toujours moins consommé en France que le whisky, pour autant sa réputation et ses ventes ne cessent d’augmenter. Selon la Fédération française des spiritueux, le constat est à la hausse des ventes de 19 % dans les cafés, hôtels et restaurants en 2018, et de 7,6 % en grande surface.

À titre informatif : en Europe, le degré minimum d’un gin est de 37,5%. Son goût et son aspect peuvent être ajustés par l’ajout de sucre et de colorant.

UN ALCOOL POPULAIRE DEVENU CHIC

Au sommet de sa gloire dans les années 50 et 60, le gin était alors à la base de très nombreux cocktails, dont le très célèbre Dry Martini. L’avènement de la vodka à cette même période changea cependant la donne.

Peu à peu relégué au second rang, le gin finit par tomber en désuétude. Au cours des années 70, il souffrit ainsi d’une image vieillissante, face à une clientèle rajeunie et entichée de vodka.
Longtemps relégué au second rang derrière les vodkas, le gin revient au goût du jour depuis la fin des années 80. Dédiées entièrement au monde du cocktail et à celui de la mixologie, il rivalise de créativité et de technicité.
Aux commandes, les distillateurs font appel à de nouveaux aromates et épices. Ce faisant, ils créent des saveurs inédites, afin de tirer ce spiritueux vers le haut et de satisfaire les demandes d’une clientèle éduquée et plus sophistiquée.

Il fallut attendre la fin des années 80 et l’introduction d’une nouvelle marque de gin, le Bombay Sapphire, pour que la catégorie entière retrouve de sa splendeur et suscite à nouveau la curiosité des barmen et des mixologistes.

Le gin devint alors une nouvelle source d’inspiration et d’innovation. De nombreux distillateurs rivalisèrent d’ingéniosité pour renouveler les recettes.

Des cocktails originaux où s’exprimèrent à la fois toute la diversité aromatique des matières premières (épices, aromates et herbes), ainsi que le talent et la maîtrise technique des distillateurs.

L’introduction de Bombay Sapphire en 1988 a permis de remettre au goût du jour toutes les catégories de gin. Aux commandes, les distillateurs font appel à de nouveaux aromates et épices. Ce faisant, ils créent des gins aux saveurs inédites.

Dédiés entièrement au monde de la mixologie, ces gins élargissent ainsi l’éventail de la palette aromatique disponible, pour que les bartenders puissent exercer leurs talents et composer de nouveaux cocktails.

Le retour en grâce du gin permettait ainsi de revisiter toute une gamme de cocktails classiques et d’attirer une nouvelle génération de consommateurs. Certaines marques proposent aussi des versions vieillies sous bois, afin de faire du gin un produit de dégustation pure.

EN THEORIE
L’ALAMBIC EN QUESTION

Au cours des années 60, la société John Dore & Co Ltd invente un alambic appelé Carter Head. Sa fonction ? Transformer en vodka ou en gin l’alcool de grain distillé par les alambics à colonne. Composé d’une chaudière d’environ 3 000 litres surmontée d’une colonne, l’alambic à colonne Carter-Head se distingue par une chambre en cuivre située à son sommet.

Remplie d’épices, d’aromates et de baies de genièvre, celle-ci permet de charger en arômes les vapeurs d’alcool qui, circulant de plateaux en plateaux, finissent leur course en son sein. Devenu extrêmement rare, ce type d’alambic est encore utilisé par quelques distillateurs qui cherchent à mélanger les distillats subtils obtenus avec ceux, plus lourds, issus des alambics à repasse.

LIBERTES & TECHNIQUES : le style Julhès

Comme je le mentionnais dans mon article précédent dédié à la vodka D2P, nous assistons à la naissance d’un maitre distillateur / assembleur/ nez.

Nous retrouvons donc au travers de sa pratique une vision de prime à bord de type « organoleptique » assortie d’une méthodologie scientifique nourrie d’analyses sensorielles. Avec une vison dès le départ de son produit fini fondée sur un socle de connaissances en terme de dégustation de vins, d’alcools, autres produit des univers agro-alimentaires, parfumerie. Il aborde son activité également avec une approche olfactive au regard son processus créatif, qu’elle devienne « expérientielle » voyage, par opposition à une recette exacte.

NJ demeure inflexible que ce soit sur la forme (nez) que sur le fond (contenu en bouche), ce dernier ne n’néglige pas l’un au profit de l’autre; avec toujours ce souci d’équilibre, de perfection.

Dans cette optique, la gamme globale de plantes n'est pas omises, mais ne sont pas non plus divulguées ou regroupées qu'elles le sont pour d'autres distillateurs. Il s’agit bien plus d’une question relative à l'art que de science, le sentiment face à des mesures exigeantes ou le tracé de pistes expérimentales que de « Violons d’Ingres, Madeleines de Proust ».

NJ répond à un besoin croissant des fondus de produits hybrides 3 en 1 qualitatifs… dépendant de la maîtrise de nombreux facteurs, sa valorisation nécessite une argumentation sensorielle largement explicitée, à travers différents champs interdisciplinaires (neurosensoriel, linguistique, socio-culturel…).

Ce dernier s’est quant à lui s’est équipé d’une petite colonne Holstein de 400L dont la production est l’équivalent de 50 litres de distillat à 65% par cycle de production (deux passes).

Caractéristiques techniques du style / touche Julhès.

Bain-Marie condenseur à plaques
vapodistillation par entraînement à la vapeur que l’on retrouve dans la parfumerie et dans la fabrication d’huiles essentielles

La majorité des huiles essentielles est obtenue par distillation à la vapeur d'eau, sans détartrant chimique et sous basse pression.
Le procédé consiste à faire traverser une cuve remplie de plantes aromatiques par de la vapeur d'eau. 
La vapeur d'eau extrait l'essence de la plante et forme avec elle un mélange gazeux homogène. À la sortie de la cuve et sous pression contrôlée, la vapeur d'eau enrichie d'huile essentielle traverse un serpentin et se condense. Le liquide aboutit dans l'essencier (vase florentin) où l'huile essentielle de densité inférieure à celle de l'eau..


Procédé d'expression des huiles essentielles

L'expression consiste à briser mécaniquement les " poches à essence " des zestes frais d'agrumes pour en recueillir les essences. Cette méthode est la plus simple mais n'est possible qu'avec les citrus (orange, citron, bergamote). Le produit obtenu se nomme "essence" et non "huile essentielle"
Autres modes d'extraction :

La percolation ou l'hydro diffusion :cette méthode consiste à envoyer de la vapeur d'eau de haut en bas. Elle est plus rapide et donne une meilleure qualité de substances aromatiques, mais charge les huiles essentielles en substances non volatiles. On parle alors " d'essence de percolation ".

L'extraction au CO2 supercritique : très moderne, très coûteuse, cette méthode consiste à faire passer un courant de CO2 à haute pression qui fait éclater les poches à essence et entraîne les substances aromatiques.

L'enfleurage : l'enfleurage est habituellement réservé aux fleurs qui contiennent de très faibles concentrations en essences (jasmin, mimosa…). Les fleurs sont mises au contact de graisses absorbantes qui se saturent progressivement en essence. Les pommades ainsi préparées sont employées telles quelles ou épuisées par l'alcool absolu. On obtient ainsi des extraits alcooliques aux fleurs appelés " absolues ".

Procédure par épuisement: l'extraction des essences peut se faire par des solvants volatiles (benzène). On obtient des concrètes de fleurs et de feuilles qui deviennent des absolues par épuisement à l'alcool puis des " essences concrètes " après évaporation. Les concrètes contiennent en général 2 à 3% de solvants résiduels. Ces essences ne sont donc utilisables que pour l'olfacto-thérapie.

LE GIN, ETAPE PAR ETAPE

Les Ingrédients

Au cœur même de la production du gin se trouve une baie de couleur bleue-verte, fruit d’un buisson appelé genus juniperus : le genièvre. Viennent ensuite d’autres aromates, les graines de coriandre, utilisées par une forte majorité de producteurs. Cependant aucune règle ne contraint le choix et le dosage des herbes, aromates et autres épices qui composent cette eau-de-vie.

En effet, si le caractère final du gin est assurément lié à ses composantes, sa qualité et sa complexité ne dépendent pas seulement du nombre d’épices et d’aromates adoptés dans la recette (généralement entre 6 et 10).

Au-delà des proportions, le savoir-faire du distillateur repose sur une connaissance précise des conditions d’extraction des huiles essentielles de chacune des plantes, aromates et épices sélectionnés. À chacun sa technique, ainsi, certains producteurs n’hésitent pas à recourir aux trois techniques d’extraction que sont l’infusion, la macération et la distillation pour élaborer leur recette.


Etape 1 – L’alcool neutre

La grande majorité des gins est élaborée à partir d’un alcool neutre de grain ou de mélasse. Dans le cas d’un alcool de grain, le moût est souvent composé d’un mélange de céréales : maïs (75%), orge (15%) et céréales autres (10%) dont du seigle.

Etape 2 – Modes de production

« Distilled gin » : cette méthode permet de produire les gins les plus qualitatifs. La distillation s’effectue en batch au sein d’un alambic traditionnel. Cet alambic est chauffé à la vapeur au moyen d’une résistance placée au fond de la chaudière. La chaudière de cet alambic reçoit l’alcool neutre, réduit à environ 45-60%. Une fois l’alcool porté à ébullition, les vapeurs qui s’en dégagent s’imprègnent des arômes, des baies et des aromates. Les têtes et les queues de distillation, moins pures, sont recyclées puis redistillées pendant que le cœur de chauffe est acheminé au centre de la mise en bouteille pour la dilution et l’embouteillage.

Aromatisation par infusion : le principe consiste à suspendre dans l’alambic, au-dessus de l’alcool, une poche en coton contenant tous les aromates, baies de genièvre et épices, ou bien à les déposer dans une « chambre perforée » installée au niveau du col de l’alambic. À leur contact, les vapeurs d’alcool infusent et s’imprègnent des essences libérées par les aromates.

Aromatisation par macération : le principe consiste à faire macérer les baies de genièvre, les aromates et les épices directement dans un alcool neutre à 45%, en les laissant tremper librement dans l’alcool ou en les plaçant durant 24 à 48 heures dans des sachets en coton. Certaines distilleries filtrent le mélange avant distillation, pour séparer les aromates de l’alcool. D’autres distillent le tout, produisant un alcool particulièrement chargé en arômes.

« Compound gin» : cette technique repose sur le mélange d’un alcool neutre (de mélasse le plus souvent) avec, soit un concentré d’arôme de gin (cold compounding), soit des essences artificielles de baies de genièvre, épices et aromates (compound essence). Cette méthode n’implique aucune redistillation. Elle est surtout utilisée pour l’élaboration du gin de consommation de masse.


Etape 3 – Dilution & filtration

Une fois distillé, l’alcool est mis à reposer quelques heures en cuve, puis son degré alcoolique est peu à peu réduit par dilution, jusqu’au degré souhaité. La filtration peut s’effectuer à froid : une fois la température de l’alcool descendue à -2°C, celui-ci est passé à travers un filtre de cellulose afin d’extraire toutes les particules restées en suspens. D’autres techniques de filtration peuvent être utilisées, par exemple l’usage du carbone actif en laissant s’écouler l’alcool au travers d’une couche de carbone.

FUTS

La troisième expression de la Distillerie de Paris repose dans des fûts de chêne français et américain.. Il est ensuite placé dans des fûts de chêne sur mesure (spécialement conçus pour les micro distilleries) et laissé à maturité avec un élevage qui lui-aussi nous fait un coucou de la main, avec une finale bien longue donnant un semblant d'avenir à ce vin qui me plait en l'état, car ce côté tendu donné par une acidité parfaitement maitrisée me rendent confiant pour l'avenir de ce Gin Tonik

DEGUSTATION :

NEZ

Ce Gin Tonic est un jus pour l’été, vivifiant, tonifiant, à la fois frais et chaud, avec des notes boisées et épicées qui lui apportent intensité et caractère. C’est un parfum de la liberté, un intemporel qui surfe sur la vague olfactive des aquatiques tels que "Acqua di Giò" d’Armani ou d’autres tels que "CK One" de Calvin Klein, "Aqva Marine" de Bvlgari ou Chromé d’Azzaro pour homme, XS de Paco Rabanne pour Homme tous apparus dans les années 90’s dont le crédos était : parfums aux notes aquatiques composé de Calone , apportant un supplément de fraîcheur iodée à la composition à ces derniers.

Le Gin/T de la D2P s’affirment en notes de tête aquatiques de nature très volatiles pour ensuite faire place à un florilège, bouquets aromatiques végétales, fruits verts… se caractérisant par des montées de gingembre, cédrat, bergamote et ozone , pour un départ très pétillant et frais. Les notes aquatiques s'associent aux fruits, aux fleurs, aux agrumes, aux aromates et aux bois.

L’accroche est ultra fraiche et amère, puis se devinent des notes de cœur épicées avec la baie de Genièvre et Coriande, fraiches, puissantes, agrémentées de géranium qui apporte une petite touche fleurie au surprenant cœur nerveux.Les effluves sont florales épicées et on y retrouve la fleur de violette, le poivre blanc et le basilic pour une touche aromatique élégante, contemporaine et stimulante. Un nez épuré, laissant une impression olfactive dynamique avec des notes hespéridées de Yuzu et de mandarine assaisonnées de coriandre, aromatique et verte. Le côté nénuphar eau douce renforce quant à lui le caractère aquatique de ce Gin Tonic", qui s’allonge sur un fond boisé intense, vigoureux et profond qui prend vite le dessus sur les autres notes, avec ses accords de vétiver et une légère touche de menthe poivrée.

Un Gin Tonic apprécié pour ses fraîches et tenaces au nez. Le fond laisse un sillage boisé et ambré grâce au bois de cèdre, au vétiver et au bois de santal, associés à la fève tonka pour la touche légèrement sucrée et amère à la fois, qui accentue l’empreinte boisée qui se dégage de cette fragrance marquée et imposante.

J‘ai pour ma part porté un bons nombres de parfums durant mon adolescence avec une préférences pour les parfums léger frais aux dominantes aquatiques j’ai donc au nez retrouvé un peu de ma jeunesse à savoir mon premier parfum Issey Mikaye pour Homme. Les premiers parfums aux notes aquatiques. Inventée en 1966, la Calone est utilisée pour la première fois en parfumerie en 1988. Ce fut Yves Tanguy pour "New West" d’Aramis qui créa le tout premier parfum aquatique. Dans un petit flacon bleu, il souhaitait capturer l’esprit de la côte Ouest. Surprenant et innovant avec ses accents iodés, "New West" n’a pas su trouver son public en Europe.

En parfumerie, les senteurs évoquant l’univers aquatique sont très récentes. Nous devons les notes iodées à une molécule de synthèse inventée, en 1966, par l'industrie pharmaceutique, Pfizer. La Calone procure aux fragrances des accords venus de la mer. Ainsi, les notes aquatiques évoquent l’océan, les algues, les embruns et l’air du grand large.

Puis en 1992, l’Eau d’Issey" d’Issey Miyake marque un tournant dans l’histoire de la parfumerie. La composition évoquant "l’odeur de l’eau sur la peau d’une femme" rencontre un succès international et ouvre la voie à de nombreux parfums aux notes marines. Ce Gin Tonik entre pour moi en résonnance avec ce mouvement olfactif d’arômes aquatiques.

Je considère ce Gin comme ce parfum précurseur mythique l’Eau d’Issey" d’Issey Miyake est un tournant dans l’histoire du Gin de part son hybridité équilibre : Gin et Tonik.

EN BOUCHE
Ce breuvage est un véritable hybride de Genièvre, Pisco et Gin. L'esprit lui-même est très complexe au départ; encore moins une fois que le genévrier et d'autres plantes sont ajoutés et l'influence du bois (fûts) par la suite : physalis, feuille de noyer, fleur de sureau.

L'épingle indiquant exactement ce que ce mélange compliqué a un goût délicat s'avère être un peu délicate et se reflète dans l'indécision de la distillerie de l'appeler Pisco, Gin Style . C'est à la fois mais ni l'un ni l'autre et pour être honnête, qu’ importe : équilibre, fin et hybride telles sont ces 3 qualités premières.

Au goût, la texture fine enrobe votre bouche. L'esprit racé coupe l'alcool en libérant lentement les saveurs. Il y a une épice prononcée accentuée par le bois tendre tandis que les agrumes émergent doucement dans un crescendo de saveurs végétales, denses et expressives. C'est un gin tonic qui se suffit à lui même. particulièrement délicat, raffiné, c'est l'un des meilleurs exemples pour s'inspirer d'une catégorie pour mieux la transférer dans une autre.

Le Gin Tonik de la Distillerie de Paris est un gin de caractère complexe qui vous emmène offre un A/R Orient express. Ses riches tons de base persistent longtemps après la disparition de la gorgée si ce n‘est du verre. Il est à noter que la D2P a été l'un des premiers à réaliser cet hybride G&T dans un esprit lui-même.

Une fois marié à la concoction classique, il se révèle solaire dédié à ceux qui recherche qui aiment un G&T sec. Avec un déficit de marques de toniques qualitatives sur le marché français, ce GT est également idéalement placé pour tirer le meilleur parti du marché car il se mélange magnifiquement avec de l'eau gazeuse.

La bouche est forcément très jeune c’est un gin, en attaque : arôme d’agrumes, citron vert et peau de citron accompagnés de notes de concombre et d’angélique. mais les amers nobles sont superbes revêtus de notes poivrons verts, coriandre) et la matière présente des arômes se révélant au milieu de la bouche montrant les épices, la coriandre, la cannelle et le genièvre l'équilibre est marqué avec ce côté aérien.

La texture présenter un toucher de bouche agréable, fin, complexe de prime abord avec les amers qui reviennent en seconde partie de bouche, avec une bergamote bien présente et des agrumes plus doux à l'avant, mettant en lumière la nature en avant des agrumes donnant cette vivacité fraicheur.

Le bord amer et desséchant de la quinine accompagne le zeste de citron vert Sudachi pèle en bouche, enchaîné par la quinine sèche complimenté par le noyau du gin de genièvre , de coriandre et d' angélique. La bergamote est claire une fois de plus, assortie à ce je ne sais quoi ce quelque chose de nettement exotique et épicé pour terminer ( le style la touche Julhès)

Le Genévrier en plein essor avec ces notes majoritaires sont accompagnées de la fumée délicate du thé Lapsang Souchong, puis enrichies de la bouchée de Cubeb , agrémenté de Jasmin et de thé Oolong.

La bergamote revient aux côtés de graines de coriandre des notes délicates d’agrumes de la botanique comme la mandarine et de légumes comme le concombre , sont adoptées dans l'esprit final offrant une longue finale épicées.

Pour conclure : face 2 face Vodka / GT D2P :
Ying et le Yang de la D2P : les épris de liberté, les fondus de sport, tout comme les amateurs de natures et de philosophie zen, apprécieront la fraicheur, la simplicité, vitalité des 2 nectars aux notes aquatiques, végétales tour à tour poivrons, fleuris, fruités, épicées, aériennes qui sont les marques le style Julhès.
Erratum : la Vodka et GT se suffisent à elles mm nullement besoin de les considérer comme des bases de mixologie… Contrairement à mon précédent topic sur la Vodka.
Pour ceux que cela intéresse pour aller plus loin :

“The Curious Bartender’s Gin Palace” de Tristan Stephenson"

EAU
Salveta 0% Bicarbonate so perfect pour ce GT, mais je le préfère seul.

CACAO TANZANI
La Tanzanie est le nouvel Eldorado des "nouvelles" fèves de cacao d'exception provenant d'Afrique. Il se distingue par un goût acidulé et une amertume intense, par un arôme épicé poivré, avec des notes d'agrumes, et même d'olive : une très belle alliance entre l'acidité et amertume.
Au premier abord, son goût est puissant avec une belle d’amertume. À la dégustation, des notes délicates fruitées et florales. Puis, les arômes grillés et boisés apportent une belle longueur en bouche.
Lorsque ses arômes fruités se libèrent, c'est avec une touche d'agressivité qu'ils persistent longuement en bouche avec toute la force brute, la chaleur et la puissance aromatique d'un cacao un peu sauvage.

Les pionniers du goût lui trouveront comme un parfum d'aventure.
Le cacao 100% d’origine tanzanienne aime les accords acidulés comme le citron vert, la framboise, l’ananas ou les groseilles.
Au départ je me suis montrée circonspecte si ce n’est dubitative, entre ce G&T et mon cigare du jour ( voir plus bas), je trouvais l’amertume écrasante sur notre superbe nectar , déçue presque…
Cependant, après avoir la première mise en bouche du GT, j’ai fait fondre un carré de cacao puis prit une bouffée de cigare… Finalement ce trio avait en effet bien besoin d’une belle amertume, compacte.
Entre les notes clairement végétales, agrumes du GT, le côté très rafraichissant financé à l’Umami, l’évidence de la Tanzani : puissance, fruités acidulés groseille, cerise noire, épouse parfaitement les arômes du GT.
J’avais regretté le cacao bolivien plus équilibré, plus harmonieux mais en définitive non. Ce dernier sera certainement en duo avec le Rhum Panella de la D2P.. Next time.
L’instant Cacao créer par Marc Chincole le seul chocolatier qui produit des tablettes 100% cacao de différents terroirs.


CIGARE
La coupe généralement pour moi courte, cependant tout dépendant de la taille du module. J’ai fini de me « trimballer » mon matos… Entre le sac, la trousse de nana…Pour fumer je perfore la tête une grande allumette en y faisant un diamètre de quelques mm … Oui.. Chacun fume avec le rituel qui lui convient.
Je ne connaissais pas cette maison qui se distingue par la beauté de ces bagues… Coloris, tactile recherche esthétique. Tout dans le fond et dans la forme comme notre GT D2P…
Les cigares « Paradiso » sont fabriqués entièrement manuellement « Totalmente a mano » à la manufacture de Jose « Pepin » Garcia qui s'élargit avec cette nouvelle gamme de cigares Paradiso Révélation confectionnés entièrement à partir des meilleurs tabacs du Nicaragua, les cigares sont « des blends » les Paradiso sont foncés et leur cape est huileuse, grasse gageant d’une aromaticité certaine, un cigare complexe et puissant.

Ce magnifique cigare du Nicaragua à la puissance moyenne développe de très beaux arômes finement épicés avec des notes de cuir, de cèdre et de noix..

La mise en route a été aisé et vu les dimensions du cigare, un gros volume de fumée onctueuse est délivrée. Massif, imposant, rugueux, il est en effet impressionnant. À l'allumage, il s'avère pourtant plutôt pacifique : l'entame est souple et le premier tiers balsamique et terreux. Une palette aromatique franchement torréfiée domine ensuite, avec des expressions gourmandes de pain grillé et de fruits secs.

Doux, léger, linéaire, ce robusto est plaisant les saveurs sont ainsi riches et intenses; présentant un superbe équilibre entre puissance et complexité. On retrouve les arômes de cèdre et d’épices avec des notes terreuses si caractéristique de ce terroir s’alliant parfaitement avec notre GT et ce sublime cacao. Un cigare complexe et puissant.

RECETTE

1 morceau de racine de gingembre frais de 10 cm
poudre de gingembre
Tofu ou aiguillettes de poulet
1 paquet de Kojac ou des salsifis
crème de cuisine soja

Le GT s'y prête bien

- Coupez les aiguillettes de poulet ou cube tofu et ajoutez y le gingembre rondelle et poudre, ainsi que le jus de citron
- Laissez mariner 24h au frais
- Faites revenir les morceaux dans une poêle anti-adhésive pendant quelques minutes
Une fois le tofu ou aiguillettes bien doré(s), déglacez avec un petit verre d’eau ajoute crème fine de soja cuisine
- Laissez réduire environ 2 minutes et servez chaud
- Accompagnez de vermicelles Konjac ou salsifis al dente
Part des Anges (PDA alias C2C=culotte2cheval)
https://naughtydirtyspirits.fr/
https://thedevildiesforfrenchspirits.blogspot.com/


Vive le crachoir même en temps de Karuizawa
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